71 ans après notre indépendance, les Palestiniens refusent toujours notre existence

Le Hamas et le Jihad islamique ont prémédité la dernière escalade pour en tirer profit et obtenir de nouvelles concessions de la part d’Israël.

A la veille du Ramadan, ils pensaient que la politique de retenue du gouvernement israélien était une faiblesse et qu’ils demeureraient impunis.

La riposte foudroyante de Tsahal prouve le contraire. Elle s’inscrit dans la préparation d’une opération de grande envergure qui sera déclenchée le moment voulu.

Le déluge de roquettes tirés de la bande de Gaza, dont la majorité écrasante a été interceptée, n’arrêtera pas notre détermination pour poursuivre notre train de vie quotidien. Célébrer avec joie notre Jour d’Indépendance comme diffuser avec éclat le grand show de l’Eurovision.

Les chefs terroristes de la bande de Gaza ne pourront jamais paralyser le pays. Dicter l’ordre du jour et notre agenda, ni par des tirs de roquettes, ni par le chantage macabre, ni pour obtenir plus de billets verts pour les déposer dans des caisses noires et financer les actes de terreur. Tous les chefs terroristes, de tous bords, sont actuellement dans le collimateur de Tsahal et, tôt ou tard, seront éliminés.

Depuis 1948, les Arabes veulent anéantir le seul Etat juif de la planète. Toutes leurs tentatives ont été vouées à l’échec, et elles le seront ainsi pour l’avenir. Nos ennemis et détracteurs savent parfaitement qu’ils ne peuvent plus nous battre sur le champ de bataille.

Aujourd’hui encore, avec l’encouragement et le soutien de l’Iran islamique, les groupes et mouvements terroristes sabotent tout compromis et toute entente, en semant le chantage et le terrorisme aveugle.

Ils ne respectent pas la vie des hommes et des femmes, ni des enfants innocents, et ils cultivent, sans répit, le culte de la haine et de la mort.

Les roquettes du Hamas ont fait quatre morts et plusieurs blessés parmi les civils israéliens

Nous ne cherchons pas la guerre et évitons de tuer des civils innocents. Les frappes aériennes sont ponctuelles et précises. Nous sommes aussi sensibles à la détresse des deux millions de Palestiniens pris en otage par 30 000 terroristes membres du Hamas. Malgré les combats et sous les tirs et les frappes, nous fournissons des vivres et du fuel. Nous évitons par tous les moyens une crise humanitaire et l’obscurité totale de ce territoire.

Nous appartenons à une autre civilisation. Notre culture et notre éducation sont bien différentes. Israël est le seul pays au monde qui consacre des journées entières au souvenir. Toute la population est concernée, du plus grand au plus petit. Notre souvenir est solidement soudé dans notre mémoire collective, comme dans une grande famille. Dans aucun pays au monde, la circulation ne s’arrête subitement et volontairement et les voyageurs sortent de leurs voitures pour réfléchir et méditer durant de longues minutes. Ils réfléchissent et méditent en souvenir des six millions de victimes, hommes et femmes, dont un million et demi d’enfants, assassinés par la barbarie nazie, et dont le seul crime était d’être juifs. Et une semaine plus tard, ils plongent dans leur pensée pour se souvenir des jeunes soldats tombés héroïquement pour la patrie.

Contrairement aux islamistes, les Israéliens se posent quotidiennement des questions sur les moyens d’éviter la guerre et de comment faire la paix avec l’ennemi. Ils s’interrogent sur le Bien et le Mal, sur la Justice et sur leur avenir. Comment appliquer les valeurs du Judaïsme dans un Etat démocratique en conflit permanent ?

Dans ce contexte unique, comment faire pour arriver chez nous à l’union sacrée et à la solidarité, justement quand les dangers existentiels surgissent soudain ? Est-il juste de critiquer un gouvernement au moment où des roquettes tombent sur notre sol ? Pourquoi cette absence de fraternité face à nos ennemis qui profitent justement de ces querelles politiciennes pour diviser et déchirer notre peuple, et ainsi l’affaiblir dans son combat ?

