Repères chronologiques 2015–2019
2015
6 janvier : La demande d’adhésion de la Palestine à la Cour Pénale Internationale est acceptée par le Secrétaire général de l’ONU en sa qualité de dépositaire.
7-11 janvier : La rédaction du journal satirique français Charlie-Hebdo est prise pour cible le 7 janvier au matin par deux djihadistes, les frères Chérif et Saïd Kouachi. 10 victimes sont à déplorer, dont les célèbres dessinateurs Cabu, Charb, Honoré, Tignous et Wolinski. Dans leur fuite, les terroristes se réclamant d’al-Qaïda tuent un gardien de la paix, Ahmed Merabet. Ils seront retrouvés et abattus deux jours plus tard par le GIGN à Dammartin-en-Goële, au nord de Paris. Parallèlement, l’un de leurs complices, Amedy Coulibali, agissant pour le compte de Daesh, attaque deux policiers municipaux à Montrouge, le 8 janvier, tuant une jeune policière, Clarissa Jean-Philippe. Probablement a-t-il été arrêté dans sa course alors qu’il visait une école juive. Le lendemain, il se rend dans un supermarché casher de la porte de Vincennes, tuant quatre Français juifs (Philippe Braham, Yohan Cohen, Yoav Hattab et François-Michel Saada) et en prenant une dizaine d’autres en otages. Il sera neutralisé et abattu lors d’une attaque du raid menée le 9 janvier au soir simultanément avec l’opération du GIGN contre les frères Kouachi. Ces attentats sanglants – les plus meurtriers en France depuis 40 ans, avec 17 victimes – soulèvent une vague d’indignation dans le monde entier. Aux rassemblements populaires spontanées, organisées dès le 7 janvier en France et de par le monde, succèdent des marches de protestation puis une grande marche républicaine, le 11 janvier, autour du slogan “Je suis Charlie, je suis policier, je suis juif”. Elle réunit près de 4 millions de personnes dans toute la France. 50 chefs d’Etat et de gouvernements étrangers y participent à Paris, parmi lesquels David Cameron, Angela Merkel, le roi Hussein de Jordanie et Benjamin Netanyahu. Les quatre victimes juives de l’hyper-casher sont enterrées à Jérusalem le 13 janvier lors d’une cérémonie particulièrement émouvante.
23 janvier : Mort du roi Abdallah d’Arabie saoudite. Les présidents Shimon Peres et Reuven Rivlin saluent sa mémoire. Le roi Salmane lui succède sur le trône.
28 janvier : Deux soldats de Tsahal sont tués près de la frontière libanaise dans une attaque revendiquée par le Hezbollah. En représailles, l’armée israélienne bombarde des position du groupe terroriste. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu se dit prêt à réagir « avec force » aux attaques.
14-15 février : Attentats à Copenhague. Le dessinateur suédois Lars Vilks, auteur d’une caricature de Mahomet, l’Ambassadeur français François Zimeray et les autres participants d’une conférence dédiée aux victimes de Charlie-Hebdo sont pris pour cible. Une personne est tuée dans la fusillade. Le terroriste, un danois d’origine palestinienne, se réclamant de Daesh, se rend dans la nuit à la Grande Synagogue de Copenhague et abat un jeune juif, Dan Uzan, qui gardait les lieux pendant une cérémonie de bat-mitzvah. Le terroriste sera abattu.
16 février : Le général Gadi Eizenkot devient le nouveau chef d’état-major des forces de Défense d’Israël, en remplacement de Benny Gantz.
22 février : Attentat et arrestation spectaculaire à Jérusalem. Nir Barkat, le maire (ex-Likoud) de Jérusalem neutralise lui-même le Palestinien qui venait de poignarder un Juif religieux.
3 mars : Le Premier ministre Benjamin Nétanyahou prononce un discours historique devant le Congrès américain sur la menace nucléaire iranienne.
17 mars : Victoire éclatante du Likoud de Benjamin Nétanyahou aux élections à la 20e Knesset. Le Likoud obtient le score triomphal de 30 mandats ; un exploit obtenu contre toute attente, après une campagne de diffamation violente, financée par des organismes étrangers, visant à déstabiliser le Premier ministre et son entourage. Avec un tel plébiscite populaire, Nétanyahou s’apprête à entrer dans l’histoire en devenant, pour la 4e fois, le Premier ministre de l’Etat d’Israël.
25 mars : Benjamin Nétanyahu est officiellement désigné par le président de l’Etat d’Israël Reuven Rivlin pour former un nouveau gouvernement.
2 avril : Après huit jours de marathon diplomatique à Lausanne, l’Iran et le groupe 5 + 1 (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne) signent un “pré-accord”, lequel devrait aboutir à un accord final au 30 juin. Le Premier ministre Benjamin Nétanyahou dénonce cet accord qui « menace la survie d’Israël, augmenterait les risques de prolifération nucléaire et exposerait aux risques d’une horrible guerre ».
15 avril : Attentat à la voiture-bélier à Jérusalem. Le terroriste, un Palestinien résidant dans la partie orientale de la Ville, percute des passants à un arrêt de bus, tuant le jeune Shalom Yohai Cherki, 25 ans, fils du rabbin Ouri Sherki bien connu de la communauté française.
23 avril : L’Etat d’Israël fête dans la joie et l’allégresse le 67e anniversaire de son indépendance.
25 avril : Trois gardes-frontières et un soldat israéliens sont blessés au cours d’attaques à la voiture bélier et au couteau Jérusalem, un bus est attaqué au cocktail molotov sur la route menant de Tel-Aviv à la capitale. Les terroristes, deux Palestiniens, sont éliminés.
6 mai : Benjamin Nétanyahou parvient à former une coalition de 61 membres.
10-11 mai : Le Président de l’Etat d’Israël Reuven Rivlin en visite en Allemagne pour célébrer 50 années de relations diplomatiques entre les deux pays. « Ma venue en Allemagne est à la fois chargée d’émotion et profondément significative», déclare-t-il à son arrivée à Berlin. Le lendemain, la ministre allemande de la Défense, Ursula von der Leyen, se rend en Israël pour une visite officielle à l’invitation de son homologue israélien Moshe Ya’alon.
14 mai : Formation du 4e gouvernement Nétanyahou, le 34e de l’Histoire d’Israël. Le Premier Ministre Benjamin Nétanyahou, triomphalement élu en mars, obtient une majorité de 61 voix sur 120. Le Likoud est fortement représenté dans les grands ministères (Yaalon à la Défense, Tzipi Hotovely, nommée vice-ministre des Affaires étrangères, Miri Regev à la Culture), devant le parti “Foyer juif” (Naftali Bennet à l’Education, Ayelet Shaked à la Justice), Moshé Kahlon du parti Koulanou (Finances) et Aryeh Deri du Shas (Economie). Benjamin Nétanyahou conserve par ailleurs le portefeuille des Affaires étrangères dans le cas où il devait agrandir la coalition.
25 mai : L’Ambassadeur Dore Gold, président du JCPA-CAPE de Jérusalem, est nommé par le Premier Ministre Benjamin Nétanyahou à la tête du Ministère des Affaires étrangères. L’Ambassadeur Dore Gold, ancien conseiller diplomatique de Nétanyahou et du Premier Ministre Ariel Sharon, a notamment été, parmi ses autres activités au service de la diplomatie, de la sécurité et de la défense d’Israël, le onzième Ambassadeur d’Israël à l’ONU (de 1997 à 1999). Par ailleurs, le général de brigade Shimon Shapira, expert au JCPA-CAPE de Jérusalem, spécialiste de l’Iran et du Hezbollah, est nommé directeur du Cabinet du Ministre des Affaires étrangères.
29 mai : L’Autorité palestinienne renonce à sa demande de suspendre Israël des instances internationales du football, mettant fin à plusieurs jours de tension en pleine affaire de corruption à la FIFA.
4 juin : Le PDG d’Orange provoque un tollé en Israël en déclarant, lors d’une conférence au Caire, qu’il était « prêt », s’il le pouvait, à abandonner « dès le lendemain », son partenariat avec la société partenaire israélienne. Le scandale est tel qu’il viendra se confondre en excuses auprès de Nétanyahou en Israël.
21 juin : Visite du ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius en Israël et dans les Territoires avec pour projet de relancer le processus de paix. Il est accueilli avec circonspection par Benyamin Nétanyahou, celui-ci refusant tout « diktat » étranger.
26 juin : Un jeune djihadiste armé d’une kalashnikov tue 38 touristes dans un hôtel en bord de mer à Sousse, en Tunisie. L’Etat islamique (Daesh) revendique l’attaque. Le matin, un autre attentat mené par Daesh fait 26 morts dans une mosquée chiite au Koweït. Peu après, une attaque est évitée de justesse contre une usine chimique dans l’Isère. Le terroriste avait tué et décapité une de ses victimes ; geste unique en France qui amène le Premier ministre Manuel Valls à parler de l’existence d’une « guerre de civilisation ».
9 juillet : Israël révèle que deux de ses concitoyens sont détenus dans la bande de Gaza : un Arabe israélien, dont on ignore les conditions de détention, et l’Israélo-éthiopien Avraham Mengistu, entré par erreur dans Gaza en septembre 2014, qui se trouve entre les mains du Hamas.
14 juillet : Après des années de négociations, l’Iran et les pays du groupe « P 5+1 » (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne) signent un accord sur le nucléaire iranien. Le Premier ministre israélien Nétanyahou dénonce avec gravité « une erreur historique ».
20-21 juillet : Visite en Israël du Secrétaire américain à la Défense, Ashton Carter, pour tenter de rassurer après la signature de l’accord sur le nucléaire iranien.
29 juillet : Les Etats-Unis annoncent pour le 21 novembre la libération du célèbre espion Jonathan Pollard, après 30 années de détention.
1er août : Manifestations à Jérusalem et Tel-Aviv, en présence du Président Rivlin, pour dénoncer la violence suite à l’incendie criminel ayant causé la mort d’un bébé palestinien (puis de son père) et à l’attaque perpétrée par un ultra-orthodoxe contre des manifestants de la Gay Pride à Jérusalem, qui a causé la mort d’une jeune fille.
14 août : Un soldat de Tsahal et un policier palestinien sont blessés à l’arme blanche lors de deux attentats perpétrés durant le shabbat par des Palestiniens.
23 août : Réouverture à Téhéran de l’Ambassade de Grande-Bretagne, fermée quatre ans plus tôt après avoir été saccagée par des proches du régime hostiles au renforcement de sanctions contre l’Iran.
27-30 août : Visite de Benjamin Nétanyahou en Italie. Lors de sa rencontre avec son homologue italien Matteo Renzi, le Premier ministre israélien met en garde contre l’accord nucléaire iranien. Il se rend également à l’Exposition universelle de Milan, où Israël présente ses trouvailles scientifiques et des systèmes innovants, notamment dans la technologie verte.
3-4 septembre : En voyage officiel à Rome et au Vatican, le président de l’Etat d’Israël Reuven Rivlin plaide pour le dialogue interreligieux.
6 septembre : Le ministre français de l’Economie, Emmanuel Macron, est en visite en Israël, où il participe notamment au Salon annuel de l’Innovation.
9-10 septembre : Nouvelle visite du Premier ministre Benjamin Nétanyahou à Londres, depuis les funérailles de Margareth Thatcher en 2013. Il y rencontre son homologue David Cameron.
15 septembre : Benjamin Nétanyahou décide de renforcer la législation contre les attaques à coup de pierres après trois jours de heurts sur le mont du Temple et la mort d’un Israélien tué dans son automobile par des lanceurs de pierre palestiniens la veille de Rosh HaShana 5776 à Jérusalem.
21 septembre : Rencontre Nétanyahou-Poutine près de Moscou pour évoquer la situation en Syrie, où la Russie renforce sa présence. Le Premier ministre israélien marque sa détermination à mettre fin aux livraisons d’armes au Hezbollah. Les armées russe et israéliennes conviennent d’un mécanisme pour éviter tout malentendu en cas d’engagement de leurs forces.
1er octobre : Discours du Premier ministre israélien à la tribune des Nations-Unies. Benjamin Nétanyahou accuse notamment les Nations-Unies de ne « rien faire » pour empêcher l’Iran de vouloir détruire Israël et, dans un geste particulièrement saisissant, arrête son discours pendant près d’une minute pour dénoncer le « silence assourdissant » de la communauté internationale.
3 octobre : Le terrorisme frappe à nouveau en Israë. 24 heures après l’assassinat d’un couple près d’Itamar, un Palestinien attaque des civils dans la Vieille Ville de Jérusalem. Deux Israéliens sont tués et trois autres blessés, dont un bébé de 2 ans. D’autres attaques ont lieu contre des soldats de Tsahal mais également des civils – y compris un enfant de 13 ans – en Israël, à l’intérieur de la ligne verte. Le gouvernement de Benjamin Nétanyahou prend des mesures drastiques pour sécuriser les citoyens israéliens et empêcher une “Intifada des couteaux”.
15-16 octobre : Dans la nuit, des centaines de Palestiniens incendient le tombeau de Joseph, à Naplouse, un Lieu saint du Judaïsme. C’est la consternation en Israël.
16 octobre : La France dépose un projet de texte devant le Conseil de sécurité de l’ONU appelant à envoyer des observateurs internationaux sur le Mont du Temple de Jérusalem. Le projet, jugé aussi inutile que dangereux, est aussitôt rejeté par Israël, qui convoque l’ambassadeur de France Patrick Maisonnave.
21 octobre : L’UNESCO condamne les violences “contre al-Aqsa” et classe deux Lieux saints juifs – le Caveau des patriarches et la Tombe de Rachel – comme des sites musulmans palestiniens. En revanche, elle abandonne l’idée de classer le Kotel (Mur Occidental) comme site musulman ; un projet qui avait soulevé un tollé en Israël et dans le monde.
21-22 octobre : Benjamin Nétanyahou est à Berlin, où il rencontre la chancelière Merkel. Une entrevue est également organisée avec le Secrétaire d’Etat américain John Kerry, sur fond d’attentats en Israël.
9 novembre : Benjamin Nétanyahou et Barack Obama se rencontrent à la Maison Blanche. C’est leur première entrevue depuis la signature de l’accord nucléaire iranien ; une page se tourne.
11 novembre : L’Union européenne impose l’étiquetage des produits fabriqués dans les Territoires et dans la partie orientale de Jérusalem. La classe politique israélienne toute entière, à commencer par le Premier ministre Benjamin Nétanyahou, condamne cette mesure injuste et hypocrite, qui rappelle des périodes sombres de l’Histoire, et portera avant tout préjudice aux travailleurs palestiniens.
