L’incitation palestinienne à la violence et à la terreur

wikipedia-alan-bakerLes actes de violence et de terreur qui déferlent ces dernières semaines, particulièrement à Hébron et à Jérusalem, provoqués au départ par les violations du statu quo sur l’esplanade de la mosquée Al Aqsa, sont analysés par divers commentateurs selon une série de raisons.

On nous explique que l’impasse du processus de paix avec les Palestiniens, la frustration, le manque d’avenir et d’espoir, la faiblesse de l’Autorité palestinienne, son incapacité à accompagner les jeunes dans l’usage des réseaux sociaux, sont les causes principales de cette nouvelle vague de terreur. Cependant, ils oublient de mentionner que la première cause de la crise est, avant toute chose, l’incitation à la haine anti-israélienne et antisémite.

C’est bien l’endoctrinement extrême qui demeure omniprésent au sein de toutes les strates de la société palestinienne, c’est bien ce lavage de cerveau qui a inévitablement conduit à la violence et à la terreur. Cette incitation est instruite par les imams dans les mosquées, par les instituteurs dans les maternelles, les écoles et collèges. Une propagande ignoble dans tous les médias, les ouvrages et sur les sites internet. Elle est devenue l’une des principales armes tactiques dans l’arsenal des sociétés arabes et au sein de la direction palestinienne.

Une culture qui véhicule et propage la méfiance et la haine, une incitation religieuse et publique constante, conduisent inévitablement à la violence et à la terreur. Elles sapent tout concept de relations pacifiques et de coexistence. Un leadership qui, ouvertement et officiellement, encourage une telle incitation ne peut pas venir avec les mains propres devant la communauté internationale et se plaindre du manque de progrès dans le processus de paix.

Quant on évoque à chaque fois l’impasse dans les pourparlers de paix ou la colonisation comme principales raisons à la vague de terreur actuelle, eh bien on trompe l’opinion internationale et on ne lui dit pas toute la vérité.

Le raisonnement exprimé par le Secrétaire d’Etat américain John Kerry, attribuant la violence à la politique de colonisation d’Israël est à la fois absurde et irresponsable !

L’Incitation à la haine du Juif et de l’Etat d’Israël n’est pas nouvelle dans le monde arabe. Elle a joué un rôle central au fil des années dans toutes les couches sociales et dans l’opinion publique.

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La synagogue Avraham Avinou de Hébron après le pogrom de 1929 (Bibliothèque du Congrès)

Cette incitation institutionnelle propagée par les autorités arabes remonte à la Palestine mandataire lors des émeutes de la Révolte arabe de 1920, 1929, et 1936. Elle a provoqué intentionnellement des massacres et des pogroms contre les Juifs.

Mohammed Amin al Husseini, le tristement célèbre Grand Mufti de Jérusalem dans les années 1920 et 1930, a été en effet l’un des dirigeants les plus influents et les plus puissants dans le monde islamique. Il a commandité et organisé des émeutes musulmanes contre les Juifs palestiniens et causé des centaines de morts. Il a même été jugé et condamné par les autorités mandataires britanniques en avril 1920 pour incitation aux émeutes contre les Juifs de Jérusalem.

Dans les années 1930 on a incité les foules à attaquer les quartiers juifs orthodoxes de Jérusalem, Hébron et Safed ; toutes ces villes en Palestine où vivaient d’anciennes communautés juives. Elles vivaient auparavant dans une certaine harmonie avec leurs voisins arabes et n’habitaient pas dans des “colonies sionistes”.

Les imams ont prêché des sermons et enflammé les fidèles par toutes sortes de rumeurs selon lesquelles des Juifs avaient tué des Arabes à Jérusalem, qu’ils avaient brûlé la mosquée Al-Aqsa en montrant même une photo truquée, que Juifs avaient l’intention de construire une nouvelle synagogue près du Mur des Lamentations.

Après avoir entendu de tels sermons des bandes arabes sont descendues, sans attendre, dans les quartiers de la communauté juive orthodoxe d’Hébron, et elles ont assassiné et blessé plusieurs dizaines d’habitants innocents. Des témoins racontent que ces bandes sauvages ont décapité des nourrissons, violé des filles et des femmes et torturé et mutilé de vieux rabbins.

