Freddy Eytan

Les échecs de la diplomatie française au Liban

01/12/25 • Le CAPE de Jérusalem

Ces jours-ci, le pays du Cèdre, fête le jour de son indépendance dans la crainte d’une nouvelle guerre. Toutes les bénédictions et les prières du nouveau pape Léon XIV à Beyrouth n’ont pas réussi à dissiper les nuages assombris de morosité et de désespoir. La crise libanaise demeure sans issue politique car le Hezbollah refuse de remettre ses armes et démanteler son arsenal militaire. Il prétexte son refus par sa volonté de protéger les Libanais contre « les agressions israéliennes. » Encouragé par l’Iran de poursuive « la lutte armée contre les sionistes », le Hezbollah se permet donc de violer le cessez-le-feu conclu le 27 novembre 2024 sous les auspices des Etats-Unis et de la France. La milice chiite renforce ses troupes, entraine de nouveaux combattants, acquiert de nouvelles armes et missiles via la Syrie et se prépare à une nouvelle confrontation avec Israël. Une situation inadmissible pour Tsahal et intenable pour les habitants des villages israéliens situés le long de la frontière qui tentent de reconstruire leurs foyers et leurs fermes et cultiver paisiblement leurs champs.