Nouvelle falsification de l’Histoire juive à l’UNESCO

Le 2 mai 2017, anniversaire de l’Indépendance de l’Etat d’Israël, 58 membres du Conseil exécutif de l’UNESCO ont curieusement adopté une résolution politique insensée intitulée « Palestine occupée ».

Une fois encore, l’organisme des Nations-Unies pour l’Education, la Science et la Culture bafoue ses principes et sa vocation d’être professionnel, crédible et apolitique.

Une fois encore, la politisation de cette organisation onusienne porte atteinte à son caractère universel, tandis que les dirigeants palestiniens en profitent pour dicter leur propre narratif, falsifier l’Histoire et délégitimer Israël.

Cette résolution, formellement parrainée par des pays arabo-musulmans, notamment l’Algérie et le Soudan, a été soutenue par 22 Etats dont la Suède, l’Afrique du Sud, la Russie, l’Iran, la Chine, et même l’île Maurice.

23 Etats se sont abstenus dont la France, et 10 se sont opposés, notamment les États-Unis, l’Italie, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, et l’Allemagne.

Cette résolution est non contraignante et personne ne devrait la prendre au sérieux. En réalité, il s’agit d’une simple expression de l’opinion politique au sein d’États extrémistes et anti-israéliens. La direction palestinienne a, une fois de plus, consacré ses efforts internationaux à profiter d’une organisation internationale afin de délégitimer Israël, plutôt que d’instaurer la confiance mutuelle et de rechercher la paix.

Cette hystérie des dirigeants palestiniens visant à délégitimer Israël, à la veille de la rencontre de Mahmoud Abbas avec le président américain Donald Trump, est un camouflet pour la nouvelle administration américaine, et un signe révélateur sur leurs réelles intentions de relancer sérieusement le processus de paix.

Leur intentions partisanes et politiquement motivées, ont un objectif clair ; celui de renforcer le caractère islamique de Jérusalem et de nier, voire supprimer, toutes traces du judaïsme et de la chrétienté à Jérusalem.

En tentant de réécrire l’Histoire et de falsifier la vérité, en permettant d’être manipulé et politisé, l’UNESCO a fait fi de sa propre autorité inscrite dans sa constitution. Elle a même permis d’être prise en otage par des éléments résolus à atteindre leur but politique, sapant ainsi le caractère universel de l’UNESCO en tant qu’organisation professionnelle, éducative et culturelle.

Dans la constitution fondatrice de l’UNESCO adoptée en 1945, nous pouvons lire que « le but de l’organisation est de contribuer à la paix et à la sécurité en favorisant la collaboration entre les nations par l’ éducation, la science et la culture, afin d’assurer le respect universel de la justice, de la primauté du droit et des droits de l’Homme et des libertés fondamentales qui sont affirmées pour les peuples du monde, sans distinction de race, de sexe, de langue ou de religion, selon la Charte des Nations Unies. »

Dans ses principes constitutionnels, l’organisation considère l’ignorance, la suspicion et la méfiance comme les principales causes de préjudice, d’inégalité, et de la guerre.

La constitution de l’UNESCO appelle à la diffusion de la Culture, et l’Education de l’Humanité pour favoriser la Justice, la Liberté et la Paix comme élément indispensable à la dignité de l’Homme, ce qui constitue un « devoir sacré que toutes les nations doivent remplir dans un esprit d’entraide et de préoccupation» « La solidarité intellectuelle et morale de l’humanité » et « la libre poursuite de la vérité objective » sont déclarées comme des composantes de base à l’instauration de la paix.

De même, la Convention de l’UNESCO de 1972 concernant la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel, souligne l’importance de la conservation, la sauvegarde et la protection du patrimoine mondial.

Pour tromper et recruter le soutien des pays européens et d’autres Etats, et pouvoir soi-disant présenter un texte « modéré », les Palestiniens et leurs collègues arabes ont conçu une terminologie curieuse qui équivaut à des acrobaties politiques et juridiques.

Tout en essayant de réaffirmer l’importance de la Vieille Ville de Jérusalem pour les trois religions monothéistes et sa « signification religieuse pour le judaïsme, le christianisme et l’islam en mentionnant la tombe des patriarches à Hébron et à Rachel Tombe à Bethléem “, ils nient et annulent toute affinité juridique, historique ou politique entre le peuple juif et l’État d’Israël avec la Ville sainte de Jérusalem et tous les sites juifs.

Cette résolution comprend également les condamnations habituelles, courantes et connues au sein de l’ONU en évoquant des actions négatives d’Israël. Par le biais de l’UNESCO, ils affirment vouloir défendre leurs compatriotes dans la bande de Gaza et de la région d’Hébron. Curieusement, ils tentent même par un vocabulaire juridique d’affirmer que de telles actions d’Israël ont un « impact négatif dans les domaines de compétence de l’UNESCO ».

Quelle supercherie ! Après de nombreuses années de fouilles non surveillées et à la sauvette sous les mosquées de Jérusalem et du Mont du Temple, y compris le déboisement à outrance de toute trace historique et religieuse du patrimoine juif, les Palestiniens utilisent l’UNESCO pour oser condamner les fouilles archéologiques scientifiques israéliennes.

Toutes ces acrobaties pour persuader une communauté internationale naïve de voter une résolution « raisonnable et modérée » qu’ils jugent acceptable pour tous.

Cette résolution, ainsi que les résolutions antérieures de l’UNESCO adoptées à la demande des dirigeants palestiniens et des États arabes, et soutenues par une majorité d’États membres de l’organisation, ont été générées par un manque flagrant et délibéré de mauvaise foi et de grave désaveu.

En tentant de réécrire l’Histoire et de falsifier la vérité sur le terrain, l’UNESCO agit contrairement à sa propre charte. Depuis qu’elle a accepté l’adhésion des Palestiniens à l’UNESCO en 2011, cette organisation onusienne ne peut donc plus être considérée comme telle.

Pour cette raison précise, les Etats-Unis et Israël, ainsi que des Etats sérieux et responsables, qui ont condamné ces résolutions abjectes et absurdes, devraient se dissocier et rejeter ces résolutions.

En conclusion, ils devraient réviser leurs positions en ce qui concerne leur adhésion, couper tout lien avec l’UNESCO et geler leurs cotisations.

Alan Baker

 


Pour citer cet article :

Alan Baker, « Nouvelle falsification de l’Histoire juive à l’UNESCO », Le CAPE de Jérusalem, publié le 4 mai 2017 : http://jcpa-lecape.org/nouvelle-falsification-histoire-juive-unesco/


N.B. : Toutes nos illustrations sont libres de droits.