Une commission d’enquête britannique avait pointé la responsabilité du Mufti et des membres de l’autorité religieuse Waqf.

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Dessin paru en 2015 sur Twitter : “Je porte en moi un futur martyre”

Un autre exemple plus récent du potentiel explosif de l’incitation arabe est celui de la publication de 12 caricatures représentant le prophète Mahomet dans le journal danois Jyllands-Posten, en Septembre 2005. Cette publication satirique a conduit à des protestations à travers le monde musulman, dont certaines ont dégénéré dans la violence, notamment par l’incendie des ambassades danoises en Syrie, au Liban et en Iran. Les bâtiments abritant plusieurs représentations européennes, dont les Danois, Néerlandais, Norvégiens, Français et Allemands, ont été incendiés dans la ville de Gaza et leur drapeau brûlés en place publique. Plus de 200 personnes en majorité musulmane avaient trouvé la mort dans les manifestations et les affrontements antioccidentaux et antichrétiens à travers le monde.

Au Moyen-Orient, un boycottage commercial a conduit à l’élimination des produits danois des étalages des supermarchés. Arla Foods, l’une des plus grandes entreprises danoises a estimé ses pertes à 223 millions de dollars.

A l’incitation et à la manipulation des fidèles musulmans s’ajoute le phénomène inquiétant et dangereux de la glorification officielle des auteurs d’attentats considérés comme des martyres, car ils agissaient pour la bonne cause et selon les instructions de Dieu et les préceptes du Coran.

On affiche leurs photos dans les salles de classe, dans les rues et sur les places publiques, on leur consacre des poèmes et chansons, on diffuse des vidéos et on organise des cérémonies en leur honneur.

L’industrie de l’incitation de masse est bien huilée et elle est capable de manipuler et influencer des millions de personnes. Il s’agit bien d’une nouvelle arme omniprésente et meurtrière. Répandre des rumeurs infondées par le bouche à oreille, de village en village n’est plus nécessaire comme dans le passé quand existent Twitter, Facebook, et Al-Jazzera.

Toutes les images télévisées et celles diffusées sur Internet sont destinées à réveiller la colère et la haine et à provoquer des émeutes violentes, et ce, avec la bénédiction ostensible des autorités religieuses.

Les sociétés occidentales et la communauté internationale ne peuvent plus rejeter cette incitation des temps modernes.

Des médias populaires et influents apportent à leur public arabe une incitation incendiaire quotidienne. Une chaîne de télévision comme Al-Jazzera renforce sur une base régulière l’image d’un Israël démoniaque, qui non seulement « tue des enfants arabes sans défense, mais répand délibérément des médicaments, des virus mortels, et tente d’empoisonner la nourriture palestinienne et l’eau. »

Les Protocoles des Sages de Sion, cet ouvrage antisémite abject, tristement célèbre, a longtemps été un best-seller dans le monde arabe. En 2002, il a été porté à la télévision égyptienne dans une série à succès d’un budget de plusieurs millions de dollars. Ce feuilleton intitulé Le cavalier sans cheval a été projeté pendant tout le mois du Ramadan. L’année d’après, en 2003, on a diffusé une série antisémite sur la chaîne syro-libanaise Al-Shattat (la Diaspora), qui comprenait des scènes révoltantes, dont des calomnie absurdes et des diffamations sur ce que les Juifs pratiquent lors des fêtes. Une redite de la légende européenne médiévale selon laquelle les Juifs assassinaient des enfants chrétiens et utilisant leur sang pour fabriquer des Matsots (pain azyme) pour Pessah.

Il est devenu “normal” au cours des quatre dernières décennies de voir dans le monde arabe des caricatures de dirigeants israéliens, tels que Golda Meir, Moshe Dayan, Ariel Sharon, Ehoud Barak, Ehud Olmert ou Benjamin Netanyahou, stigmatisés comme des monstres nazis les mains souillées de sang.