13 novembre : Paris est touchée par six attentats, près du stade de France, dans des cafés et restaurants et la salle de concerts du Bataclan. On déplore 130 mort et plus de 300 blessés, en majorité des jeunes. Daesh revendique ces attaques menées par un groupe de terroristes français et belges, y compris des kamikazes. Un kamikaze se fait encore exploser le 18 novembre, lors de l’assaut donné par le RAID contre les derniers terroristes retranchés dans un appartement à Saint-Denis. Un suspect parvient à s’enfuir vers Bruxelles, ce qui plonge la capitale belge dans en état de siège pendant plusieurs jours. En France, l’état d’urgence est proclamé pour trois mois.
24 novembre : En visite en Israël et dans les Territoires, le Secrétaire d’Etat américain John Kerry prononce « une condamnation totale des attentats palestiniens », qui font plusieurs victimes en Israël, particulièrement à Jérusalem.
24 novembre : La Turquie annonce avoir abattu un avion de chasse russe qui violait son espace aérien. S’ensuit une crise diplomatique majeure : le président Poutine prend des sanctions économiques contre la Turquie.
29 novembre : Israël suspend le rôle de l’Union européenne dans le processus de paix, en réaction à la décision européenne d’étiqueter les produits israéliens des Territoires.
20 décembre : Le terroriste libanais Samir Kuntar, qui avait sauvagement assassiné une famille israélienne en 1979, est tué dans un raid aérien, attribué selon les médias arabes à Israël. Depuis sa libération en 2008, dans le cadre d’un échange, il était redevenu membre actif du Hezbollah et planifiait des attaques contre l’Etat juif.
2016
2 janvier : Un attentat à l’arme automatique fait deux morts et plusieurs blessés dans un café de Tel-Aviv. Une traque s’organise pour retrouver le terroriste, Nashat Milhem, un Arabe-israélien de 29 ans qui pourrait s’être inspiré de Daesh. Retrouvé au bout d’une semaine dans son village du nord d’Israël, il est neutralisé par la police.
29 janvier : Laurent Fabius, le ministre français des Affaires étrangères, annonce vouloir organiser une conférence internationale pour relancer le processus de paix, sans quoi la France reconnaîtra la Palestine. Cette initiative est évidemment rejetée par le Premier Ministre Benjamin Nétanyahou.
3 février : Une jeune soldate de 19 ans, Hadar Cohen, est tuée par balle et une autre grièvement blessée dans un attentat à Jérusalem. Les trois terroristes palestiniens, originaires de la région de Jénine, sont neutralisés.
15 février : Ehud Olmert est incarcéré pour 19 mois pour corruption et entraves à la justice dans le cadre du scandale immobilier “Holyland” à Jérusalem, dont il était le maire de 1993 à 2003. C’est la première fois dans l’histoire d’Israël qu’un ancien Premier ministre est emprisonné.
16 février : La France présente officiellement son projet de relance du processus de paix israélo-palestinien. En visite officielle en Allemagne, le Premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou rappelle que seules des négociations directes, sans condition préalable, peuvent faire avancer la paix.
7 mars : Au discours annuel du CRIF, le Premier ministre français Manuel Valls déclare que « l’antisionisme est tout simplement le synonyme de l’antisémitisme et de la haine d’Israël. »
8 mars : Arrivée du vice-Président américain Joe Biden pour une visite de deux jours en Israël. Au même moment, trois attentats sanglants frappent Israël à Petah Tikvah, Jérusalem et Jaffa, faisant un mort – un touriste américain – et des dizaines de blessés.
13-15 mars : Visite en Israël et dans les Territoires de l’Ambassadeur français Pierre Vimont, envoyé spécial pour la préparation de la conférence internationale de relance du processus de paix au Proche-Orient, que la France souhaiterait organiser avant l’été 2015. Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault a d’ores et déjà renoncé à reconnaître automatiquement “l’Etat de Palestine” en cas d’échec de la conférence.
15-16 mars : Visite officielle du président israélien Reuven Rivlin à Moscou, pour évoquer les relations stratégiques entre la Russie, l’Iran et la Syrie au moment où le président russe Vladimir Poutine annonce le retrait d’une partie de ses troupes de Syrie.
17 mars : Mort à 71 ans de Meir Dagan, héros de Tsahal, chef du Mossad de 2002 à 2010. Le Premier Ministre Benjamin Nétanyahou salue la mémoire d’« un grand soldat », qui « a conduit le Mossad dans des opérations audacieuses et pionnières ».
19 mars : Un attentat suicide dans le cœur touristique d’Istanbul tue quatre touristes, dont trois Israéliens. 11 citoyens israéliens sont également au nombre des blessés. Tandis qu’un avion est affrété pour ramener les victimes en Israël, une enquête est diligentée pour savoir si le groupe de touristes israéliens était délibérément visé.
21 mars : 19 Juifs du Yémen, parmi les derniers du pays, sont extradés vers Israël lors d’une opération secrète historique.
22 mars : La Belgique est touchée par une vague d’attentats. Plusieurs bombes explosent à l’aéroport et dans le métro de Bruxelles, faisant 32 morts et 340 blessés, parmi lesquels un Israélien. Perpétrée par des kamikazes liés aux attentats de Paris du 13 novembre, l’opération est revendiquée par Daesh.
11 avril : L’UNESCO provoque un tollé en Israël en adoptant une résolution qui fait du Mont du Temple un lieu saint musulman uniquement, et en niant tout lien avec Israël et le peuple juif.
17 avril : Pour la première fois, le gouvernement israélien se réunit au grand complet en séance hebdomadaire sur le plateau du Golan. C’est l’occasion, au moment où des négociations internationales ont lieu à Genève sur l’avenir de la Syrie, de rappeler que le Golan « restera de manière permanente sous souveraineté israélienne », déclare Benjamin Nétanyahou.
18 avril : Tsahal annonce avoir détruit un tunnel d’attaque du Hamas construit jusqu’en territoire israélien ; c’est le premier tunnel terroriste découvert depuis la guerre de Gaza. Dans la soirée, une bombe explose dans un bus de Jérusalem, faisant 21 blessés. Le Hamas se réjouit de l’attentat, perpétré par l’un de ses membres.
21 avril : En visite officielle à Moscou pour renforcer la coordination en matière de sécurité, le Premier ministre Benjamin Nétanyahou annonce au président russe Vladimir Poutine qu’« avec ou sans accord, le Golan restera dans le territoire souverain d’Israël.»
28 avril : Le gouvernement israélien rejette officiellement l’initiative diplomatique française pour relancer le processus de paix. « La meilleure façon de résoudre le conflit est une négociation bilatérale, sans préconditions », explique le Premier Ministre Nétanyahou.
5-6 mai : Découverte d’un tunnel d’attaque du Hamas en territoire israélien ; le second depuis l’opération “Barrière protectrice” à Gaza. Le groupe terroriste procède à des tirs de mortiers sur Israël, auxquels Tsahal riposte immédiatement.
12 mai : Yom Haatsmaut – l’Etat d’Israël fête ses 68 ans.
15 mai : Nétanyahou déclare “douter de l’impartialité de la France” lors de sa rencontre avec Jean-Marc Ayrault, venu présenter l’initiative de paix française. Une allusion au vote français à l’UNESCO en faveur de la résolution niant le lien entre le peuple juif et le Mont du Temple.
18 mai : Le JCPA-CAPE de Jérusalem et l’Institut Konrad Adenaeur organisent une Conférence internationale à Jérusalem à l’occasion du centenaire des Accords Sykes-Picot sur le partage du Proche-Orient entre la France et la Grande-Bretagne.
21-24 mai : Visite officielle du Premier ministre français Manuel Valls en Israël et dans les Territoires.
3 juin : Paris accueille la Conférence pour la Paix au Proche-Orient, censée être la première étape d’une reprise du processus de paix, en l’absence des Israéliens et des Palestiniens. Le ministère israélien des Affaires étrangères, par la voix de Dore Gold, dénonce une répétition des Accords Sykes-Picot.
7 juin : Nouvelle rencontre entre Benjamin Nétanyahou et Vladimir Poutine à Moscou, à l’occasion de la visite de deux jours du Premier ministre israélien pour célébrer le 25e anniversaire du rétablissement des relations russo-israéliennes.
8 juin : Un attentat fait quatre morts et des dizaines de blessés dans un restaurant du marché Sarona à Tel-Aviv. Les deux terroristes, originaires de Hébron, sont appréhendés. Parvenu sur les lieux immédiatement à sa descente d’avion depuis Moscou, le Premier Ministre Benjamin Nétanyahou condamne un « acte barbare ».
20-23 juin : Le Président d’Israël Reuven Rivlin en visite d’Etat en Belgique et au Parlement européen. Des rencontres ont lieu avec le roi Philippe et le Premier ministre Charles Michel, mais également les présidents du Conseil et de la Commission, Donald Tusk et Jean-Claude Juncker, celui du Parlement Martin Schulz, Federica Mogherini, la représentante de l’UE pour les Affaires étrangères et la Sécurité, ainsi que le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg. Reuven Rivlin prononce un discours en hébreu devant le Parlement européen.
27 juin : Après six ans de brouille diplomatique, Israël et la Turquie annoncent un accord de réconciliation, qui prévoit notamment 20 millions de dollars de compensation pour les familles des victimes du Mavi Marmara et une levée partielle de l’embargo sur Gaza. C’est la promesse d’accords économiques majeurs et d’une stabilisation de la région, annonce le Premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou. L’accord est signé le 28 juin par Dore Gold, directeur du ministère israélien des Affaires étrangères, et son homologue turc.
4-8 juillet : Visite historique du Premier Ministre Benjamin Nétanyahou en Afrique ; le premier d’un chef de gouvernement israélien depuis 20 ans. Ce voyage, qui marque le 40e anniversaire de l’Opération Entebbe, où périt son frère, Yonathan “Yoni” Nétanyahou, le mène dans 5 pays : Ouganda, Kenya, Ethiopie et Rwanda.
10 juillet : Visite en Israël du Ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Shoukri, qui rencontre Benjamin Nétanyahou. C’est une première depuis 2007.
14 juillet : Le directeur du Ministère israélien des Affaires étrangères, Dore Gold, rencontre le président tchadien Idriss Deby Itno dans le nord du Tchad ; prélude à un rétablissement des relations diplomatiques.
20 juillet : Israël et la Guinée renouent leurs relations diplomatiques interrompues depuis 49 ans. La signature de réconciliation a lieu à Paris entre Dore Gold, directeur général du ministère israélien des Affaires étrangères, et Ibrahim Khalil Kaba, chef de Cabinet du président Alpha Condé.
26 juillet : La Convention démocrate adoube officiellement Hillary Clinton comme candidate du parti à l’élection présidentielle américaine du 8 novembre ; cinq jours plus tôt, Donald Trump était investi par le parti Républicain.
28 juillet : Le Premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou et le Président d’Israël Reuven Rivlin sont les hôtes de l’Ambassadeur d’Egypte Hazem Kairat dans sa résidence de Tel-Aviv pour célébrer la fête nationale égyptienne. « Nous pouvons tant accomplir ensemble », déclare Nétanyahou en louant les efforts de paix du président Abdel-Fattah al-Sissi.
30 juillet : Deux mois après la Conférence de la Paix, le Secrétaire d’Etat John Kerry est de retour à Paris pour évoquer le processus de paix avec Mahmoud Abbas.
10 août : La judoka israélienne Yarden Gerbi remporte la médaille de bronze aux Jeux Olympiques de Rio dans la catégorie des moins de 63 kg. Quatre jours plus tard, Ori Sasson décroche également le bronze dans les plus de 100 kg. Ce sont les deux premiers champions olympiques pour Israël depuis 2008.
21 août : Dore Gold, directeur général du Ministère israélien des Affaires étrangères, rencontre le Président de la Guinée, Alpha Condé, à Conakry, deux mois après le rétablissement des relations diplomatiques entre les deux Etats.
22 août : Israël frappe des infrastructures militaires à Gaza en riposte au tir de roquette par un groupe affilié à l’Etat islamique, qui a touché la veille, en plein jour, un quartier résidentiel de Sdérot, sans faire de victime.
28 août : Mort à l’âge de 80 ans de Benjamin “Fouad” Ben-Eliezer, ancien ministre de la Défense (2001-2002) et chef du parti travailliste.
6-7 septembre : En visite pour deux jours aux Pays-Bas, le Premier Ministre Benjamin Nétanyahou souligne « la très importante contribution d’Israël à la lutte contre le terrorisme islamique extrémiste » auquel l’Europe est confrontée.
14 septembre : Israël et les Etats-Unis signent un accord d’assistance militaire sur la décennie 2019-2028 de 38 milliards de dollars ; un record.
21 septembre : Rencontre cordiale entre Barack Obama et Benjamin Nétanyahou, en marge de l’Assemblée générale de l’ONU, pour sceller l’accord militaire entre leurs deux pays. Le Premier ministre Nétanyahou invite le président américain à visiter Israël sitôt la fin de son mandat.
22 septembre : Discours du Premier ministre Nétanyahou devant l’Assemblée générale des Nations-Unies. Optimiste et dynamique, il met en avant les succès diplomatiques, politiques, militaires, technologiques d’Israël. S’adressant à Mahmoud Abbas qui s’exprimait peu avant lui, Nétanyahou réaffirme son engagement pour la solution à deux Etats et lui propose de venir s’adresser à la Knesset tandis que lui se présenterait devant le parlement à Ramallah.
25 septembre : A New-York, en marge de l’Assemblée générale des Nations-Unies, Benjamin Nétanyahou rencontre les deux candidats à la présidence américaine, Donald Trump et Hillary Clinton. Le candidat républicain promet, une fois élu, de reconnaître Jérusalem comme capitale de l’Etat juif.
28 septembre : Mort de Shimon Pérès. Le 9e président de l’Etat d’Israël, deux fois Premier Ministre et Prix Nobel de la Paix est mort à Tel-Aviv, où il était hospitalisé depuis deux semaines suite à un AVC. Figure historique, il a au cours de six décennies de vie politique, marqué de son empreinte le cours de l’Etat juif. « Aujourd’hui est le premier jour de l’Histoire de l’Etat d’Israël sans Shimon Pérès », a déclaré Benjamin Nétanyahou.
