Les nouvelles alliances stratégiques de l’Etat Juif
Dans les années 1950 alors que l’ensemble du monde arabe déclarait la guerre à Israël, David Ben Gourion avait réussi à nouer des relations diplomatiques fructueuses avec la Turquie et l’Iran, deux Etats musulmans, (sunnite et chiite) non arabes.
Aujourd’hui, les pays du Moyen-Orient changent de mains et de visages et demeurent instables, en raison des intentions belliqueuses de ces deux Etats musulmans, et suite à la montée en puissance des organisations terroristes islamiques.
Souhaitant redevenir des puissances régionales face à Israël, et en cherchant à dominer le monde musulman, l’Iran des Ayatollahs et la Turquie d’Erdogan sont donc devenus les pires ennemis de la majorité écrasante des pays arabes. L’Arabie saoudite, et les Emirats du Golfe persique sont alignés avec Israël dans un front commun contre l’Iran.
Dans les années 1950, l’Europe était pro-israélienne, la France et la Grande Bretagne ont même participé à une campagne militaire aux côtés des soldats de Tsahal, pour renverser le régime égyptien du colonel Nasser, dans le cadre de la fameuse Opération Mousquetaire de 1956.
Aujourd’hui, l’Union européenne est absente du Moyen-Orient mais demeure obstinée à régler le problème palestinien et à préserver l’accord signé avec l’Iran sur le nucléaire. La récente visite du nouveau chef de la diplomatie européenne à Téhéran et ses « menaces » à l’encontre du gouvernement israélien- concernant une éventuelle « annexion des colonies » – prouvent que l’UE poursuit une politique dictée par des hauts-fonctionnaires de Bruxelles, complètement déconnectés des changements géopolitiques intervenus dans notre région. Ignorants également que les pays de l’Est sont devenus plus pragmatiques et préfèrent plutôt se rapprocher des positions israéliennes. Quant aux pays du Balkan, l’alliance avec Israël demeure solide sur tous les plans. Elle s’est considérablement renforcée récemment avec des accords énergétiques.
Au lendemain de la publication du « plan du siècle », certains observateurs se sont précipités pour nous dire que la France de Macron a enfin modifié sa politique étrangère, et que sous les pressions de l’Elysée, le Quai d’Orsay est devenu plus réticent à l’égard des Palestiniens. Actuellement, nous constatons que rien n’a vraiment changé. La réaction première de Paris n’était en réalité laconique pour des raisons de « politesse diplomatique » à l’égard de Washington. Elle avait en effet salué les efforts du président Trump, mais 48 heures après, la France revenait sur ses positions antérieures et pro-palestiniennes.
Les alliances et les liens stratégiques évoluent donc mais dépendront toujours et essentiellement des intentions et des intérêts des Etats-Unis et de la Russie dans notre région, et ailleurs.
Dans les années 1960, les pays africains, indépendants du colonialisme français et britannique, avaient choisi Israël pour reconstruire leurs Etats et former leurs armées. Suite à la guerre de Kippour, et en raison des interventions soviétiques et celles du colonel Kadhafi, ces pays avaient rompu leurs relations.
Devant la montée en puissance des islamistes et les intentions hégémoniques de l’Iran, les pays africains se rapprochent de plus en plus de l’Etat Juif. Ainsi, après le Tchad, le Soudan, membre de la Ligue arabe, est sur la voie de nouer des relations diplomatiques.
Jusqu’aux années 1990, la Chine et l’Inde refusaient de nouer des liens diplomatiques avec Israel.
Aujourd’hui, nos relations avec ces deux grandes puissances sont au beau fixe et exemplaires.
Qui aurait imaginé tous ces changements incroyables, il y a encore quelques années. Pourtant, Israël ne s’est toujours pas retiré des « Territoires » comme l’exigent systématiquement la France et les Palestiniens…
Avec le soutien inébranlable des Etats-Unis et une coordination permanente avec la Russie, l’Etat Juif marque des points stratégiques spectaculaires que nul au monde ne peut ignorer.