Repas gratuit pour le Hamas
Tim Butcher, le correspondant du quotidien britannique, Daily Telegraph, a écrit dans son reportage publié après la guerre à Gaza : « Les cibles ont été sélectionnées et puis visées… mais presque toujours avec des munitions de précision… J’ai été frappé par la manière dont Gaza ne semblait pas avoir changé. Le paysage était toujours miteux, en piteux état, misérable et mal entretenu pendant des décennies, et les derniers bombardements n’ont pas fait de grande différence. Une chose est claire, la ville de Gaza de 2009 n’est pas Stalingrad de 1944 ».
En dépit de ces affirmations, nous entendons depuis 1996, le même son de cloche de la part des ONG des Droits de l’homme: “la crise humanitaire est imminente à Gaza.” Plusieurs ONG ont déposé des plaintes annuelles en soulignant que l’Etat juif est responsable de la « crise humanitaire imminente, voire du désastre ». Ont-ils posé un instant la question : “comment la bande de Gaza est toujours “au bord » d’une crise humanitaire depuis plus de dix ans ?”.
En réalité, Israël s’est donné beaucoup de mal et a employé tous ses efforts pour éviter une crise humanitaire. Un bureau de liaison et de coordination (CLA) a été notamment crée avec les représentants de Tsahal et les différents ministères du gouvernement travaillent. Ils ont œuvré, jour et nuit, pour éviter la crise. Sur l’attitude du Hamas, le colonel Nir Press a déclaré sans ambages: « il est formé d’une machine de propagande et de médias, bien huilée qui a réussi à créer des crises humanitaires dans le vent, dans l’air. » Sur la supercherie du Hamas, il a donné un exemple éloquent: “au début de l’année dernière, suite à une attaque des dépôts de carburants de Nahal Oz, Israël a décidé de suspendre les fournitures de carburant mais auparavant, a rempli, au maximum, tous les réservoirs de la bande de Gaza. Et pourtant, le Hamas a “profité de l’occasion” pour envoyer des centaines de personnes vers les stations de services avec des bidons d’essence à la main et se mettant dans une longue queue d’attente”. Tony Blair, ancien Premier ministre britannique, et aujourd’hui, l’envoyé spécial du Quartet, a expliqué que « beaucoup ne comprennent pas que nous exigeons d’Israël de fournir du combustible à Gaza, et à chaque fois, les extrémistes tuent les personnes qui le livrent. Cette situation est folle et aberrante, » Ainsi, à mainte reprises, l’aide Israélienne à Gaza n’arrive pas à destination des civils palestiniens nécessiteux.
La rengaine “la crise humanitaire est imminente » est non seulement exagéré mais elle est également entièrement émancipée. Selon les propres termes du porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, “les critiques « devraient être pointées contre l’organisation terroriste du Hamas qui contrôle la bande de Gaza. » Il a précisé qu’Israël autorise les transferts de vivres, de médicaments, de combustible et d’électricité à Gaza car il ne souhaite pas une crise humanitaire, mais… il existe des preuves infaillibles que le Hamas détourne les différentes fournitures pour « des activités terroristes. L’ensemble de la région redeviendrait normal, si les Palestiniens choisissent de cesser leurs inutiles et aveugles tirs de roquettes contre des centaines de milliers de citoyens israéliens”.
Observons donc les faits.
Selon la Banque mondiale, les Palestiniens sont les plus grands bénéficiaires par habitant de l’aide étrangère offerte dans le monde entier. Malheureusement, au cours des 60 dernières années, des dizaines de milliards de dollars ont été mal gérés par l’organisation des Nations Unies UNRWA en raison du laxisme de l’organisation et du manque de surveillance sur la responsabilité défectueuse des mécanismes. L’année dernière, l’ancien conseiller juridique de l’UNRWA, James Lindsay, a écrit un rapport très critique appelant à « assurer l’agence de ne pas employer ou offrir des prestations aux terroristes et criminels. » Par ailleurs, un membre du Congrès des Etats-Unis a récemment déclaré « Il n’y a absolument aucune raison que les Etats-Unis ne prennent pas des mesures énergiques pour faire en sorte qu’aucun penny de dollar américain ne soit redistribué aux terroristes. »
Suite de la récente offensive israélienne dans la bande de Gaza, l’immédiateté de leur critique n’a jamais été aussi forte, alors que les nations, avec le meilleur de leurs intentions, donnent des millions de dollars pour la soi-disant reconstruction de Gaza.