13 octobre : L’UNESCO, sur proposition de la délégation palestinienne, vote une résolution niant les liens entre les Juifs et le Mont du Temple et présentant tous les édifices religieux de Jérusalem sous leur seul nom arabe. Le texte recueille 24 voix pour, contre 6 (Etats-Unis, Grande-Bretagne, Allemagne, Pays-Bas, Estonie, Lituanie) et 28 abstentions (dont la France). Malgré la réaction de la directrice de l’UNESCO, Irina Bokova, qui prend ses distances avec ce texte scandaleux, et la décision du Mexique de revenir sur son vote, Israël décide, le lendemain, de suspendre ses relations avec l’institution onusienne.
18 octobre : Le Conseil exécutif de l’UNESCO (formé de 58 membres)confirme son vote d’une résolution niant les liens entre le Judaïsme et le mont du Temple. Pour le Premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou, « le théâtre de l’absurde » se poursuit. Il reçoit néanmoins le soutien de son homologue italien Matteo Renzi.
24 octobre : Dans une rare interview au journal palestinien al-Quds, le ministre israélien de la Défense, Avigdor Lieberman, propose directement aux Palestiniens de choisir leur avenir et d’opter pour la paix avec des échanges de territoires. Si le calme revient à Gaza, Israël pourrait l’aider à se reconstruire et en faire un nouveau Singapour ; dans le cas contraire, si le Hamas continue de choisir le terrorisme, la barbarie, et la guerre, ce sera la dernière guerre et le Hamas sera annihilé, prévient Lieberman.
26 octobre : La Commission du patrimoine de l’UNESCO adopte une résolution proposée par le Koweït, le Liban et la Tunisie sur de prétendues « fouilles illégales » israéliennes dans la Vieille Ville de Jérusalem, niant par ailleurs l’histoire trimillénaire des Juifs avec le Mont du Temple. En protestation, Benjamin Nétanyahou décide de rappeler l’Ambassadeur à l’UNESCO pour consultations.
29 octobre-2 novembre : Visite d’Etat du président italien Sergio Mattarella en Israël. L’occasion de rappeler les liens d’amitié entre les deux Etats, en toute transparence. Recevant le président Mattarella à sa résidence, le 2 novembre, le Premier ministre Nétanyahou déclare ainsi qu’Israël a été profondément déçu par l’abstention de l’Italie sur le vote de l’UNESCO, mais est ravi par sa promesse que cela ne se reproduira plus.
8 novembre : Donald Trump est élu 45e président des Etats-Unis. Le Premier ministre Nétanyahou adresse à ce « véritable ami de l’Etat d’Israël » un message de félicitations pour sa victoire et souligne le « lien inaltérable » entre l’Etat juif et les Etats-Unis. Donald Trump invite aussitôt Benjamin Nétanyahou à le rencontrer à Washington.
9 novembre : Rencontre à Jérusalem entre Benjamin Nétanyahou et le Premier ministre russe, Dimitri Medvedev, auquel il assure sa détermination à éliminer Daesh mais aussi à empêcher le terrorisme iranien de prospérer en Syrie et dans toute la région.
15 novembre : A l’occasion des 25 ans de relations diplomatiques entre l’Inde et Israël, le président israélien Rivlin est accueilli à New Delhi par le Premier ministre Narendra Modi pour une visite d’une semaine. En 2014, Mukherjee était le premier président indien à se rendre dans l’Etat juif.
23-27 novembre : Vague d’incendies dans tout Israël, près de 3 000 hectares de parcs protégés, des villages près de Jérusalem, des quartiers de Haïfa sont ravagés par les flammes. La moitié des incendies serait d’origine criminelle, attisés ensuite par la sécheresse et à un fort vent d’Est. « Chaque flamme causée par un incendie criminel ou une incitation à mettre le feu est un acte de terrorisme, et nous le traiterons comme tel », prévient Benjamin Nétanyahou. Le Premier ministre salue par ailleurs l’extraordinaire solidarité des citoyens après l’évacuation de milliers de personnes, ainsi que les nombreux pays ayant apporté leur aide, dont les Etats-Unis, la Russie, la France, la Grèce, Chypre…
29 novembre : Mahmoud Abbas, âgé de 81 ans, chef de l’Autorité palestinienne, de l’OLP et du Fatah est réélu par un vote unanime à la direction du Fatah pour 5 ans, après avoir réussi à museler ses opposants. Près de deux tiers des Palestiniens souhaitent pourtant sa démission.
1er décembre : Eitan Naeh, le premier Ambassadeur d’Israël depuis 2010 arrive en poste à Ankara, scellant ainsi la réconciliation entre Israël et la Turquie.
7 décembre : Benjamin Nétanyahou décline l’invitation faite par le président français François Hollande de venir assister à Paris à une Conférence internationale censée réactiver le processus de paix israélo-palestinien, et d’y rencontrer Mahmoud Abbas. Seules des négociations directes, sans condition préalable, pourraient contribuer à apporter la paix, réaffirme le Premier ministre israélien.
8 décembre : Israël, la Grèce et Chypre s’engage à former une force multinationale, régionale, de secours et d’urgence contre les incendies et les catastrophes naturelles. Décision est prise lors d’une rencontre trilatérale à Jérusalem entre Benjamin Nétanyahou, le Premier ministre grec Alexis Tsipras et le président chypriote Nicos Anastasiades.
12 décembre : La Déclaration Balfour est « l’une des lettres les plus importantes de l’Histoire », déclare Theresa May, la Premier Ministre britannique, qui promet d’en fêter le centenaire « avec fierté » lors d’un déjeuner organisé par “Les Amis Conservateurs d’Israël”.
Dans la soirée du 12 décembre, les deux premiers avions furtifs F-35 “Adir” sont accueillis sur la base de Nevatim, en Israël. Ils viennent renforcer de manière considérable la supériorité militaire aérienne israélienne.
13-14 décembre : Visite historique du Premier Ministre Benjamin Nétanyahou dans deux pays musulmans d’Asie centrale, le Kazakhstan et l’Azerbaïdjan. A cette occasion, l’Azerbaïdjan révèle que ses achats d’armes à Israël atteignent 5 milliards de dollars.
23 décembre : Le Conseil de sécurité de l’ONU adopte à l’unanimité la Résolution anti-israélienne 2334, grâce à la lâche abstention des Etats-Unis. Le Premier ministre Nétanyahou dénonce une décision « hypocrite » et « honteuse », et prend aussitôt des mesures de rétorsion contre l’Organisation et les Etats ayant voté ce nouveau texte biaisé contre Israël.
28 décembre : Le Secrétaire d’Etat américain, John Kerry, se fend d’un nouveau discours, qualifié de « biaisé » par Benjamin Nétanyahou. « Pendant plus d’une heure, Kerry s’en est pris de manière obsessionnelle aux implantations et n’a presque pas évoqué les racines du conflit – l’opposition palestinienne à un état Juif sous quelques frontières que ce soit », souligne le communiqué du Premier ministre israélien.
2017
2-3 janvier : Visite en Israël du président du Sénat français, Gérard Larcher. Il rencontre notamment le Président Rivlin et le Premier ministre Nétanyahou.
4 janvier : Au terme d’un procès fleuve, la Cour martiale de Tel-Aviv reconnaît le jeune sergent franco-israélien Elor Azaria coupable d’homicide contre un terroriste palestinien, qu’il avait achevé d’une balle dans la tête à Hébron en mars 2016. Le verdict, qui pourrait être assorti d’une peine de 20 ans de prison, provoque un émoi dans l’opinion. 80% des Isréliens appellent à grâcier le soldat, rejoints par de nombreux politiques, dont le Premier ministre Nétanyahou.
8 janvier : Un attentat au camion-bélier fait 4 morts et 13 blessés parmi un groupe de jeunes soldats de Tsahal sur la promenade d’Armon Hanatziv à Jérusalem. Le terrorisme palestinien, originaire de Jérusalem-Est, est un sympathisant de Daesh, révèle le Premier ministre Nétanyahou venu sur les lieux de l’attentat.
15 janvier : La “Conférence pour la Paix au Proche-Orient” se réunit à Paris avec 70 pays, mais en l’absence des deux parties intéressées – Israéliens et Palestiniens. La Grande-Bretagne refuse d’en signer le communiqué final, estimant, à l’instar d’Israël, que le meilleur moyen de parvenir à la paix est « un retour à des négociations bilatérales ».
17 janvier : En visite d’Etat en Israël, le président polonais Andrzej Duda va se recueillir sur la tombe de Yoni Netanyahu, le frère du Premier ministre tombé lors de l’Opération Entebbé. Un marque d’amitié particulièrement éclatante.
20 janvier : Donald Trump investi 45e président des Etats-Unis, le Premier ministre Nétanyahu, qui avait déjà salué l’élection d’un «véritable ami d’Israël», annonce qu’il compte s’entretenir avec lui sur la façon de «contrer la menace» que constitue le régime iranien, qui souhaite «la destruction d’Israël». Deux jours plus tard, ils auront un entretien téléphonique «très chaleureux» sur «la paix et la sécurité, l’accord nucléaire iranien, le processus de paix avec les Palestiniens et d’autres sujets.»
6 février : Première rencontre entre Benjamin Nétanyahou et Theresa May au 10, Downing Street. «Nous n’abandonnerons jamais nos rêves de paix» avec les Palestiniens, déclare le Premier ministre israélien à son homologue britannique, tout en soulignant que l’urgence est pour Israël, le Royaume-Uni et les Etats-Unis de s’unir contre les agressions de l’Iran.
7-8 février : Recevant le Premier ministre belge Charles Michel à Jérusalem, le 7 février, Benjamin Nétanyahou lui demande de geler les paiements versés par la Belgique aux associations anti-Israël. Le lendemain, suite à la rencontre de Michel avec des responsables des ONG anti-israéliennes Breaking the Silence et B’Tselem, Nétanyahou convoque l’Ambassadeur de Belgique pour le réprimander.
13-16 février : Déplacement de Benjamin Nétanyahou à Washington à l’invitation du président américain. Lors de leur rencontre chaleureuse à la Maison Blanche, en compagnie des deux Premières Dames, le 15 février, le Premier ministre israélien déclare qu’ «il n’y a pas de plus grand soutien au peuple juif et à l’Etat juif que Donald Trump». L’hôte de la Maison Blanche assure qu’il ne cherchera pas à imposer la solution des deux Etats, qu’il se battra aux côtés de l’Etat juif contre le terrorisme.
20-21 février : Visite historique de Benjamin Nétanyahou à Singapour, où il évoque notamment le renforcement de la coopération technologique et militaire entre Israël et la Cité-Etat.
22-25 février : L’Australie accueille Benjamin Nétanyahou pour une visite historique de quatre jours. C’est la première fois qu’un Premier ministre israélien se rend sur l’île-continent. Reçu en grande pompe par son homologue australien Malcolm Turnbull, sans doute l’un des meilleurs alliés de l’Etat juif, Nétanyahou signe avec lui une série d’accords bilatéraux, qui devraient notamment permettre de tripler les échanges commerciaux.
28 février : Publication du rapport du Contrôleur d’Etat sur l’Opération “Bordure protectrice” de 2014 dans la bande de Gaza, qui accable les responsables militaires et politiques, notamment en montrant combien la menace des tunnels d’attaque du Hamas a été sous-estimée.
8 mars : En visite en Israël, le ministre des Affaires étrangères britannique, Boris Johnson, déclare lors d’une conférence de presse, aux côtés du Premier ministre Benjamin Nétanyahou, que le Royaume-Uni est «un soutien fort» de l’Etat juif. Il renouvelle également son attachement à la solution à deux Etats.
13-16 mars : Tournée en Israël, dans les Territoires et en Jordanie de Jason Greenblatt, l’envoyé du président Donald Trump pour les négociations internationales. Après s’être entretenu cinq heures durant, le 13 mars, avec Benjamin Nétanyahou, l’avocat s’est rendu à Ramallah auprès de Mahmoud Abbas puis à Amman pour rendre visite au roi Abdallah. De retour à Jérusale, le 16 mars, il discute à nouveau avec le Premier ministre Nétanyahou des opportunités de paix entre Israël et ses voisins.
19-22 mars : A l’occasion du 25e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la Chine et Israël, Benjamin Nétanyahou effectue une visite d’Etat de trois jours dans l’Empire du Milieu, marquée du sceau des échanges économiques. Le Premier ministre israélien est accompagné d’une centaine de chefs d’entreprises.
21 mars : Visite d’Etat du président d’Israël, Reuven Rivlin, au Viêtnam.
21 avril : Le chef du Pentagone, James Mattis, en tournée au Moyen-Orient, vient à Jérusalem s’entretenir avec Benjamin Nétanyahou. Leurs discussions portent notamment sur la menace iranienne et la guerre en Syrie.
24 avril : A la cérémonie de clôture de Yom HaShoah, le président Reuven Rivlin fustige le «nouveau négationnisme» de Marine Le Pen, la candidate Front national arrivée au second tour des élections présidentielles, qui a nié la responsabilité de la France dans la rafle du Vél d’Hiv.
2 mai : Israël célèbre le 69ième anniversaire de son indépendance, plus fort et confiant que jamais. Selonun sondage de l’Université de Tel Aviv et de l’Institut israélien pour la démocratie, 71% des Israéliens sont optimistes pour l’avenir et une très large majorité se déclarent fiers de vivre en Israël (86% des Juifs Israéliens et 51% des Arabes israéliens).
3 mai : Suite à une nouvelle résolution absurde de l’UNESCO niant les lines entre le peuple israélien et Jérusalem – adoptée le jour même de la fête d’Indépendance d’Israël – le Premier ministre Nétanyahou décide de couper des fonds à l’organisme onusien.
16 mai : Maître David Friedman, grand ami de l’Etat juif, nommé par le président Trump comme Ambassadeur des Etats-Unis en Israël, remet ses lettres de créance au président Rivlin. Il est ensuite reçu par Benjamin Nétanyahou dans sa résidence de Jérusalem, « capitale éternelle et indivisible du peuple juif ».
22-23 mai : Visite historique du président Donald Trump en Israël. Pour la première fois, un président américain en exercice se rend au Kotel, le Mur occidental. Trump multiplie les gestes d’amitié et de solidarité à l’égard du peuple juif et de l’Etat d’Israël lors de sa visite très respectueuse à Yad Vashem ou pendant son discours au Musée d’Israël, où il assure être à jamais lié à l’Etat juif. Le président des Etats-Unis dessine une nouvelle donne géopolitique au Moyen-Orient en renforcant l’alliance israélo-américaine au lendemain d’un sommet de Ryad avec une quarantaine de chefs arabo-musulmans qui a redonné à l’Arabie saoudite un rôle majeur dans le combat contre l’étendard chiite. Son amitié personnelle éloquente et chaleureuse avec le Premier ministre Benjamin Nétanyahou est la marque d’une nouvelle ère dans la région. « L’Amérique est de retour !»