Ces caricatures abjectes et abominables ne sont pas simplement un sous-produit du conflit israélo-arabe. Elles découlent des thèmes islamiques traditionnels, des stéréotypes antisémites, des images et des accusations d’origine chrétienne. Le ton est particulièrement vicieux, calomnieux, et sa teneur souvent effroyable.

Les propos suivants du cheikh saoudien Abd al-Rahman Al-Sudayis, l’imam de la mosquée Kaaba de La Mecque (le sanctuaire le plus important dans le monde musulman), sont représentatifs des milliers de ces sermons régulièrement diffusés à travers le monde arabe : « Les Juifs d’aujourd’hui sont des infidèles, des déformateurs des paroles de Dieu, des adorateurs du veau d’or, qu’Allah les maudisse et les transforme en singes et en porcs. »

Particulièrement décevants sont les théologiens, les intellectuels, les artistes arabes qui ne réagissent pas face à toutes ces aberrations et laissent promouvoir ce genre de stéréotypes racistes. On retrouve parmi eux des rédacteurs en chef de journaux gouvernementaux, d’illustres écrivains, des auteurs d’études, des doyens de facultés universitaires, et autres “experts” académiques, des orfèvres d’Israël, du judaïsme et de l’Histoire juive.

En d’autres termes, l’antisémitisme arabe est légitime. Il est naturellement ancré dans les esprits car il est propagé systématiquement par le gouvernement, les instances religieuses et les institutions culturelles et éducatives.

Le seul exemple comparable serait celui de l’Allemagne nazie, dans lequel il existe un antisémitisme de dimension génocidaire, qui a finalement abouti à l’Holocauste.

Cette haine primitive dépasse sans aucun doute la diabolisation des périodes historiques antérieures – de l’antisémitisme chrétien du Moyen Age, de l’Inquisition espagnole, de l’affaire Dreyfus en France, ou de la Russie tsariste. Le seul exemple comparable serait celui de l’Allemagne nazie, dans lequel il existe un antisémitisme de dimension génocidaire, qui a finalement abouti à l’Holocauste.

Pourtant, concernant le conflit-arabe, la nécessité d’éviter toute incitation et propagande hostile a été reconnue dès le début du processus de paix et a été jugé essentielle pour  parvenir à une résolution pacifique.

Par conséquent, des dispositions visant à empêcher l’incitation ont été incluses dans les divers accords et protocoles signés entre Israël et les Palestiniens. Malheureusement, ces accords n’ont rien changé au comportement des Palestiniens. Pour rappel, dans l’accord intérimaire israélo-palestinien de 1995 sur la Cisjordanie et la bande de Gaza l’article XXII, les paragraphes 1 et 2 stipulent sur les relations entre Israël et le Conseil palestinien :

  1. Israël et le Conseil palestinien doivent chercher à favoriser la compréhension mutuelle et la tolérance et, en conséquence s’abstenir de toute incitation, y compris la propagande hostile, contre l’autre et, sans déroger au principe de la liberté d’expression, doivent prendre des mesures juridiques pour prévenir une telle incitation par tout organisations, groupes ou individus relevant de leur juridiction.
  2. Israël et le Conseil palestinien veilleront à ce que leurs systèmes éducatifs respectifs contribuent à la paix entre les peuples israélien et palestinien et à la paix dans toute la région, et ils s’abstiendront d’introduire tout motif qui pourrait nuire au processus de réconciliation.
  • L’annexe VI de l’accord intérimaire – Protocole concernant les programmes de coopération israélo-palestinien,1dans le paragraphe 4 du préambule, évoque l’accord des deux parties « pour relever les défis communs qui nécessitent une approche globale et coordonnée, en tenant compte de leurs caractéristiques distinctives respectifs, ils agiront avec le respect mutuel des valeurs et de la dignité humaine . »
  • Dans l’article VII sur la coopération culturelle et éducative, ce protocole invite les parties à concentrer leur coopération éducative sur« d’autres moyens de promouvoir une meilleure compréhension mutuelle de leurs cultures  »
  • Article VII de l’annexe du programme « peuple à peuple » : 2. Les deux parties coopèrent en vue de renforcer le dialogue et les relations entre leurs peuples, et à fournir aux deux publics une meilleure approche des processus de paix, en vue de prévoir des résultats tangibles. 3. Les deux parties doivent prendre des mesures pour favoriser le débat public et la participation, éliminer les obstacles à l’interaction, et accroître l’échange de « peuple à peuple » et l’interaction au sein de tous les domaines de coopération décrits dans la présente annexe et en conformité avec les objectifs généraux et les principes énoncés dans la présente annexe.
  • Selon le Mémorandum de Wye River du 23 octobre 1998, paragraphe 3,la partie palestinienne a accepté d’émettre un décret interdisant toutes les formes d’incitation à la violence ou au terrorisme, et d’établir des mécanismes pour agir systématiquement contre toutes les manifestations ou les menaces de violence ou de terreur. Ce décret sera comparable à la législation israélienne existante qui traite du même sujet.