Qui est responsable de la dégradation de la situation ? De l’escalade, sinon les Palestiniens ? Nous entendons dans les débats télévisés, notamment de la bouche d’anciens généraux et surtout de l’opposition, plusieurs sortes de solutions souvent irresponsables et aventureuses. Certains journalistes et des producteurs du show-business focalisent le débat sur la question de savoir si l’Eurovision aura lieu ou pas. Est-ce là le problème majeur ? Comment ne pas être solidaires avec nos compatriotes du sud du pays vivant sous le déluge de roquettes ? Y a-t-il deux populations distinctes ? Une, nonchalante et insoucieuse, à Tel-Aviv et une autre dans les villes du Néguev sous les tirs des roquettes et les décombres ?

Dans les moments de conflit armé qui concernent tout le pays, la responsabilité et le sang-froid sont nécessaires. Pour l’heure, il n’existe pas de solution magique.

Le Premier ministre Benjamin Nétanyahou suit de près la situation (ici avec le général Tolédano, photo GPO)

Sur le fond, rappelons que depuis le jour de notre Indépendance nous n’avons pas connu un seul jour de paix véritable, et pourtant ce pays se construit merveilleusement, s’épanouit et grandit à des pas gigantesques. Notre peuple est hors du commun, capable de faire des miracles : fleurir le désert, forger une société, renouveler une langue, construire un pays fort et ultramoderne. Tandis que nos voisins arabes sont toujours plongés dans la misère, sans aucun progrès, sans avenir ni espérance, en demeurant figés au Moyen-Age.

Certes, Israël n’est sans doute pas parfait et de graves problèmes intérieurs existent sur tous les plans. Nous avons le devoir de les résoudre et d’améliorer la situation. Toutefois, pourquoi chez une partie du peuple, on constate toujours cette vive appréhension dans les esprits. Chez les intellectuels, journalistes et leaders politiques, l’amertume et la déception l’emportent largement. Ils se présentent comme des prophètes de malheur et prédisent la fin de l’Etat sioniste.

N’exagérons pas et regardons la belle réalité en face et le fait que la majorité des Israéliens soient vraiment heureux de vivre dans leur cher pays, et ce malgré la guerre et le terrorisme. Pour l’heure, il n’existe pas d’alternative réaliste et pragmatique pour aboutir à une paix solide, et aucune réconciliation n’est en vue entre les frères ennemis palestiniens.

Soulignons que les islamistes palestiniens ne souhaitent pas seulement une trêve, mais la destruction de l’Etat sioniste par étapes.

Cessons donc d’être pessimistes et grincheux, pensons sérieusement aux générations futures, et comment se renforcer sur tous les plans dans le modernisme et l’innovation, dans le cadre de nos valeurs démocratiques.

L’Etat juif s’apprête à célébrer 71 ans de réussites hors du commun (photo Kobi Gideon, GPO)

Sans raison de douter, l’Etat juif tient dans le monde une place singulière et le sionisme est toujours vivace.

Notre Etat est un exemple formidable et admirable que nul au monde ne pourrait ignorer ou contester. Notre force est dans l’union et la solidarité. Notre satisfaction est forte d’avoir accompli de gigantesques projets. Notre espoir est de pouvoir relever de nouveaux défis, toujours avec un noble soutien de la diaspora juive.

Enfin, en dépit du bruit de bottes, de l’odieuse propagande, des tentatives de délégitimation, la désinformation et les critiques cyniques de certains médias, nous pouvons être fiers d’avoir réussi, et pouvoir célébrer dans la joie notre 71ième anniversaire.

HAG ATSMAOUT SAMEAH !

Freddy Eytan

 


Pour citer cet article

Freddy Eytan, « 71 ans après notre indépendance, les Palestiniens refusent toujours notre existence », Le CAPE de Jérusalem, publié le 5 mai 2019 : http://jcpa-lecape.org/71-ans-apres-notre-independance-les-palestiniens-refusent-toujours-notre-existence/

NB : Sauf mention spéciale, toutes les illustrations sont libres de droits.

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