4 juin : Benjamin Nétanyahou participe au sommet de la Conférence économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) à Monrovia, au Libéria. C’est la première fois que cette conférence se tient en présence d’un chef de gouvernement non-africain. Pour le Premier ministre israélien, c’est le second voyage africain en un an, après sa tournée en juillet 2016 dans le cadre d’un sommet Afrique-Israël. Le sommet de la CEDEAO est l’occasion pour Israël de renouer ses relations avec le Sénégal.
5 juin : Séisme diplomatique au Moyen-Orient : l’Egypte et plusieurs pays du Golfe, emmenés par l’Arabie Saoudite, rompent leurs relations avec le Qatar, accusé de soutenir le terrorisme de Daesh et de vouloir se rapprocher de l’Iran des Ayatollahs. Cette crise intervient peu après la visite de Donald Trump à Riyad, au cours de laquelle il a exorté les pays musulmans à se débarrasser des terroristes et à faire front commun contre l’Iran.
7-9 juin : Visite en Israël de l’Ambassadrice américaine aux Nations-Unies, Nikki Haley. Grande amie d’Israël et du peuple juif, favorable au transfert de l’Ambassade américaine dans la capitale, Jérusalem, Haley commence son voyage par un recueillement au Kotel, avant d’entamer un périple de la frontière israélienne avec la bande de Gaza, où elle visite des tunnels terroristes du Hamas, jusqu’au nord du pays, dans un kibboutz face au Liban. Lors de sa rencontre à Jérusalem avec le Premier Ministre Benjamin Nétanyahou, l’Ambassadrice américaine se déclare résolue à renverser la résolution anti-israélienne 2334, votée par l’Administration Obama. Nétanyahou lui demande également de revoir l’existence de l’UNRWA, notamment après la découverte d’un tunnel terroriste du Hamas qui passait sous une école de l’agence onusienne dans la bande de Gaza.
14 juin : A l’occasion du sommet trilatéral annuel entre les dirigeants israélien, grec et chypriote, Benjamin Nétanyahou se rend à Thessalonique.
16 juin : Attentat meurtrier à Jérusalem. Hadas Malka, garde-frontière de 23 ans, est tuée dans une attaque au couteau dans la Vieille Ville, tandis qu’une attaque à l’arme automatique quasi-simultanée fait quatre blessés. Les trois terroristes palestiniens sont neutralisés. Daesh revendique pour la première fois l’attentat dans un communiqué officiel, mais le Hamas lui dispute aussitôt la paternité du crime.
30 juin : Disparition de Simone Veil, à l’âge de 89 ans. Survivante des camps de la mort, où ont péri ses parents et son petit frère, humaniste engagée dans les combats pour les droits des femmes, grande figure politique du centre-droit, devenue la première femme présidente du Parlement européen, cette femme d’exception, longtemps personnalité préférée des Français, incarnait, a souligné Benjamin Nétanyahou, « le devoir de mémoire ainsi que celui de veiller à ce que les événements de la Shoah ne se répètent jamais ». Elle entrera au Panthéon.
1er juillet : Benjamin Nétanyahou assiste à la cérémonie organisée à Strasbourg en hommage à l’ancien chancelier allemand Helmut Kohl, disparu le 16 juin à l’âge de 87 ans. Le Premier ministre israélien salue « un grand leader, ami de l’Etat d’Israël et un ami personnel ».
4-6 juillet : Visite historique du Premier ministre indien, Narendra Modi, à l’occasion de la célébration des 25 ans des relations diplomatiques bilatérales. Pour la première fois, un chef de gouvernement indien se rend en Israël. Son programme de trois jours comprend des visites à Jérusalem, Tel-Aviv et Haïfa. Fait notable, Modi, très proche de l’Etat juif, décide de ne pas mettre les pieds dans les Territoires.
14 juillet : Deux policiers israéliens, d’origine druze, sont abattus à l’entrée du Mont du Temple par deux terroristes arabes israéliens qui avaient fait entrer des armes automatiques à l’intérieur de la mosquée al-Aqsa. Ayant fui à nouveau à l’intérieur de l’enceinte, les terroristes sont neutralisés sur l’esplanade.
16 juillet : Benjamin Nétanyahou en visite officielle à Paris sur l’invitation du président Emmanuel Macron, à l’occasion de la commémoration des 75 ans de la rafle du Vél d’Hiv. Le Premier ministre israélien souligne « l’amitié ancienne et profonde » entre Israël et la France et rend hommage aux victimes de la Shoah déportées par la France de Vichy, mais également aux Français Justes parmi les Nations qui ont fait preuve de courage en sauvant leurs compatriotes juifs. Dans un discours tout aussi poignant, le président français souligne la culpabilité de la France dans la rafle. Il insiste par ailleurs avec vigueur : « Nous ne céderons rien sur l’antisionisme, forme réinventée de l’antisémitisme ». Les deux leaders échangent ensuite longuement lors d’une réunion de travail, sur le conflit israélo-arabe, l’expansion iranienne, la menace du Hezbollah ou encore la crise syrienne. Emmanuel Macron annonce en conférence de presse accepter l’invitation de Benjamin Nétanyahou à se rendre dans les prochains mois en Israël afin de renforcer la relation bilatérale sur les plans économique, scientifique, technologique et culturel.
Rencontre entre Benjamin Nétanyahou et Emmanuel Macron à Paris, le 16 juillet 2017 (photos GPO)
18-20 juillet : Visite d’Etat de Benjamin Nétanyahou en Hongrie, la première d’un leader israélien depuis la chute du Mur en 1989. Le Premier ministre est reçu en grandes pompe par son homologue hongrois, Vikor Orban, avec lequel il échange notamment sur les questions politiques et de lutte antiterroriste. Le 20 juillet, ils participent tous deux au forum économique dit de Visegrad, qui réunit également les Premiers ministres tchèque, polonais et slovaque.
21 juillet : A Jérusalem, des émeutes palestiniennes pour protester contre la mise en place de portiques de sécurité à l’entrée du Mont du Temple, suite à l’assassinat de deux policiers, font trois morts. Dans la soirée, un terroriste palestinien s’introduit dans une maison israélienne à Halamish, près de Ramallah, et y décime la famille Salomon, réunie au dîner de shabbat pour célébrer la naissance de leur petit-fils. Yosef Salomon (70 ans) et ses enfants Elad et Chaya (respectivement 30 et 40 ans) sont sauvagement assassinés à coups de couteau. La grand-mère est grièvement blessée tandis que les petits-enfants échappent au massacre en trouvant refuge dans une pièce de la maison.
1er août : Succès pour le lancement du satellite franco-israélien “Vénus”. Fruit d’une collaboration de 12 ans entre les équipes du Centre d’études spatiales français (CNES) et de l’Agence spatiale israélienne (ISA), le microsatellite doit permettre de lutter contre le réchauffement climatique en renseignant sur l’évolution des sols.
7 août : Après 50 ans sans relations diplomatiques officielles, la Guinée présente un Ambassadeur en Israël, Amara Camara. Le même jour, le président d’Israël Reuven Rivlin reçoit les lettres de créance du nouvel Ambassadeur du Sénégal, Talla Fall. « Israël fut le premier pays à reconnaître l’indépendance du Sénégal », rappelle l’Ambassadeur Fall, venu à Jérusalem « en ami ».
7-8 août : Le président togolais Faure Gnassingbé est en visite en Israël, en prévision du sommet Israël-Afrique organisé par le Togo en Octobre 2017. « Je rêve du retour d’Israël en Afrique et du retour de l’Afrique en Israël », déclare Gnassingbé lors d’un de ses entretiens avec le premier ministre Benjamin Nétanyahou. En septembre, on apprend que le sommet est reporté à une date ultérieure du fait de l’opposition de certains pays africains, emmenés par le Maroc.
9 août : Au terme d’un procès-fleuve d’un an et demi, le soldat franco-israélien Elor Azaria entre en prison pour y purger sa peine de 18 mois pour homicide involontaire sur un terroriste palestinien déjà neutralisé.
23 août : Le Premier ministre israélien, Benjamin Nétanyahou, reçu par le président russe Vladimir Poutine à Sotchi, en Russie, exprime l’inquiétude d’ïsraël sur le rôle croissant de l’Iran au Moyen-Orient et l’éventualité qu’il prenne pied en Syrie dans les endroits où l’Etat islamique est en déroute. « Nous ne pouvons oublier une seule minute que l’Iran menace chaque jour d’anéantir Israël », explique Nétanyahou, en soulignant combien le but du régime des Ayatollahs est d’« armer des organisations terroristes et de parrainer et de susciter le terrorisme ».
24 août : Une délégation américaine emmenée par Jared Kushner, conseiller spécial et gendre du président Trump, se rend en Israël pour rencontrer Benjamin Nétanyahou , puis Mahmoud Abbas, dans le cadre de la relance du processus de paix israélo-palestinien.
27 août : Arrivée à Jérusalem du Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, pour une visite de trois jours en Israël et dans les Territoires.
5-7 septembre : Inauguration du mémorial en hommage aux 11 athlètes israéliens assassinés par un commando palestinien lors des JO de Munich, en 1972, en présence du président d’Israël Reuven Rivlin et de son homologue allemand, Frank Walter Steinmeier. Le président Rivlin poursuit sa visite d’Etat en Allemagne en se rendant au camp de concentration de Dachau. Le 7 septembre, il rencontre la chancelière Angela Merkel.
11-15 septembre : Benjamin Nétanyahou effectue une tournée historique, la première jamais réalisée par un Premier ministre israélien en Amérique latine : Argentine (11-13 septembre) où il rencontre également le président du Paraguay, Colombie (13 septembre) et Mexique (14-15 septembre).
18 septembre : Rencontre à New York entre Benjamin Nétanyahou, le président américain Donald Trump et son homologue français Emmanuel Macron, en vue d’une rediscussion du traité nucléaire iranien.
26 septembre : Emotion en Israël après l’attentat à l’arme automatique à l’entrée de Har Hadar, un village près de Jérusalem, renommé pour sa tranquillité et son vivre-ensemble. Le terroriste, un employé palestinien de l’implantation, tue froidement trois gardes israéliens, dont un Arabe Israélien originaire d’Abou Gosh.
12 octobre : Après 10 ans de querelles souvent sanglantes, le Hamas et le Fatah signent un accord de réconciliation au Caire, en vertu duquel le Hamas doit transférer avant le 1er décembre toutes ses responsabilité dans la bande de Gaza à l’Autorité palestinienne, présidée par Mahmoud Abbas, par ailleurs président du Fatah. Reste à régler la question du désarmement du Hamas, particulièrement inquiétante, le groupe étant classé comme terroriste par Israël mais également par les Etats-Unis et l’Union européenne.
12 octobre : Les Etats-Unis et Israël quittent l’UNESCO, accusant l’Organisation d’être anti-israélienne. Le lendemain, la Française Audrey Azoulay est élue nouvelle directrice générale face à un candidat qatari, notoirement antisémite.
13 octobre : Le président américain Trump annonce décertifier l’accord nucléaire iranien, une décision courageuse saluée par le Premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou. S’ouvre une période de 60 jours, durant laquelle le Congrès américain doit décider de rétablir ou non des sanctions contre le régime terroriste des Ayatollahs.
30 octobre : Tsahal détruit un tunnel d’attaque du Jihad islamique en territoire israélien. 12 terroristes trouvent la mort dans l’explosion. Face au Hamas qui réclame cinq corps, Israël demande la libération de deux Israéliens toujours détenus dans la bande de Gaza et la restitution des corps des soldats Oron Shaul et Hadar Goldin, tués lors de l’opération Bordure protectrice.
2-5 novembre : Visite de Benjamin Nétanyahou à Londres pour commémorer le centenaire de la Déclaration Balfour, « célébré avec fierté » par son homologue Thérésa May. A cette occasion, le Premier ministre israélien rencontre de nombreux responsables politiques britanniques et des membres de la communauté juive.
5-8 novembre : A l’occasion du 30e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques avec l’Espagne, le président israélien Reuven Rivlin et la Première Dame y effectuent une visite d’Etat. Ils sont notamment reçus le 7 novembre pour une réception officielle d’Etat au Palacio de Oriente à Madrid par le Roi Felipe VI.
13 novembre : « Israël agira en Syrie selon ses propres intérêts et ses exigences de sécurité », prévient le Premier ministre Nétanyahou, qui veut convaincre Washington et Moscou de tenir l’Iran à distance. Israël souhaite notamment la création d’une zone tampon de 50 km de large le long de sa frontière, d’où les Iraniens et leurs milices allliées seraient exclus, l’accord conclu quelques jours plus tôt entre Américains, Russes et Jordaniens, qui prévoit l’expulsion des milices iraniennes de la zone frontalière, étant jugé insuffisant.
28 novembre : Invité à la cérémonie d’investiture du président kényan Uhuru Kenyatta, le Premier ministre Benjamin Nétanyahou rencontre onze chefs d’Etat africains, renforçant encore les liens de plus en plus étroits entre Israël et le continent africain. Israël annonce à cette occasion l’ouverture d’une Ambassade au Rwanda.
6 décembre : Jour historique en Israël. Les Etats-Unis, par la voix du président américain Donald Trump, reconnaissent Jérusalem comme la capitale d’Israël et prévoient le transfert prochain de l’Ambassade américaine de Tel-Aviv vers la capitale éternelle et indivisible du peuple juif. Quelques heurts éclatent à Jérusalem et dans les Territoires, mais beaucoup moins qu’attendus par les chancelleries arabes et européennes.
10 décembre : Le Premier ministre Benjamin Nétanyahou déjeune à l’Elysée en compagnie du président Macron. Au menu de leur entretien : la crise libanaise, la menace iranienne mais aussi l’excellente relation bilatérale entre la France et Israël.
25 décembre : Le Guatemala décide le transfert de son Ambassade de Tel-Aviv à Jérusalem, capitale de l’Etat juif. C’est le premier pays à l’annoncer officiellement suite à l’annonce historique du président américain Donald Trump.
2018
14-19 janvier : Benjamin Nétanyahou et son épouse Sara sont accueillis à New Delhi par le président indien Modi ; c’est la première visite d’un Premier ministre israélien en Inde depuis 15 ans. Une importante délégation commerciale composée de 130 hommes d’affaires participe à ce voyage officiel de 6 jours, visant à raffermir les relations commerciales, notamment dans les domaines de l’eau, l’agriculture, l’énergie, la culture, l’innovation et la défense.
