L’angélisme du Pape face à la terreur des Islamistes
Le Pape François étonne souvent par sa candeur et par la simplicité de ses gestes et de sa conduite, mais ses derniers propos sur la nécessité de comparer la « violence islamique à la violence catholique » sont à la fois étranges, bizarres et même révoltants.
Le représentant suprême de la religion catholique a plongé ses fidèles dans la confusion et le désarroi et a surtout mis en colère les Chrétiens d’Orient, qui souffrent dans notre région du calvaire islamiste depuis plusieurs années.
Comment comparer des Fous d’Allah, criant vengeance et décapitant des mécréants avec des Chrétiens fidèles à la tolérance et à l’amour du prochain ?
Comment comparer le récent égorgement du prêtre Jacques Hamel, ou la décapitation de sept moines trappistes le 21 mai 1996, dans le monastère de Tibhirine en Algérie, aux faits divers quotidiens de voyous dans les rues de Rome ou de Naples ? S’agit-il de la même force de violence ? De la même incitation à la haine ? De la même idéologie macabre ?
La Shoah des Nazis, le génocide des Arméniens ne sont-ils que de simples violences ? Comment le Pape peut-il mettre sur le même plan des massacres massifs et prémédités, d’odieux attentats contre tous ceux qui ne sont pas musulmans, avec des actes de banditisme ?
Il ne s’agit pas seulement d’un conflit armé entre des Etats et contre des groupes terroristes, mais de la guerre d’une seule religion monothéiste extrémiste contre toutes les autres, une guerre de civilisation, entre le culte de la mort et le culte de la vie et de l’espérance.
Certes, la majorité écrasante de l’Islam, sunnite et chiite, ne représente pas une religion extrémiste et violente, mais il existe seulement au sein de la religion musulmane de nombreux groupes et organisations qui véhiculent la terreur et le culte de la mort. Ils sont dangereux pour l’Humanité entière et le Pape devrait, avec courage, les dénoncer et les condamner publiquement et avec force.
La conduite du Pape François nous rappelle, hélas, celle de deux de ses prédécesseurs, les Papes Pie XI et Pie XII. Au moment où notre peuple était conduit par les Nazis, comme du bétail, vers les camps de la mort, l’Eglise de l’époque avait gardé un mutisme mortel.
Le Pape François, qui revient, lui, d’une visite symbolique et importante à Auschwitz-Birkenau, devrait être le premier à comprendre qu’après le génocide des Juifs par Hitler, ce seront demain tous les Chrétiens qui seront les victimes de la terreur des Islamistes en Europe, et partout ailleurs.
Freddy Eytan
Pour citer cet article :
Freddy Eytan, «L’angélisme du Pape face à la terreur des Islamistes», Le CAPE de Jérusalem : http://jcpa-lecape.org/angelisme-du-pape-face-a-la-terreur-des-islamistes/