Dans la même veine, les parties ont convenu qu’un comité américano-israélo-palestinien se réunira sur une base régulière afin de suivre tous les cas d’incitation à la violence ou à la terreur et de faire des recommandations et des rapports sur la façon de prévenir une telle incitation. Chaque partie (Israéliens, Palestiniens et Américains) nommera un spécialiste des médias, un représentant de l’application des lois, un spécialiste de l’éducation, et un élu actuel ou ancien.

  • Le Quartet dans sa « Feuille de route pour une solution permanente du conflit israélo-palestinien (2003) » exige expressément au début de la mise en œuvre de la première phase du programme que les deux parties en finissent avec toute incitation à la haine de l’autre par des institutions officielles.
  • La nécessité de contrôler l’incitation à la haine est spécifiquement mentionnée dans la résolution du Conseil de sécurité 1515 du 19 novembre 2003, qui a approuvé la « feuille de route », réitérant l’exigence d’une cessation immédiate de tous les actes de violence, y compris tous les actes de terrorisme, de provocation, d’incitation, et de destruction.
  • Enfin, soulignons la Résolution 1624 (2005) du Conseil de sécurité de l’ONU.Bien que cette résolution ne puisse être officiellement et légalement considérée comme applicable à l’Autorité palestinienne, qui n’est pas un Etat ni un membre à part entière de l’ONU, elle devrait être étudiée et appliquée dans ce cas précis. Cette résolution, dans son troisième et quatrième paragraphe stipule en préambule : « Condamnant dans les termes les plus forts l’incitation aux actes terroristes, les tentatives de justification ou de glorification des actes de terrorisme qui peuvent inciter à la poursuite des actes terroristes, Profondément préoccupés par l’incitation aux actes terroristes motivés par l’extrémisme et l’intolérance, qui constitue un danger grave et croissant à l’encontre des droits de l’Homme, menace le développement économique et social de tous les États, sape la stabilité et la prospérité mondiales, et doit être abordée de toute urgence et de manière proactive par l’Organisation des Nations-Unies et tous les États, et soulignant la nécessité de prendre toutes les mesures nécessaires et appropriées en conformité avec le Droit international au niveau national et international pour protéger le droit à la vie.»
  • La stratégie antiterroriste mondiale de l’Organisation des Nations Unies, adoptée en tant que résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies en Septembre 2006, a abordé la question des mesures pour faire face aux conditions propices à la propagation du terrorisme, et se référant à l’incitation, stipule : « Pour continuer à travailler pour adopter les mesures qui peuvent être nécessaires et appropriées et conformément à nos obligations en vertu du Droit international, pour interdire par la loi l’incitation à commettre un ou des actes terroristes et prévenir de tels actes.»

Malgré les engagements spécifiques ci-dessus vis-à-vis d’Israël et des obligations internationales, l’Autorité palestinienne continue d’utiliser délibérément un langage destiné, ouvertement ou par insinuation, à inciter la population à répandre la peur et la suspicion, à abriter des sentiments de méfiance, d’hostilité et de haine envers Israël et les Juifs.