21 janvier : Arrivée en Israël du vice-président américain Mike Pence. Moins de deux moins après la déclaration historique de Trump sur Jérusalem, capitale éternelle d’Israël, et le transfert de l’ambassade américaine annoncé avant la fin 2019, son voyage prévoit notamment une visite au Kotel, au mémorial de la Shoah à Yad Vashem ainsi qu’une allocution devant la Knesset. Dans le cadre de sa tournée au Proche-Orient, Pence se rend également au Caire et à Amman.
24-25 janvier : Au forum économique mondial de Davos, Benjamin Nétanyahou appelle notamment à la révision de l’accord nucléaire iranien et assure aux nombreux leaders politiques qu’il rencontre – de Donald Trump à Emmanuel Macron, en passant par Angela Merkel ou Justin Trudeau – qu’Israël ne permettra pas à l’Iran d’établir des bases militaires en Syrie.
29 janvier : Benjamin Nétanyahou reçu au Kremlin par Vladimir Poutine. Avant d’évoquer les grands sujets de l’actualité brûlante, notamment la question de la présence iranienne en Syrie, qu’Israël ne peut tolérer, les deux hommes assistent ensemble à d’une cérémonie d’hommage aux victimes de la Shoah au Musée juif et centre de tolérance à Moscou.
30 janvier : Disparition de Haïm Gouri, le « poète national d’Israël », à l’âge de 94 ans. Passionnément sioniste, il avait célébré la génération du Palmach et combattu lui-même pendant la guerre d’Indépendance, celles des Six Jours en 1967 et de Kippour en 1973. Poète, écrivain, journaliste, auteur de documentaires, il avait reçu en 1988 le prestigieux prix d’Israël.
10 février : Pour la première fois, l’Iran envoie directement un drone sophistiqué et furtif pour filmer des installations sensibles israéliennes. Il est abattu sur le champ en provoquant par la suite des tirs de la DCA syrienne et la chute d’un avion de combat F-16 israélien. Les deux pilotes parviennent heureusement à s’éjecter sur le sol israélien. En riposte, Israël attaque 12 cibles militaires en Syrie, dont quatre cibles iraniennes, détruisant une grande partie de la défense anti-aérienne syrienne dans une des plus grandes opérations aériennes menées par Tsahal depuis 1982.
16-18 février : A la Conférence internationale de Munich sur la Sécurité, qui réunit près de 600 décideurs politiques et militaires, dont une vingtaine de chefs d’Etat ou de gouvernement, le Premier ministre israélien réaffirme les lignes rouges israéliennes et sa détermination à empêcher l’Iran de s’implanter durablement en Syrie et au Liban. S’adressant depuis la tribune de la Conférence, le 18 février, à Mohammad Javad Zarif, le ministre des Affaires étrangères iranien, Nétanyahou brandit un morceau du drone iranien abattu au dessus d’Israël, une semaine plus tôt : «Vous le reconnaissez ? Vous devriez, c’est le vôtre. Ne testez pas la détermination d’Israël.»
23 février : Donald Trump annonce accélérer le transfert de l’ambassade américaine à Jérusalem afin qu’il coïncide avec le 70e anniversaire de l’Etat d’Israël, le 14 mai selon la date civile. «C’est un grand moment pour Israël, déclare Benjamin Nétanyahou. Les célébrations de notre fête de l’Indépendance en seront encore plus heureuses.»
5 mars : Benjamin Nétanyahou est accueilli par Donald Trump à la Maison Blanche, en marge de la grande conférence annuelle de l’AIPAC. C’est la première fois que le Premier ministre israélien et le président américain se rencontrent depuis l’annonce par ce dernier de la reconnaissance de Jérusalem comme capitale de l’Etat d’Israël. Les deux dirigeants évoquent la question du transfert de l’Ambassade américaine à Jérusalem, ainsi que de la menace de l’Iran. « Nous devons arrêter ce pays qui chante “mort à Israël, mort à l’Amérique” », déclare Benjamin Nétanyahou.
13 mars : En visite à Gaza, le Premier ministre palestinien Rami Hamdallah réchappe à un attentat à la bombe contre son convoi. Aucune revendication.
21 mars : Israël reconnaît officiellement avoir attaqué en 2007 un réacteur nucléaire, construit avec l’aide de la Corée du Nord, en Syrie, dans la zone de Deir ez-Zorqui fut ensuite occupée par Daesh.
26 mars : Rencontre entre Benjamin Nétanyahou et le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, à Jérusalem. « C’est le signe d’une profonde amitié. C’est le signe d’une volonté d’action en commun. C’est le signe aussi que nos combats fondamentaux sont les mêmes : à la fois le combat contre le terrorisme, à la fois le combat contre l’antisémitisme, et à la fois le combat pour la sécurité de la région », déclare le chef de la diplomatie française.
30 mars : Lancement de la « Grande Marche du retour », une campagne inspirée, organisée, et financée par le Hamas et la confrérie des Frères musulmans dans le but de mobiliser tous les Palestiniens du monde pour les encourager à manifester leur colère jusqu’à la Nakba, la “catastrophe” que représente pour eux le jour anniversaire de l’indépendance de l’Etat d’Israël. Dès le premier week-end, des milliers d’émeutiers déchaînés se lancent contre la barrière de sécurité, malgré les avertissements de Tsahal d’empêcher quiconque tentera de violer la souveraineté territoriale d’Israël. 17 morts sont à déplorer chez les Palestiniens – la majorité étant des membres revendiqués du Hamas et d’autres organisations islamistes de Gaza. Les manifestations se poursuivent chaque vendredi selon des ordres différents – la “journée des pneus brûlés”, le “vendredi des drapeaux” – mais en perdant de leur intensité.
Nuit du 13 au 14 avril : Les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne décident de frapper les installations chimiques du régime de Bacahr el-Assad suite à l’attaque chimique létale perpétrée contre les civils du quartier de Douma le 7 avril. Les bombardements, limités et ciblés, détruisent, sans faire de victimes, trois sites du programme chimique clandestin syrien : le premier dans le quartier de Barzeh, près de Damas ; les deux autres dans la région de Homs au centre de la Syrie. Le Premier ministre israélien, Benjamin Nétanyahou, informé à l’avance des frappes, affirme son « soutien total » à l’opération alliée.
15 avril : Tsahal annonce avoir détruit « le plus profond et le plus long » tunnel terroriste du Hamas entre le nord de la bande de Gaza et Israël, où il pénétrait sur plusieurs mètres au niveau de la localité de Nahal Oz.
18 avril : Israël célèbre le 70e anniversaire de son indépendance en grande pompe. La cérémonie d’allumage des flambeaux, organisée sur le mont Herzl à Jérusalem, présente un extraordinaire spectacle dédié au miracle de la renaissance de l’Etat juif et à ses bâtisseurs. « Les autres nations qui ont fait face à un exil se sont effondrées – mais seul le peuple juif a refusé de disparaître. Il n’a jamais abandonné le rêve de retourner à Sion », a souligné le Premier ministre, en vantant la start-up nation, sa vitalité démocratique et la force de Tsahal. « Aujourd’hui aussi, il y a ceux qui veulent éteindre la lumière. Je le promets, cela n’arrivera pas parce que notre lumière surmontera toujours leurs ténèbres», a assuré Benjamin Nétanyahou.
30 avril : Lors d’une conférence de presse en direct de la Kyria, le siège du ministère israélien de la Défense, Benjamin Nétanyahou révèle au monde les archives du programme nucléaire iranien ultra-secret, qui ont été découvertes par le Mossad dans un entrepôt de Téhéran, et ramenées en Israël. Ce sont en tout 550 000 documents, 186 CD et des milliers de dossiers – soit une demi-tonne d’archives. Preuve est faite que l’Iran a dupé le monde entier pendant des années sur la poursuite de son programme nucléaire. « l’Iran a menti, et l’Iran continue de mentir », déclare le Premier ministre israélien en mettant en garde sur les intentions malhonnêtes, hégémoniques et belliqueuses du régime des Ayatollahs.
8 mai : Le président américain Donald Trump annonce la sortie définitive des Etats-Unis de l’accord nucléaire iranien, notamment après que preuve a été faite par Israël que l’Iran avait cherché et cherchait toujours à se doter de la bombe. Le Premier ministre israélien, Benjamin Nétanyahou, remercie le président américain et annonce publiquement son « soutien total à cette décision courageuse».
10 mai : Dans la nuit du 9 au 10 mai, l’Iran lance une vingtaine de roquettes contre des avant-postes israéliens sur les hauteurs du Golan. Tsahal les intercepte toutes et mène, en représailles, une des plus grandes opérations aériennes de ces 40 dernières années contre la Syrie en visant pas moins de 50 cibles militaires. L’essentiel des infrastructures iraniennes en Syrie est anéanti.
14 mai : En ce jour anniversaire des 70 ans de l’Etat d’Israël (selon le calendrier grégorien) et du 70ième anniversaire de la reconnaissance américaine de l’Etat juif, les Etats-Unis d’Amérique inaugurent leur ambassade à Jérusalem. Décidé par le président Donald Trump le 6 décembre 2017, ce geste diplomatique extrêmement fort, qui était une promesse de campagne du candidat républicain, scelle l’amitié et l’alliance profondes entre Washington et Jérusalem. Accueillant la délégation officielle américaine dirigée par Ivanka Trump, la fille du président américain, et son époux Jared Kushner, conseiller spécial de la Maison Blanche pour le Proche-Orient, le Premier Ministre israélien Benjamin Nétanyahou appelle tous les pays à transférer leur Ambassade dans la capitale éternelle et indivisible du peuple juif, Jérusalem.
14-15 mai : Après avoir intensifié les démonstrations de force contre la frontière avec Israël le jour de l’inauguration de l’Ambassade américaine à Jérusalem, le Hamas baisse le ton le 15 mai, censé être le point culminant de sa “Grande marche du retour” pour conquérir Israël et y mener des attentats. Un de ses cadres reconnait que la plupart des soi-disant manifestants pacifistes neutralisés par Tsahal alors qu’ils tentaient de s’infiltrer en Israël, étaient en réalité des militants de sa branche armée terroriste.
16 mai : Le Guatemala inaugure officiellement son Ambassade à Jérusalem. Le président Jimmy Moralès, très proche d’Israël, avait officiellement reconnu Jérusalem comme la capitale de l’Etat juif le 24 décembre 2017, moins de vingt jours après l’annonce de Donald Trump.
21 mai : Le Paraguay est le troisième Etat à transférer son Ambassade à Jérusalem en une semaine. L’inauguration a lieu en grande pompe en présence du président Horacio Cartes et du Premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou.
4-6 juin : Tournée diplomatique européenne de Benjamin Nétanyahou. Le Premier ministre israélien rencontre successivement Angela Merkel, Emmanuel Macron et Theresa May pour sensibiliser à la menace nucléaire iranienne, mais également aux dangers du programme balistique dela première fois qu’un membre de la famille royale britannique se rend en visite dans l’Etat juif. Le pris Ayatollahs et de leur volonté expansionniste au Moyen-Orient.
5 juin : Rencontre entre Benjamin Nétanyahou et Emmanuel Macron à Paris à l’occasion du lancement de la Saison croisée France-Israël, pendant laquelle sont présentées plus de 250 manifestations culturelles et technologiques, signe de l’amitié et de l’alliance historiques entre les deux pays.
19 juin : Le président Donald Trump décide de retirer les Etats-Unis du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU pour protester contre leur position biaisée sur Israël. « Cinq résolutions ont été votées contre l’Etat juif. C’est plus que toutes les résolutions confondues contre la Corée du Nord, l’Iran et la Syrie », a expliqué l’Ambassadrice américaine Nikki Haley.
25-29 juin : Voyage du prince William en Israël. Pour la première fois, un membre de la famille royale britannique se rend en visite dans l’Etat juif. Le jeune prince débute son voyage par un recueillement au mémorial de la Shoah à Yad Vashem. Résolument basée sur les nouvelles technologies et les projets de coexistence pacifique, avec notamment des rencontres à Tel-Aviv ou Jérusalem , la visite du duc de Cambridge est ponctuée par un important entretien en tête-à-tête avec le Premier ministre Benjamin Nétanyahou. Son voyage s’achève par un moment tout à fait exceptionnel au mur occidental puis une halte au mont des Oliviers sur la tombe de son arrière-grand-mère paternelle, la princesse Alice, élevée en 1993 au rang de Juste parmi les Nations.
5 juillet : Pluie d’hommages à l’annonce de la mort de Claude Lanzmann, à l’âge de 85 ans. Le réalisateur du monumental Shoah, ou encore de Pourquoi Israël ? et Tsahal, était également journaliste et écrivain. Son oeuvre a « radicalement changé la perspective du monde entier » sur la destruction des Juifs d’Europe, écrit le Président de l’Etat d’Israël, Reuven Rivlin.
5 juillet : Le Mossad annonce avoir retrouvé la montre d’Eli Cohen, le plus célèbre des espions israéliens, qui fut arrêté et pendu en place publique à Damas en 1965 après avoir infiltré pendant près de trois ans les plus hautes sphères du régime syrien, et contribué à la victoire israélienne dans la guerre des Six Jours en 1967. Devenu véritable héros national en Israël, Eli Cohen, dont la dépouille n’a jamais été retrouvée, ne cesse d’être célébré. « Son héritage, son dévouement, sa détermination, son courage et son amour pour la patrie, sont notre héritage », déclare l’actuel chef du Mossad, Yossi Cohen.
La montre-bracelet d’Eli Cohen (photo: GPO)
11 juillet : Le Premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou s’entretient avec le Président russe Vladimir Poutine à Moscou. Au menu de leurs discussions : la guerre en Syrie et la volonté tenace et intangible d’Israël de ne pas accepter la présence de soldats iraniens à sa frontière.
11 et 13 juillet : Par deux fois en trois jours, Tsahal tire un missile Patriot sur un drone venu de Syrie ayant pénétré dans le nord du territoire israélien. Les engins sont abattus.
13-14 juillet : Violente escalade dans la bande de Gaza. Après que plus de 200 roquettes ont été tirées en moins de 24h par le Hamas et les groupes islamiques de la bande de Gaza contre des localités israéliennes, faisant trois blessés parmi les civils israéliens, puis que Tsahal a répliqué, infligeant son « coup le plus dur depuis 2014 » et l’Opération “Bordure protectrice” selon les déclarations du premier ministre Benjamin Nétanyahou, le Hamas accepte finalement un cessez-le-feu.
