Dix principales raisons pour reconnaître Jérusalem capitale d’Israël

1. Jérusalem est la capitale officielle de l’État d’Israël et le centre de son gouvernement depuis 1950. Jérusalem est le siège du président israélien, de la Knesset et de la Cour suprême, et le siège de la plupart des ministères et des institutions sociales et culturelles. Jérusalem est l’ancien centre spirituel du judaïsme. Elle est également considérée comme ville sainte par les membres d’autres religions. Israël protège tous les Lieux saints.

2. En 1967, la Jordanie a rejeté les avertissements d’Israël et déclenché une guerre contre Israël en bombardant Jérusalem. En représailles et en légitime défense, Israël a conquis Jérusalem-Est, alors contrôlée par la Jordanie.

3. En tant que tel, le statut d’Israël à Jérusalem-Est est entièrement légitime et légal et accepté par la communauté internationale en vertu du droit international dans les conflits armés.

4. L’unification de Jérusalem en 1967 par l’extension de sa loi, de sa juridiction et de son administration à Jérusalem-Est, bien qu’elle ne soit pas acceptée par la communauté internationale, n’a pas altéré la légalité de la présence et du statut d’Israël au sein de la ville.

5. Les États-Unis ont toujours déclaré que la question de Jérusalem devait être résolue par la négociation dans le cadre d’un règlement de paix juste, durable et global.

6. De nombreuses résolutions et déclarations politiquement élaborées par l’ONU, l’UNESCO et d’autres organismes, tentant à réviser et déformer le long passé de Jérusalem, et à nier les droits religieux, légaux et historiques fondamentaux du peuple juif et de l’Etat d’Israël à Jérusalem, ne sont pas contraignants. Ils ne représentent que des opinions et des points de vue politiques.

7. L’OLP et Israël ont convenu dans les accords d’Oslo que « la question de Jérusalem » est une question de négociation permanente qui ne peut être réglée que par une négociation directe en vue de régler leurs revendications respectives. Le président des États-Unis, ainsi que les présidents de la Fédération de Russie et de l’Égypte, le roi de Jordanie et les représentants officiels de l’UE sont parmi les signataires-témoins des Accords d’Oslo.

8. Aucune résolution de l’ONU-UNESCO, ni les déclarations des gouvernements, des dirigeants et des organisations ne peuvent imposer une solution à la question de Jérusalem. Elles ne peuvent non plus dicter ou préjuger du résultat des négociations.

9. Reconnaître les faits que Jérusalem est la capitale d’Israël et reconnaître que la localisation de l’ambassade américaine à Jérusalem est la prérogative souveraine des États-Unis ne nuiraient en rien au processus de négociation de paix. Ils seraient une reconnaissance d’une situation factuelle de longue date et la rectification d’une injustice historique.

10. Les déclarations du roi de Jordanie, des dirigeants palestiniens et des dirigeants arabes selon lesquelles la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël ou la localisation de l’ambassade des États-Unis à Jérusalem mettrait en danger le processus de paix et provoquerait une vague de violence et de terreur prouvent un dangereux précédent et un signe de faiblesse.

Alan Baker

 


Pour citer cet article :

Alan Baker, « Dix principales raisons pour reconnaître Jérusalem capitale d’Israël », Le CAPE de Jérusalem, publié le 6 décembre 2017: http://jcpa-lecape.org/dix-principales-raisons-pour-reconnaitre-jerusalem-capitale-israel/

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