Gaza-reprise des négociations en position de force
Dans l’attente d’une riposte iranienne et pour éviter une attaque préventive israélienne, les Etats-Unis, l’Égypte et le Qatar appellent-dans une déclaration commune-la reprise des pourparlers avec le Hamas. Après dix mois de combats acharnés et grâce aux succès militaires, le temps est enfin propice pour négocier un cessez-le-feu et libérer les otages. Depuis l’élimination d’Ismail Haniyeh à Téhéran, Yehié Sinouar est désormais le chef tout puissant du mouvement islamiste. Le bourreau palestinien, planificateur du massacre des barbares du 7 octobre 2023, se cache toujours dans un labyrinthe de tunnels mais devient désormais le seul interlocuteur qui décidera le sort des 115 otages détenus encore dans la bande de Gaza.
Plus de manipulation et d’hypocrisie de la part des « ministres » et des porte-parole de ce mouvement islamiste. Le masque est enfin tombé. Le Hamas n’est plus un mouvement religieux de bienfaisance ni une entité politique avec des structures étatiques, comme le prétendent les chancelleries occidentales, les dirigeants arabes et les médias. Le Hamas-branche palestinienne de la confrérie des Frères musulmans-est uniquement et clairement une organisation terroriste que nous devrions éradiquer sans pitié.
La dernière frappe israélienne contre des unités du Hamas abritées dans une école de Gaza prouve que ces terroristes islamistes ne sont que des brutes et des lâches. Ils se servent toujours des enfants et des femmes comme boucliers humains. Bien entendu, nous déplorons la mort d’innocents. Le peuple palestinien n’est pas notre ennemi. Toutefois, au lieu de critiquer automatiquement Israël, il est temps de condamner le Hamas qui viole les lois internationales et prend en otage sa propre population.
Dans ce contexte, les chefs de service de sécurité doivent être intransigeants avec les intermédiaires comme l’Egypte et le Qatar. Le devoir des diplomates est de mener les discussions avec tact et chercher le compromis mais le faire sans aucune complaisance. Aucun rapport avec un échange de prisonniers de guerre ou d’espions. Ils ne négocient pas avec les représentants d’un Etat mais avec une organisation terroriste qui cultive et glorifie la mort et ne respecte pas ses engagements.
Dans le monde arabo-musulman la notion du temps n’existe pas, le temps ne presse jamais….
Absurde et révoltant que l’Egypte, le pays des pharaons qui a signé avec nous un traité de paix permet durant plus de deux décennies la présence d’une organisation terroriste à nos portes.
Pourquoi l’armée égyptienne a fermé les yeux et a permis au Hamas de percer des tunnels pour le passage souterrain de véhicules à une centaine de mètres seulement de leur frontière ? Comment faire confiance à leur contrôle ?
Le double jeu du Qatar devra être aussi dévoilé et ainsi interdire à cet prétentieux émirat le refuge des chefs terroristes du Hamas dans leurs palaces.
Israël est toujours prêt à négocier un accord mais sous certaines conditions de sécurité, garantir le retour de tous les otages et ramener enfin les déplacés dans leurs foyers.
Pour pouvoir aboutir à un véritable accord Israël devra donc argumenter les points suivants :
- L’arrêt total des combats dans la bande de Gaza ne signifie pas le retrait des troupes de Tsahal. Tant que le Hamas ne dépose pas ses armes et continu à commettre des attentats et à lancer des roquettes, Tsahal a le devoir de riposter par tous les moyens, notamment l’élimination des chefs du Hamas installés à l’étranger.
- Dans le cadre d’un accord avec l’Egypte, Tsahal ne se retira pas de l’axe Philadelphie. Le contrôle de ce corridor de 12 kms est vital pour éviter l’infiltration de terroristes et la contrebande d’armement. Un mécanisme est aussi nécessaire pour éviter l’accès des terroristes armés au nord et à l’est de la bande de Gaza, dans les zones proches des villages israéliens.
- Le Hamas devra libérer tous les otages et les corps. En échange, Israël libérera des détenus palestiniens mais refuse la libération des auteurs du massacre du 7 octobre. Ces terroristes ne pourront plus retourner à Gaza et seront expulsés vers un pays étranger.
Il est certain que le Hamas rejettera en bloc toutes les conditions israéliennes mais si les Etats-Unis et la France souhaitent vraiment un accord solide ils doivent être très attentifs à ces revendications fondamentales et légitimes et agir dans le bon sens.
Il ne suffit pas de déployer des forces militaires temporaires dans la région pour dissuader nos ennemis mais mettre un terme définitif aux agressions permanentes et soutenir Israël, le seul fidèle allié de l’Occident dans le combat contre l’axe du Mal.
La lutte contre le terrorisme islamiste est un combat complexe de longue haleine mais tant que le Hamas dirigera « légitimement » la bande de Gaza, le cercle infernal se poursuivra, la paix avec les Palestiniens s’éloignera et l’Iran avec ses satellites continueront à déstabiliser le Moyen-Orient et l’Europe demain…