19 juillet : La Knesset adopte une loi fondamentale définissant Israël comme « État-nation du Peuple Juif dans lequel il réalise son droit naturel, culturel, historique et religieux à l’autodétermination ». « C’est un moment décisif dans les annales du Sionisme et de l’histoire de l’État d’Israël », se félicite le Premier ministre Benjamin Nétanyahou.
20 juillet : Un groupe de soldats de Tsahal est pris pour cible par des snipers palestiniens le long de la frontière avec Gaza. Aviv Levi, un jeune soldat de la brigade Givati âgé de 21 ans, décédera quelques heures plus tard des suites de ses blessures. Il est la première victime israélienne depuis la fin de l’Opération Bordure protectrice en 2014. Tsahal lance en riposte la plus vaste opération de représailles, détruisant 68 positions militaires du Hamas. L’organisation terroriste finit par accepter un cessez-le-feu sans condition.
20-21 juillet : 800 Syriens, membres des Casques blancs, menacés par l’avancée des troupes de Bachar Al Assad, sont évacués dans la nuit avec leurs familles par Tsahal vers Israël, puis vers la Jordanie, où ils trouvent un asile provisoire avant de rejoindre l’Europe et le Canada. Réalisée dans le plus grand secret, cette opération humanitaire sans précédent a été réalisée par Israël à la demande du président américain Donald Trump et du Premier ministre canadien Justin Trudeau, comme le révélera Benjamin Nétanyahou dans une allocution vidéo.
23 juillet : Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a rencontre à Jérusalem le Premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou pour discuter de la guerre en Syrie et de l’Iran.
24 juillet : Israël abat un avion de chasse syrien qui avait violé son espace aérien. Damas nie.
15 août : Le Premier ministre israélien présente pour la première fois en cabinet restreint de Sécurité son plan de Défense nationale pour l’horizon 2030. C’est la première étape d’une série de réunions et discussions consacrées aux enjeux militaires et aux défis sécuritaires pour l’Etat juif dans les mois à venir. « La combinaison de notre puissance militaire et de notre puissance économique augmentera encore davantage la valeur d’Israël face aux autre pays et entraînera par là un renforcement de notre poids politique dans le monde » déclare Benjamin Nétanyahou.
15 août : Réouverture du passage de Kerem Shalom entre Gaza et Israël après une période de relatif calme.
17 août : Nouvelles tensions à la frontière entre Gaza et Israël. Le Hamas redouble de provocation en envoyant ses sbires contre les forces de Tsahal. Des engins incendiaires provoquent de nouveaux incendies dans les champs d’agriculteurs israéliens.
23-26 août : Voyage de Benjamin Nétanyahou en Lituanie. C’est la première visite d’un chef de gouvernement israélien dans ce pays. « Je souhaite parvenir à un équilibre dans les relations pas toujours amicales de l’Union européenne envers Israël afin d’entretenir des relations plus justes », explique le Premier ministre.
27 août : Israël rouvre le passage d’Erez avec Gaza après une période de relatif calme.
2 septembre : Mettant ses menaces à exécution, Donald Trump annonce ne plus financer l’agence de l’ONU pour les réfugiés parisiens (UNRWA).
3-5 septembre : Visite historique de Rodrigo Duterte à Jérusalem ; une première pour un président philippin depuis l’établissement des relations diplomatiques entre les deux pays, il y a 60 ans.
5 septembre : Tsahal annonce la fermeture du point de passage d’Erez après qu’une centaine d’émeutiers palestiniens de Gaza ont détruit une partie des infrastructures.
9 septembre : Alors que l’Etat juif entre dans l’année 5779 du calendrier hébraïque, le bureau des Statistiques révèle que la population israélienne s’élève dorénavant à 8,9 millions de personnes, dont 74,4% de Juifs. On dénombre environ 14,7 millions de Juifs dans le monde ; 8,1 millions vivent en diaspora : notamment aux Etats-Unis (5,7 millions), en France (453 000), au Canada (391 000) et au Royaume-Uni (290 000).
10 septembre : Washington annonce la fermeture du bureau de l’OLP à Washington, pour protester contre le refus des dirigeants palestiniens de rétablir un dialogue avec les Américains. Selon l’Administration Trump, il n’y a pas d’autre solution que des négociations directes entre les deux parties, sans condition préalable, ce envers quoi les dirigeants de l’OLP refusent toujours de s’engager.
17 septembre : Un avion militaire russe Il-20 avec à son bord 15 membres d’équipage est abattu par erreur par la défense anti-aérienne syrienne visant des appareils israéliens après un raid de l’armée de l’air israélienne sur Lattaquié. Israël exprime ses regrets, mais rejette la faute sur le régime de Bachar al-Assad et ses alliés, les terroristes du Hezbollah agissant pour le compte de l’Iran. Le chef d’état-major de l’armée de l’air, Amikam Norkin, se rend lui-même à Moscou pour présenter des documents irréfutables.
27 septembre : A la tribune de la 73e Assemblée générale de l’ONU, où il prononce l’un de ses plus vibrants discours, le Premier ministre Benjamin Nétanyahou accuse l’Iran, preuve à l’appui, d’abriter un site de stockage atomique secret au cœur de sa capitale, Téhéran. « Ce que l’Iran cache, Israël le trouvera », lance-t-il en appelant l’Agence à l’énergie atomique à aller derechef inspecter ce site. Par ailleurs, Nétanyahou présente la preuve irréfutable de l’existence de trois sites de stockage de missiles de pointe disséminés par le Hezbollah autour de l’aéroport international de Beyrouth.
2 octobre : La Russie fait savoir qu’elle a commencé dès le 28 septembre la livraison de missiles S-300 promis à la Syrie, à la suite du crash de son avion Il-20, et ce malgré les mises en garde d’Israël et des Etats-Unis.
7 octobre : Deux Israéliens abattus et un troisième grièvement blessé lors d’une attaque terroriste dans le parc industriel de Barkan, réputé pour être un lieu de cohabitation avec les Palestiniens.
9 octobre : Le Premier ministre Benjamin Nétanyahou reçoit dans ses bureaux à Jérusalem le vice-Premier ministre de Russie, Maxim Akimov, en marge du 15e sommet économique israélo-russe.
22-24 octobre : Le vice-Premier ministre chinois, Whang Qishan, accompagné d’une large délégation de deux ministres et douze vice-ministres, fait une rare visite en Israël, centrée autour du rapprochement bilatéral dans tous les domaines et notamment de la coopération économique.
24 octobre : Première visite en Israël du chef d’Etat-major de l’Azerbaïdjan, pays frontalier de l’Iran hautement stratégique pour l’Etat juif. Najmaddin Sadigov rencontre son homologue israélien, le général Gadi Eizenkot, ainsi que des hauts responsables des forces de défense israéliennes.
Rencontre surprise entre Benjamin Nétanyahou et le sultan d’Oman, Qabus ibn Saïd (photo GPO)
26 octobre : Benjamin Nétanyahou effectue une rare visite à Oman, la première d’un Premier ministre israélien depuis la visite effectuée par Shimon Peres en 1996. Accompagné de son épouse Sara et d’une délégation emmenée notamment par le chef du Mossad, Yossi Cohen, Nétanyahou rencontre longuement le sultan d’Oman, Qabus ibn Saïd, avec lequel il s’entretient de nombreux dossiers géostratégiques et du processus de paix. Au lendemain de leur entrevue, le ministre des Affaires étrangères omanais, Yousef bin Alawi, déclare publiquement lors du Dialogue de Manama sur la sécurité, depuis la capitale bahreïnienne, qu’« Israël doit être accepté comme puissance au Moyen-Orient » et qu’il était temps de lever les obstacles au rapprochement entre l’Etat juif et les Palestiniens.
27 octobre : Un attentat antisémite perpétré par un suprémaciste blanc dans une synagogue de Pittsburgh, durant shabbat, fait 11 morts et de nombreux blessés. C’est le plus grand massacre antisémite de l’histoire moderne américaine. « J’ai le cœur brisé», déclare le Premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou dans une vidéo où il annonce également le départ de son ministre de la Diaspora, Naftali Bennett, sur les lieux de la tragédie.
29 octobre : Pour la première fois de son histoire, Israël participe à un tournoi dans le monde arabe, à Abu Dhabi, sous ses propres couleurs. A cette occasion, la ministre israélienne de la Culture et des Sports, Miri Regev, effectue une visite historique aux Emirats Arabes Unis. Grâce aux victoires en or de Sagi Muki et Or Sasson, le drapeau bleu-blanc est hissé pour la première fois dans une compétition sur le sol arabe tandis que retentit l’Hatikva.
1er novembre : Le président nouvellement élu du Brésil, Jair Bolsonaro, annonce son intention ferme de transférer son ambassade de Tel-Aviv à Jérusalem. C’est le troisième dirigeant après l’Américain Donald Trump et le Guatémaltèque Jimmy Morales, à faire ce geste honorable de reconnaître Jérusalem comme la capitale naturelle et historique de l’Etat juif.
1er – 2 novembre : En voyage en Bulgarie, où il est le premier chef de gouvernement étranger à participer au sommet du groupe de Craiova, aux côtés des dirigeants bulgare, roumain, serbe et grec, Benjamin Nétanyahou déclare : « Nous faisons partie de la même civilisation, une civilisation qui accorde de la valeur à la liberté, à la paix et au progrès, et aujourd’hui, cette civilisation est attaquée – et de manière très violente – par les forces de l’islam militant ».
5 novembre : Donald Trump annonce le rétablissement des sanctions contre l’Iran. Après un premier volet de sanctions mises en place le 6 août, qui touchaient certaines transactions financières, notamment dans le secteur automobile, les Etats-Unis visent le secteur pétrolier iranien. Comme Benjamin Nétanyahou, le président américain veut contraindre l’Iran à renégocier la fin de ses programmes d’énergie nucléaire et de missiles balistiques, et à cesser son soutien aux milices chiites et autres groupes terroristes de la région.
11 novembre : Benjamin Nétanyahou au premier rang des commémorations de l’Armistice de la Première Guerre mondiale organisées par Emmanuel Macron à Paris. En marge des cérémonies, le Premier ministre d’Israël s’entretient avec Donald Trump, Vladimir Poutine, Angela Merkel et de nombreux chefs d’Etat.
13 novembre : Après la mort d’un officier israélien en opération, et une escalade de la violence à Gaza, avec plus de 400 roquettes lancées sur les villes israéliennes autour de la bande de Gaza en 24h, le gouvernement Nétanyahou obtient un cessez-le-feu et l’assurance d’un retour au calme dans le sud d’Israël.
14 novembre : Démission du ministre de la Défense Avigdor Liberman, pour protester contre le cessez-le-feu obtenu à Gaza.
18 novembre : Le Premier ministre Benjamin Nétanyahou maintient sa coalition, malgré les crispations, et annonce endosser pour la première fois la fonction de ministre de la Défense, en remplacement d’Avigdor Liberman.
25 novembre : Visite historique du président tchadien Idriss Déby, alors que le Tchad a rompu ses relations avec Israël au lendemain de la Guerre des Six jours, en 1972. Le chef d’Etat tchadien est reçu par le Premier ministre israélien dans sa résidence à Jérusalem. Benjamin Nétanyahou annonce sa prochaine visite au Tchad pour marquer le rétablissement de leurs relations diplomatiques.
3 décembre : Le Premier ministre Benjamin Nétanyahou se rend à Bruxelles pour rencontrer Mike Pompeo, le secrétaire d’Etat américain. Ce dernier lui confirme « l’attachement de Washington à la sécurité d’Israël et son droit absolu à l’auto-défense », notamment face aux menaces de l’Iran et de sa milice, le Hezbollah.
4 décembre : Tsahal annonce le déclenchement de l’Opération pacifique “Bouclier du Nord” à la frontière avec le Liban pour détruire, à partir du territoire israélien, les tunnels d’attaque creusés par le Hezbollah en vue de mener des opérations terroristes, des enlèvements et de conquérir des parties de la Galilée. Un premier tunnel d’attaque, d’une longueur de 200 mètres sur deux mètres de large, est neutralisé : il partait du sud du village libanais de Kafr Kila pour déboucher en Israël au sud de Metulla.
8 décembre : Tsahal annonce avoir découvert et neutralisé un deuxième tunnel d’attaque du Hezbollah débouchant en territoire israélien. A la suite de cette annonce, le Premier ministre Benjamin Nétanyahou indique que l’opération Bouclier du Nord « en est à ses débuts ». Un troisième tunnel terroriste est neutralisé le 11 décembre.
11-12 décembre : Visite en Israël de Matteo Salvini, vice-Président du Conseil italien et ministre de l’Intérieur. Il rencontre longuement le Premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou et va notamment observer les tunnels terroristes du Hezbollah découverts par Tsahal en Galilée. Lors d’une conférence de presse, Salvini accuse l’Europe de biais anti-israélien.
15 décembre : L’Australie reconnaît Jérusalem-Ouest comme capitale de l’Etat d’Israël. Le Premier ministre australien Scott Morrison annonce également l’ouverture d’un bureau commercial et de défense à Jérusalem, salué par le gouvernement israélien comme « un pas dans la bonne direction ».
16 décembre : Un quatrième tunnel d’attaque du Hezbollah est mis au jour par Tsahal. Israël demande à la FINUL d’opérer la destruction du tunnel terroriste à son embouchure au Liban.
17 décembre : Décès à l’âge de 54 ans de Rona Ramon, la veuve du célèbre astronaute israélien Ilan Ramon, disparu dans l’explosion de la navette Columbia lors de son retour sur Terre en 2003. En 2009, Rona Ramon avait perdu son fils aîné, Asaf, pilote de chasse, tué dans un exercice aérien. Elle fit preuve d’une admirable résilience en créant la Fondation Ramon pour encourager les vocations dans le domaine des sciences et de l’espace. Le Premier ministre Benjamin Nétanyahou lui rend un hommage vibrant : « La vie de Rona fut une tragédie en termes bibliques, mais aussi celle d’un géant de l’esprit en termes bibliques ».
19 décembre : Dans une série de tweets, Donald Trump annonce le retrait des troupes américaines de Syrie (2 000 forces spéciales), assurant que Daesh y avait été vaincu. Cette décision, ancienne promesse de campagne du président américain, ne surprend pas Israël mais l’engage à redoubler d’efforts pour empêcher l’Iran de s’installer en Syrie. Au lendemain de cette annonce, qui provoque la démission du Secrétaire à la Défense, James Mattis, Benjamin Nétanyahou et Donald Trump discutent par téléphone des « moyens de poursuivre la coopération entre Israël et les Etats-Unis contre l’agression iranienne ».