 

En octobre 2015, les Palestiniens parlent d’une « Intifada al-Quds » ou « Intifada des couteaux »

Les effets nocifs et toxiques sur le psychisme de la population palestinienne sont prévisibles quand un dirigeant palestinien – en l’occurrence Mahmoud Abbas – condamne ce qu’il appelle publiquement les «pieds sales des Israéliens » foulant le sol d’Al-Aqsa. Quand un chef palestinien écrase et piétine un drapeau israélien; lorsqu’il remet en question, à plusieurs reprises et publiquement, la légitimité même de l’existence d’Israël et de son héritage juif dans la région, quand des enfants palestiniens, de la maternelle au baccalauréat, sont incités à la haine du Juif par le système d’éducation officielle, quand le Juif est toujours considéré comme l’ennemi numéro 1, quand les autorités palestiniennes glorifient publiquement tous ceux qui  tuent des Juifs.

La glorification des kamikazes, l’usage de fausses accusations, y compris le « nettoyage ethnique » et « l’apartheid », qui sont sans tout rapport avec la réalité, sont destinés à créer la peur et à fomenter l’objection, l’hostilité et la violence. Elles sont destinées à inciter les populations civiles arabes de Cisjordanie et de Jérusalem-Est à la violence.

Ces jeunes agissent par crainte d’une campagne totalement infondée. Elle prétend faussement qu’Israël se prépare à se débarrasser de ses populations arabes.

Rappelons que le 21 août 1969, un Australien non-juif illuminé avait déclenché un incendie dans la mosquée Al-Aqsa. Le feu avait été éteint et le dommage rapidement réparé. Cependant, cet épisode a été utilisé par les médias arabes pour renforcer la peur et l’agitation parmi les fidèles arabes de la mosquée Al-Aqsa dans le but de les faire dégénérer en affrontements et en émeutes.

Le 15 mars 2010, la télévision officielle de l’Autorité palestinienne a choisi de réveiller l’accusation mensongère selon laquelle Israël avait aidé à cet incendie criminel de 1969 de la Mosquée Al-Aqsa, en prétendant à nouveau qu’Israël y avait été impliqué et qu’il s’agissait bien d’un Juif qui y avait mis le feu avec l’aide du gouvernement israélien.

La diffamation a été relancée grâce à une diapositive diffusée sur la télévision palestinienne affirmant que « le Juif Dennis Michael a mis le feu à la mosquée Al-Aqsa, avec le soutien du gouvernement juif. Les autorités israéliennes ont même coupé l’alimentation en eau des quartiers proches d’’Al-Aqsa afin de retarder les opérations des pompiers et éteindre rapidement le feu. »

Aucun processus de paix ne pourra aboutir à ses fins s’il est constamment et systématiquement sapé par une politique généralisée d’’incitation à la haine et d’endoctrinement.

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Graphique diffusé sur les réseaux sociaux palestiniens pour apprendre à “poignarder un Juif”

Trois facteurs rendent le processus de paix impossible : la peur, la suspicion et la haine d’autrui.

Il est raisonnable de supposer que la culture de la méfiance et de la haine, attisée par l’incitation religieuse publique, conduit inévitablement à la violence et de la terreur.

Un véritable leadership palestinien sincèrement attaché à la paix et à la coexistence devrait cesser ouvertement et officiellement d’encourager toute incitation.

De toute évidence, une politique pacifique ne pourrait être mise en œuvre si la direction palestinienne ne le démontre pas par des actes, par des discours, et par une volonté sincère et déterminée. Elle doit mettre un terme à l’incitation et à la haine aveugle qui sont contraires aux engagements signés dans ses accords avec Israël. Cela prendra probablement de nombreuses années, et peut-être une génération entière, pour pouvoir réparer les dégâts, mais il faut dès à présent le faire.

Hélas, les dommages sont toujours ancrés dans les esprits d’innombrables enfants et jeunes palestiniens. Le lavage de cerveau qu’ils ont subi par leurs imams, instituteurs et leaders, les oblige à haïr toujours Israël et les Juifs, et à percevoir les terroristes comme des modèles à suivre et des héros à glorifier.

Alan Baker


Pour citer cet article :

Alan Baker, « L’incitation palestinienne à la violence et à la terreur », Le CAPE de Jérusalem : https://jcpa-lecape.org/lincitation-palestinienne-a-la-violence-et-a-la-terreur/