Gagner la guerre pour assurer l’avenir d’Israël

Freddy Eytan

Après la terrible attaque des drones du Hezbollah contre une base de Tsahal, des voix s’élèvent en Israël pour l’arrêt des combats. Comment déposer les armes avant d’achever les objectifs de la guerre ? Permettre une trêve vulnérable avant de mettre un terme définitif aux tirs des missiles et des drones et assurer enfin la sécurité absolue à tous les citoyens israéliens. Certes, nous ne pouvons pas éradiquer complètement l’idéologie djihadiste du Hamas ni celle des chiites du Hezbollah mais nous sommes capables de démanteler leurs réseaux terroristes et leurs arsenaux militaires.

L’arrêt des combats serait une victoire des Islamistes. Nous rejetons avec mépris les voix défaitistes en Israël en particulier au sein d’une extrême gauche soit disant pacifiste et libérale représentée par le journal Haaretz et par certains journalistes cyniques et prétentieux qui rabâchent des slogans creux sur les plateaux de télévision. Ils ignorent les contraintes de la guerre et ne distinguent pas entre un journalisme honnête et digne à une opposition farouche et légitime au gouvernement Nétanyahou. Haaretz sème chaque matin la démoralisation et ses articles sont angoissants et déprimants. Ce quotidien prétend représenter les valeurs libérales mais ignore que nous avons à faire à des terroristes sanguinaires et à un Etat voyou dirigé par des ayatollahs belliqueux. Un journaliste célèbre de ce journal a osé publier une lettre personnelle aux soldats de Tsahal pour les décourager à défendre la patrie. Un acte insensé en temps de guerre.

Le drone Ababil-5 avec des missiles Qaem-9

Le drone Ababil-5 avec des missiles Qaem-9. (Vidéo promotionnelle iranienne)

Malgré l’échec cuisant des Accords signés à Oslo en 1993 avec Yasser Arafat, et la catastrophe du 7 octobre, cette infime minorité rebelle défend Mahmoud Abbas et persiste à dire que seule la création immédiate d’un Etat palestinien avec le Hamas aboutirait à la paix. Des anciens diplomates et journalistes israéliens osent aussi conseiller aux chancelleries cette absurdité en lançant des appels dans ce sens dans la presse étrangère. Durant plus de deux décennies, nous avertissons- dans le cadre des activités du Centre des Affaires étrangères et sécuritaires, (Le Cape de Jérusalem) sur les réelles intentions du Hamas et du Hezbollah et de la menace des ayatollahs d’Iran. On a fait la sourde oreille.

Aujourd’hui, avec la découverte, au grand jour, de nombreux documents et plans opérationnels du Hamas et du Hezbollah, le lourd rideau se lève, le théâtre de l’absurde est dévoilé, et le masque de la supercherie tombe brusquement. Comment accuser Israël d’agression, d’affirmer sans rougir de honte que nous pratiquons une politique génocidaire quand des officiels iraniens débarquent à Beyrouth et ordonnent la poursuite des attaques contre L’Etat juif.

Quartier général souterrain de la Force Radwan

Quartier général souterrain de la Force Radwan. (Tsahal)

Pour l’heure, l’Iran crie victoire, déclenche une guerre psychologique abjecte, et menace de lancer de nouvelles frappes meurtrières. Les drones sont devenus des appareils très efficaces de la guerre moderne, soulignons qu’Israël était la première armée au monde à les utilisés. Il est très difficile d’intercepter des drones volant à basse altitude mais cette mission n’est pas impossible pour notre armée de l’air. Rappelons que l’Iran fournit des drones également à la Russie dans sa guerre contre l’Ukraine. Les Occidentaux n’empêche pas ce transfert au Hezbollah et laissent faire. Plus grave encore, les Etats-Unis et l’Europe nous demandent d’arrêter les hostilités et exigent de ne plus attaquer Beyrouth. Ils permettent à la Finul de s’installer dans les zones de combats et ainsi compliquent les missions de Tsahal et mettent en danger nos soldats. Les observateurs de l’ONU n’ont pas empêché le Hezbollah à s’armer le long de la frontière, et n’ont jamais appliqué la fameuse résolution 1701 adoptée après la deuxième guerre du Liban de 2006.

Nous rejetons en bloc toutes les pressions internationales et les propos de l’émissaire français, Yves le Drian ; il nous propose de dialoguer avec le Hezbollah… des diplomates du Quai d’Orsay nous avaient demandé auparavant de dialoguer directement avec les terroristes du Hamas… Cette attitude peu honorable n’est qu’une véritable dérobade.

UNIFIL post

Les menaces de l’Iran et ses satellites ne nous effrayent pas car nous combattons pour une cause juste et noble et nous approuvons notre légitime défense.

Devant la lâcheté et l’indifférence des pays occidentaux et malgré les pertes humaines et les dégâts, nous n’avons pas le choix de poursuivre les combats contre les Islamistes pour gagner la guerre et assurer un meilleur avenir aux générations futures.