24 décembre : Tous les partis de la coalition au pouvoir en Israël s’accordent pour dissoudre la Knesset, au terme d’un mandat plein de quatre ans, et organiser des élections législatives anticipées le 9 avril 2019, soit sept mois avant l’échéance prévue. « La coalition actuelle constitue le cœur de la prochaine coalition […]. Nous allons demander un mandat clair aux électeurs pour continuer à diriger le pays avec notre politique », annonce Benjamin Nétanyahou.
26 décembre : Tsahal annonce avoir localisé un cinquième tunnel terroriste du Hezbollah, qui est neutralisé au moyen d’explosifs.
28 décembre : Mort d’Amos Oz, à l’âge de 79 ans. L’écrivain, journaliste et intellectuel israélien, connu dans le monde entier pour ses romans (Mon Michaël, La Boîte noire, Une histoire d’amour et de ténèbres…) comme pour son engagement en faveur de la paix, était récipiendaire de nombreux prix, dont la Légion d’honneur, le prix Goethe ou encore le prix Israël, la plus prestigieuse récompense décernée par l’Etat d’Israël. « Amos, comme vous étiez cher et important pour l’Etat d’Israël, pour la société israélienne, pour le monde de la littérature », écrit le président Reuven Rivlin.
28 décembre – 1er janvier : Visite officielle de Benjamin Nétanyahou au Brésil, où il doit assister à l’investiture du président Jair Bolsonaro. Le Premier ministre israélien qualifie cette visite d’historique pour le rapprochement avec le géant sud-américain. « Plus que des partenaires, nous serons des frères à l’avenir », déclare Bolsonaro lors d’une rencontre dans une synagogue de Rio de Janeiro, en annonçant son intention de visiter l’Etat juif en mars 2019.
31 décembre : Israël et les Etats-Unis quittent l’UNESCO, conformément à leur décision annoncée en octobre 2017 pour protester contre le biais anti-israélien systématique de l’Organisation.
Benjamin et Sara Nétanyahou à la cérémonie d’investiture de Jair Bolsonaro (Avi Ohayon, GPO)
2019
1er janvier : Benjamin Nétanyahou assiste à l’investiture en grande pompe du président brésilien Jair Bolsonaro à Brasilia. Le Premier ministre israélien est l’un des rares invités aux côtés des présidents chilien et hondurien, Sebastian Piñera et Juan Orlando Hernandez, du Premier ministre hongrois Viktor Orban et du secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo, représentant Donald Trump. A cette occasion, Jair Bolsonaro réitère officiellement son intention de transférer l’ambassade brésilienne à Jérusalem. De même, le Honduras annonce un transfert prochain de son ambassade dans la capitale israélienne. En marge des discussions, avec Benjamin Nétanyahou et Mike Pompeo, il est décidé d’«aller de l’avant dans le processus de décision pour ouvrir des ambassades à Tegucigalpa et Jérusalem», selon un communiqué du département d’Etat américain.
7 janvier : Décès à l’âge de 93 ans de Moshe Arens, ancien ministre des Affaires étrangères et, par trois fois, ministre de la Défense dans les années 1980 et 1990. Arens fut le mentor de Benjamin Nétanyahou, en le nommant en 1982 chef adjoint de la mission israélienne à Washington alors qu’il était ambassadeur aux Etats-Unis.
13 janvier : Tsahal annonce la fin de l’opération “Bouclier du Nord” après la découverte d’un sixième tunnel d’attaque du Hezbollah et sa neutralisation.
20 janvier : Visite historique de Benjamin Nétanyahou à N’Djaména, où il est reçu par le Président tchadien en personne, Idriss Déby. Lors de cette toute première visite d’un Premier ministre israélien au Tchad, les deux leaders annoncent le rétablissement des relations diplomatiques entre leurs pays après une rupture de près de 50 ans. « Nous faisons l’Histoire », annonce Nétanyahou, en se réjouissant que l’Etat juif fasse une nouvelle percée dans le monde arabo-musulman. Israël et le Tchad vont renforcer leur coopération dans les domaines de la sécurité, de l’anti-terrorisme, de l’agriculture, de l’eau ou encore de la médecine.
22-25 janvier : 70e anniversaire des relations franco-israéliennes. A l’occasion de cet événement, le président israélien Reuven Rivlin est accueilli en visite d’Etat à Paris par son homologue français, Emmanuel Macron. Après un premier hommage national aux Invalides puis un dîner officiel au palais de l’Elysée avec le couple Macron, le président Rivlin est reçu par le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian puis visite une base de l’armée de l’air française, accompagné par le commandant de l’armée de l’air israélienne, le Major-général Amikam Norkin. Plusieurs rencontres sont organisées avec la communauté juive, mais également des représentants musulmans pour des débats sur l’amitié judéo-musulmane en présence du grand rabbin de France, Haïm Korsia, et du président du CRIF, Francis Kalifat. Le 27 janvier, le président Reuven Rivlin participe à la journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de la Shoah.
Reuven Rivlin reçu par Emmanuel Macron pour une visite d’Etat en France (photo Haïm Zach, GPO)
4 février : En visite en Israël, le président autrichien Alexander Van der Bellen (extrême-droite) déclare que « l’Autriche a sa part de responsabilité dans le génocide, et de nombreux citoyens autrichiens ont participé à la Shoah ».
13-14 février : Israël et les Etats-Unis au coeur de la grande conférence ministérielle réunissant une soixantaine de pays à Varsovie pour promouvoir la paix et la sécurité au Moyen-Orient. Le Premier ministre Benjamin Nétanyahou et le secrétaire d’Etat américains Mike Pompeo se montrent déterminés à faire pression sur l’Iran afin de mettre un terme à son influence déstabilisatrice et dangereuse dans la région. « Il n’y aura pas de paix sans confrontation avec l’Iran », explique Pompeo.
13 février : Rencontre exceptionnelle entre Benjamin Nétanyahou et le ministre des Affaires étrangères omanais, Yusuf bin Alawi, en marge de la conférence internationale de Varsovie. C’est leur première entrevue depuis la visite historique du Premier ministre israélien à Oman, en octobre 2018. « La décision courageuse du sultan Qabous ben Saïd de m’inviter à Oman a changé le monde », souligne Benjamin Nétanyahou.
17 février : Israël Katz est nommé ministre des Affaires étrangères par interim, jusqu’aux élections législatives du 9 avril. Il détient déjà les portefeuilles des Transports et du Renseignement.
18 février : « La Hongrie ouvrira une mission diplomatique à Jérusalem », annonce le Premier ministre hongrois Victor Orban lors d’une rencontre exceptionnelle avec Benjamin Nétanyahou dans la capitale israélienne. Il s’agira d’une extension de l’Ambassade de Hongrie à Jérusalem pour traiter du commerce.
22 février : Israël inaugure sa première ambassade au Rwanda, offrant son soutien à ce pays d’Afrique de l’Est dans les domaines de la santé, de l’éducation et de l’agriculture, ainsi que des technologies des communications, dont la cybersécurité.
14 mars : Pour la première fois, le rapport du Département américain sur les droits humains dans le monde fait référence au plateau du Golan comme étant « contrôlé par Israël » et ne mentionne plus de Cisjordanie « occupée ».
15 mars : Deux roquettes tirées depuis Gaza vers Tel-Aviv et sa région s’écrasent dans des zones inhabitées, sans faire de dégâts. Après sa riposte sur une centaine de cibles du Hamas dans la bande de Gaza, Tsahal suggère que cette attaque terroriste, non-revendiquée, pourrait être dûe à une erreur humaine.
20-21 mars : Visite historique du secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo en Israël, deuxième étape d’une tournée moyen-orientale entamée au Koweït. Il se rend avec Benjamin Nétanyahou et l’Ambassadeur David Friedman sur les hauteurs du Golan puis le lendemain, dans un geste inédit, se reccueille, toujours auprès du Premier ministre israélien, devant le mur occidental à Jérusalem. Mike Pompeo achèvera sa visite à Beyrouth, en dénonçant les « activités déstabilisatrices » du Hezbollah au Liban.
21 mars : Décision historique du président américain, qui se déclare en faveur de la reconnaissance de la souveraineté israélienne sur le Golan. « Après 52 ans, il est temps pour les États-Unis de reconnaître pleinement la souveraineté d’Israël sur le plateau du Golan, qui a une importance stratégique pour l’État d’Israël et la stabilité régionale », écrit-il sur Twitter. « Merci président Trump ! », réagit aussitôt le Premier ministre Benjamin Nétanyahou en louant le « courage » de son ami Donald Trump.
23 mars : Le président américain Donald Trump et la force antidjihadiste annoncent la fin de l’État islamique en Syrie.
23 mars : Mort de la légende du Mossad, Rafi Eitan. Membre fondateur du Mossad, puis du Lakam, ministre sous Ehoud Olmert, on lui doit de nombreux exploits pour la défense de l’Etat juif. Il fut le chef de l’opération chargée de la capture du nazi Adolf Eichmann et participa notamment à la planification de la destruction de la centrale nucléaire irakienne Osirak.
24-25 mars : Dans la nuit, une roquette venant de Gaza s’effondre sur une maison au nord de Tel-Aviv, faisant plusieurs blessés parmi les membres d’une famille israélienne, dont deux bébés. Tsahal riposte dans la journée, en ciblant des infrastructures du Hamas, dont le quartier général d’Ismael Haniyeh, le représentant de la branche politique de l’organisation terroriste. L’escalade de la violence contraint le Premier ministre Benjamin Nétanyahou à écourter son voyage à Washington, où il devait prononcer un discours devant les membres de l’AIPAC.
25 mars : Le Premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou est accueilli en ami à la Maison Blanche par le président Donald Trump. La signature du décret reconnaissant la souveraineté d’Israël sur le Golan donne lieu a une cérémonie retransmise en direct à la télévision.
31 mars : Le président brésilien Jair Bolsonaro entame une visite d’Etat de trois jours en Israël. Il est accueilli à son arrivée à l’aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv par le Premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou.
Benjamin Nétanyahou et son épouse célébrant la victoire triomphale aux élections (photo Twitter)
9 avril : Victoire historique de Benjamin Nétanyahou aux élections générales en Israël. Avec 35 sièges remportés par sa formation, le Likoud, il peut former une coalition très forte qui dominera la 21e Knesset. Assuré d’être réélu au poste de Premier ministre, Nétanyahou est en route vers un cinquième mandat et va battre le record de longévité à la tête du gouvernement détenu par le Père fondateur de l’Etat juif, David Ben Gourion.
11 avril : La sonde israélienne Beresheet (“Genèse”, en hébreu) s’écrase sur la Lune suite à une panne de moteur. Israël espérait être le quatrième pays à réussir un alunissage ; il devient néanmoins le septième pays à avoir mis un engin spatial en orbite autour de la Lune.
17 avril : Après consultations avec les chefs de partis, le président de l’Etat d’Israël, Reuven Rivlin, charge Benjamin Nétanyahou de former un nouveau gouvernement.
4-5 mai : Le Hamas et le Jihad islamique lancent une pluie de roquettes (plus de 700 en 48h) contre les localités du sud d’Israël, faisant des dizaines de blessés. On déplore la première victime civile israélienne depuis l’Opération “Bordure protectrice” en 2014 : Moshe Agadi, un résident d’Ashkélon, âgé de 58 ans, et père de quatre enfants, tué par une roquette palestinienne sur sa maison. Pendant la journée du 5 mai, trois autres Israéliens perdent la vie sous les missiles palestiniens : Pinchas Menachem Prezuazman (21 ans), Ziad al-Hamamda (47 ans) et Moshe Feder (68 ans). Les forces de Tsahal ripostent vigoureusement en ciblant les installations militaires terroristes, notamment le QG du Hamas à Gaza, et en éliminant, par une frappe chirurgicale sur son véhicule, Hamed Ahmed Khudari, chargé de transmettre l’argent iranien aux terroristes du Hamas et du Jihad islamique.
8 mai : L’Iran annonce s’affranchir de certains engagements de l’accord international sur le nucléaire signé à Vienne le 14 juillet 2015 (JCPOA). Le régime des Ayatollahs adresse un ultimatum aux Européens, toujours liés à l’accord, pour qu’ils renouent d’ici 60 jours leurs relations commerciales avec l’Iran, notamment dans les secteurs pétrolier et bancaire, malgré les sanctions américaines, faute de quoi la République islamique reprendra la fabrication de la bombe. Téhéran entend précisément augmenter son rythme de production d’uranium enrichi et d’eau lourde. Pour les Israéliens, c’est la preuve éclatante de l’hypocrisie du régime iranien. L’accord nucléaire, biaisé dès le départ, est désormais caduc.
14 -18 mai : Pour la troisième fois de son histoire, Israël accueille le concours de la chanson de l’Eurovision, suite à la victoire de Netta Barzilai en 2018. Cet événement est une vitrine touristique exceptionnelle pour l’Etat juif avec 200 millions de téléspectateurs (soit beaucoup plus que le Superbowl). La tenue de l’Eurovision à Tel-Aviv en présence de la star de la pop Madonna signe une nouvelle victoire israélienne contre le BDS.
17 mai : Le Parlement allemand adopte à une large majorité une motion condamnant comme antisémite le mouvement anti-israélien BDS (Boycott, Désinvestissment, Sanctions). Une première en Europe.
23-24 mai : De nombreux incendies éclatent en Israël du fait de chaleurs extrêmes, de feux de joie de la fête de Lag BaOmer mal éteints, mais également suite à l’envoi de ballons incendiaires dans le sud du pays depuis la bande de Gaza. Face à la menace du feu, provoquant l’évacuation de plusieurs villages, notamment près de la ville de Modiin dans le centre, les autorités israéliennes reçoivent l’appui de Canadairs italiens, grecs, chypriotes, croates et égyptiens.
29 mai : Tsahal commence la destruction du dernier et plus long tunnel d’attaque du Hezbollah entre le Liban et Israël. Le tunnel terroriste était creusé à une profondeur de 80 mètres et disposait d’escaliers équivalent à 20 étages.
29 mai : La Knesset, le Parlement israélien vote sa dissolution, par 74 voix contre 45, vu l’impossibilité du Premier ministre à former une coalition, déclenchant ainsi de nouvelles élections générales pour le 17 septembre. Benjamin Nétanyahou accuse Avigdor Liberman, son ancien ministre de la Défense, d’avoir provoqué cet échec par des exigences insensées répétées et incompatibles avec les impératifs de la formation d’une grande coalition de droite.
4 juin : Disparition de Nechama Rivlin, l’épouse du président israélien, Reuven Rivlin, à l’âge de 73 ans, quelques mois à peine après une greffe pulmonaire. Les messages de condoléances affluent à la résidence présidentielle de tout Israël et du monde entier.
13 juin : En réaction à l’envoi de nouveaux ballons incendiaires depuis Gaza, Israël décide de fermer la zone de pêche autour de la bande de Gaza.
16 juin : Inauguration, en présence de Benjamin Nétanyahou et de l’Ambassadeur américain David Friedman, du village de Ramat Trump, nommé en l’honneur du président des Etats-Unis, sur les hauteurs du Golan, dont Washington a reconnu la souveraineté israélienne par décret, le 25 mars 2019.
Benjamin Nétanyahou, David Friedman et leurs épouses à l’inauguration de Ramat Trump (photo Kobi Gideon, GPO)
21 juin : Tension maximale dans le Golfe persique. Le président américain Donald Trump ordonne des frappes ciblées contre l’Iran, en représailles après qu’un drone américain a été abattu par les Iraniens, mais y renonce à la dernière minute afin d’épargner des vies humaines.
22 juin : La Maison Blanche dévoile le volet économique du plan de paix israélo-palestinien, “Peace to Prosperity”, quelques jours avant l’atelier économique de Manama. Les investissements en Cisjordanie et dans la bande de Gaza sont évalués à 28 milliards de dollars sur dix ans. Un million d’emplois sont programmés pour les Palestiniens et d’autres projets détaillés dans un plan global chiffré à 50 milliards de dollars.
24-25 juin : Réunion tripartite historique à Jérusalem entre les conseillers à la Sécurité nationale des Etats-Unis, de Russie et d’Israël. L’Américain John Bolton, le Russe Nikolaï Patrouchev et l’Israélien Meir Ben Shabbat évoquent les menaces que l’Iran fait peser sur le Moyen-Orient, et particulièrement en Syrie.
25-26 juin : Atelier de Manama, à Bahreïn, en présence des représentants américains, saoudiens, britanniques, égyptiens, jordaniens, marocains, qataris, et émiratis. Des journalistes israéliens sont invités pour la première fois à suivre le sommet. La Maison Blanche y lance la première phase du plan de paix pour le Proche-Orient en présentant le programme économique qui vise 50 milliards de dollars d’investissements sur dix ans pour les Palestiniens.
30 juin : Une “Place de Jérusalem” est inaugurée à Paris, au croisement de la rue de Courcelles et du boulevard de Reims, dans le 17e arrondissement, en présence de la maire de Paris, Anne Hidalgo, de son homologue hiérosolymitain, Moshé Leon, de l’Ambassadrice d’Israël, ainsi que de représentants des deux pays. Une “Place de France” existe déjà dans la capitale israélienne, non loin de la résidence du Premier ministre.
1er juillet : L’Iran annonce officiellement, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, avoir dépassé le seuil maximal des 300 kg d’uranium faiblement enrichi à 3,67%, autorisé dans l’accord nucléaire signé à Vienne avec les grandes Puissances, le 14 juillet 2015. L’Agence internationale de l’Énergie atomique (AIEA) confirme le dépassement. « L’Iran joue avec le feu », a réagi le président Donald Trump, tandis que le Premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou appelait les pays européens à sanctionner lourdement Téhéran.
7 juillet : L’Iran confirme reprendre l’enrichissement de l’uranium à un taux supérieur à 3,67%. Le porte-parole de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA), Behrouz Kamalvandi, précise le lendemain que l’Iran enrichit déjà à plus de 4,5%, sachant qu’il enrichissait à 20% avant la signature de l’accord nucléaire de 2015.
8 juillet : Tsahal met au jour un tunnel terroriste dans le sud de la bande de Gaza lors de la construction de la barrière souterraine à la frontière entre Israël et Gaza. Il s’agit du 18ème tunnel découvert depuis 2014.
13-18 juillet : En visite d’Etat en Corée du Nord, où il est reçu par le président Moon Jae-in et participe notamment à un forum économique israéli-coréen, le Président d’Israël, Reuven Rivlin, est fait citoyen d’honneur de Séoul et docteur honoris causa de l’université de Droit de Yonsei. Durant sa visite, il se rend dans la zone démilitarisée séparant la Corée du Nord de la Corée du Sud, une première pour un président israélien.
18 juillet : Le ministre israélien des Affaires étrangères, Israel Katz, annonce avoir rencontré son homologue bahreïni, Cheikh Khaled ben Ahmed Al-Khalifa, à Washington, pour discuter des menaces régionales, notamment de l’Iran. C’est une première entre les deux Etats qui n’entretiennent pas de relations diplomatiques officielles.
20 juillet : Le Premier ministre Benjamin Nétanyahou bat le record de longévité à la tête d’Israël, jusqu’alors détenu par le père fondateur de l’Etat juif, David Ben Gourion, en restant à son poste depuis 4 876 jours, soit plus de 13 années cumulées.
28 juillet : Le ministère israélien de la Défense annonce avoir testé avec succès le système antimissiles de longue portée Arrow-3 en Alaska, aux Etats-Unis.
31 juillet : Rencontre à Jérusalem entre Benjamin Nétanyahou et Jared Kushner, le gendre et conseiller du président Trump pour le Moyen-Orient. L’architecte du futur plan de paix américain au Proche-Orient avait précédemment rencontré le roi Abdallah II à Amman.
5-7 août : Israël dirige des exercices navals en Méditerranée avec huit autres marines étrangères et de l’OTAN. Organisé depuis Haïfa, l’entraînement baptisé « Vagues puissantes 2019 » vise notamment à améliorer la coopération internationale en cas de catastrophe naturelle.
7 août : Lancement réussi pour le satellite israélien Amos-17 depuis le centre spatial de Cape Canaveral, en Floride. Conçu par la société israélienne Spacecom, en collaboration avec Boeing, Amos 17 est destiné à couvrir l’Afrique en services de télévision, internet et cellulaire. C’est le quatrième satellite israélien en orbite.
8 août : Un soldat israélien de 19 ans, Dvir Sorek, également étudiant en yéshiva dans le cadre d’un programme spécial de Tsahal, est retrouvé mort poignardé à l’entrée du kibboutz Migdal Oz dans le Gush Etzion. L’attentat terroriste, probablement une tentative d’enlèvement, soulève une vague d’émotion en Israël. Les deux terroristes sont arrêtés par Tsahal deux jours plus tard.
9 août : Yves Bonnet, l’ancien patron de la Direction de la Surveillance du Territoire (DST) de 1982 à 1985 a avoué devant un juge français avoir noué un pacte secret avec le groupe terroriste palestinien Abou Nidal, responsable de l’attentat de la rue des Rosiers du 9 août 1982, qui avait fait six morts et 22 blessés. Selon cette information du Parisien, confirmée par Yves Bonnet lui-même, la France s’abstenait de poursuivre Abou Nidal contre l’engagement des terroristes à ne plus commettre d’attentats dans l’Hexagone.
10 août : Quatre terroristes palestiniens lourdement armés de kalachnikovs, de grenades à main et d’un lance-roquettes sont neutralisés par Tsahal alors qu’ils s’apprêtaient à franchir la frontière de Gaza vers Israël.
17 août : Trois terroristes palestiniens armés qui tentaient de pénétrer en Israël depuis Gaza,pour y commettre attentats ou enlèvements, sont tués par des soldats de Tsahal.
19-20 août : Voyage en Ukraine du Premier ministre Benjamin Nétanyahou à l’invitation du président ukrainien nouvellement élu, d’origine juive, Volodymyr Zelensky. Au cours de sa visite – la première d’un Premier ministre israélien en Ukraine depuis 20 ans – Benjamin Nétanyahou participe aux commémorations de la Shoah par balles au mémorial de Babi Yar, où plus de 33.000 Juifs ukrainiens ont été assassinés en avril 1941.
25 août : L’aviation israélienne déjoue avec succès une tentative iranienne de la force al-Quods, l’unité d’élite des Gardiens de la Révolution, de mener une attaque depuis la Syrie contre des cibles dans le nord d’Israël avec des drones chargés d’explosifs de type “kamikaze”. Le système Dôme de fer est déployé dans le nord d’Israël. « L’Iran n’a aucune immunité », déclare le Premier ministre, Benjamin Netanyahou, « Nos forces opèrent dans tout secteur contre l’agression iranienne ». Au matin, les médias libanais annoncent que deux drones israéliens sont tombés dans la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah, causant de graves dommages.
29 août : Le président du Honduras, Juan Orlando Hernandez, inaugure un « bureau diplomatique » à Jérusalem, reconnaissant ainsi la ville sainte comme capitale de l’Etat d’Israël.
17 septembre : Elections générales en Israël. Le parti Bleu-Blanc de Benny Gantz arrive en tête avec 33 sièges, devant le Likoud (32 sièges). Néanmoins, Benjamin Nétanyahou pouvant compter sur le plus grand bloc avec 55 sièges, tandis que son adversaire ne dispose que peu de soutiens (sans compter l’appui de l’extérieur d’une partie des députés arabes), c’est le Premier ministre en exercice qui est chargé, le 25 septembre, par le président Reuven Rivlin de former un gouvernement.
29 septembre : Israël et le peuple juif à travers le monde célèbrent Rosh Hashana 5780. Pour la première fois, l’ambassade saoudienne à Washington adresse ses voeux de bonne année aux Juifs américains.
10 octobre : Benjamin Nétanyahou déclare, à l’occasion de la commémoration de la guerre de Kippour au mont Herzl qu’« Israël doit se protéger lui-même, seul, contre toute menace », faisant allusion au départ des troupes américaines de Syrie, critiqué jusque dans les rangs du Likoud comme un abandon des Kurdes.
17 octobre : Le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo en visite à Jérusalem, après un passage à Ankara, pour rencontrer le Premier ministre Nétanyahou et discuter de la crise en Syrie et de la menace iranienne.
26 octobre : Elimination du calife sanguinaire de Daesh, Abou Bakr al-Baghdadi, par les forces spéciales américaines, dans le nord de la Syrie. « Cela reflète la résolution unie des pays libres menés par les États-Unis pour combattre les forces de la terreur, les organisations terroristes et les États terroristes », déclare le Premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou. « C’est une étape importante, une étape d’une bataille plus large que nous devons gagner.»
30 octobre : Visite à Jérusalem du conseiller spécial du président américain, Jared Kushner. Rencontrant pour la première fois Benny Gantz, qui a reçu le mandat de former un nouveau gouvernement, le gendre de Donald Trump lui a vivement recommandé de former un gouvernement d’unité avec Benjamin Nétanyahou.
12-14 novembre : Pluie de roquettes lancées depuis Gaza sur le sud d’Israël et le centre, jusqu’à Tel-Aviv, suite à l’élimination dans la nuit d’un commandant du Jihad islamique, Baha Abu Al Ata, lors d’une frappe chirurgicale de Tsahal. Le terroriste islamique, proche de l’Iran, s’apprêtait à commettre de nouvelles attaques contre l’Etat juif quand il a été neutralisé. Après 48h de violences, un cessez-le-feu entre en vigueur le 14 novembre au matin. 450 roquettes auront été tirées sur Israël. Grâce à son système Dôme de fer, Israël en a intercepté 90%, le reste s’écrasant dans des zones inhabitées sans faire de victime ni de dégâts. En riposte, Tsahal a ciblé pendant l’opération “Ceinture noire” plusieurs installations du Djihad islamique et éliminé une vingtaine de ses commandants terroristes.
18 novembre : Le chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo déclare que les Etats-Unis ne considèrent plus contraires les « colonies israéliennes en Cisjordanie » contraires au droit international. Le Premier ministre Benjamin Nétanyahou salue aussitôt la position de Washington, considérant qu’elle « est le reflet d’une vérité historique – que les Juifs ne sont pas des colonisateurs étrangers en Judée-Samarie ». « En fait, nous sommes appelés “Juifs”, car nous sommes le peuple de Judée », affirme-t-il avec force.
20 novembre : Concédant son échec à former un gouvernement, Benny Gantz, leader de la formation Bleu-Blanc, remet son mandat au président Reuven Rivlin.
21 novembre : Inculpé pour corruption, abus de confiance et fraude dans trois affaires différentes, le Premier ministre Benjamin Nétanyahu dénonce une « tentative de coup d’Etat ».
28 novembre : La Bolivie annonce le rétablissement de ses relations diplomatiques avec Israël après 11 ans de rupture. La mesure est rendue possible suite au départ de l’ancien président bolivien Evo Morales, antisioniste notoire.
3 décembre : Israël se félicite de la décision de l’Assemblée nationale française d’adopter à une large majorité (154 voix contre 72 et 43 abstentions) la définition de l’antisémitisme de l’IHRA-Alliance internationale de la mémoire de l’holocauste, qui présente l’antisionisme comme le nouveau visage de l’antisémitisme. « C’est une étape importante dans la lutte contre l’antisémitisme ; j’appelle les autres pays à suivre la France », déclare le chef de la diplomatie, Yisraël Katz. Le lendemain, le Portugal annonce devenir membre de l’IHRA.
4 décembre : Le Premier ministre Benjamin Nétanyahou est en visite à Lisbonne, au Portugal, pour s’entretenir avec le Secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo, de la menace iranienne. Il lui demande notamment « d’accroître la pression » sur le pouvoir « vacillant » à Téhéran, en proie à un vent de manifestations.
11 décembre : Le président américain Trump signe un décret inspiré de la définition de l’antisémitisme de l’IHRA-Alliance internationale de la mémoire de l’holocauste, qui visant à lutter contre l’antisémitisme et le mouvement BDS sur les campus universitaires.
12 décembre : La Knesset n’ayant pu s’entendre pour désigner un candidat au poste de Premier ministre, elle prononce sa dissolution et entame le processus pour organiser de nouvelles élections. Les Israéliens retourneront aux urnes le 2 mars 2020, pour la troisième fois en moins d’un an.
29 décembre 2019 : Après plusieurs semaines d’échanges de tirs de roquette et la mort d’un ressortissant américain, les Etats-Unis bombarde des bases d’une milice chiite pro-Iran en Irak. L’attaque fait 25 morts, tous combattants du Hezbollah.