Mentionnons plusieurs autres faits relativement inconnus du grand public, et qui concernent le potentiel de la bande de Gaza.
Premièrement, les gisements de gaz de Gaza sont estimés à une valeur de 4 milliards de dollars. Cette ressource naturelle pourrait être accessible pour améliorer la vie des habitants de Gaza, une fois que l’anarchie et la violence du Hamas seraient limitées.
Deuxièmement, la population de Gaza est relativement en bonne santé et le niveau d’éducation est bon. L’espérance de vie dans la bande de Gaza est de plus de 72 ans, ce qui est supérieur à la Russie, aux Bahamas, en Inde, en Ukraine et à Glasgow Est (Ecosse).
Troisièmement, la bande de Gaza a un niveau plus bas de mortalité infantile qu’en Angola, en Iran, en Inde, en Egypte et au Brésil.
Peut être le fait le plus étonnant, est que l’alphabétisation dans la bande de Gaza s’élève à 92%. De même et en dépit de l’incessante répétition des journalistes que « la bande de Gaza est la place la plus peuplée de la planète » elle est en réalité nettement moins densément peuplée qu’une série d’autres places, y compris un certain nombre de succès économiques, tels que Monaco, Hong Kong, Singapour et Gibraltar. De plus, Macao est dix fois plus dense que la population de Gaza. Il ne s’agit pas de comparer la vie dans la bande de Gaza avec Park Avenue de Manhattan ou Beverly Hills. Ni la dénigrer comme une zone sinistrée.
Un autre mythe qui circule souvent dans les médias est le fait que les ONG et certains gouvernements accusent Israël de violer le droit international en se livrant à « une punition collective ». Toutefois, l’exercice de droit de contre mesures contre une entité hostile (comme la bande de Gaza) ne constitue pas une punition collective en vertu du droit international. En outre, il n’y a rien dans le droit international qui exige d’Israël de maintenir l’ouverture des frontières avec une entité hostile. Les exemples abondent des pays qui choisissent de ne pas commercer avec les voisins hostiles pour une série de raisons : militaire, religieuse, économique et politique. Ainsi par le passé l’apartheid en Afrique du Sud et l’Irak de Saddam Hussein ont été l’objet de sanctions économiques. Récemment, d’autres ont sanctionné Cuba, l’Iran et même Israël.
Certaines dispositions du droit international imposent à Israël d’agir à l’encontre de Gaza et des terroristes palestiniens qui y sont basés. Premièrement, Israël a le devoir de prévenir et de punir les actes de génocide couverts par la convention sur le Génocide (1948).
Deuxièmement, Israël à le devoir, en vertu de la résolution 1373, de prendre diverses mesures à l’encontre des terroristes palestiniens. Parmi les mesures nécessaires, les Etats doivent « s’abstenir d’apporter toute forme de soutien, actif ou passif, aux entités ou personnes impliquées dans des actes terroristes. » Ainsi et nul doute, Israël est interdit de fournir une aide à l’Autorité palestinienne, sachant que la partie de celle-ci serait détournée pour le Hamas et d’autres groupes terroristes et par conséquent, devenir le soutien passif d’actes terroristes. En outre, Israël est tenu par la résolution 1373 de « prévenir les mouvements de terroristes ou de groupes terroristes par des contrôles efficaces aux frontières ». Cela signifie qu’Israël est tenu de continuer à maintenir des contrôles stricts sur le passage des personnes de la bande de Gaza à Israël.
Le message amalgamé des ONG et des Autorités du Hamas à Gaza a depuis longtemps manipulé une réalité complexe pour récolter des gains politiques et financiers. En réalité, les combats israélo-palestiniens dans la bande de Gaza ont été caractérisés par la commission élargie de crimes de guerre, comme des actes de terrorisme et des actes de génocide par les combattants palestiniens. D’autre part, les contre-mesures israéliennes se sont conformées aux exigences du droit international. Le droit international impose à Israël et à d’autres Etats à prendre des mesures pour amener les criminels de guerre palestiniens et les terroristes en justice, pour prévenir et réprimer les efforts palestiniens de génocide, et surtout, pour bloquer les futurs dons humanitaires afin qu’ils ne soient pas détournés par le Hamas. En conclusion, cela ne devrait pas être un repas gratuit. Pourquoi devrait-on confier aux dirigeants du Hamas, aux responsables de la destruction de ce qui existe, le financement de la reconstruction ? Autrement dit, les terroristes et ceux qui leur sont complices ne devraient pas tenir les cordons de la bourse pour financer une nouvelle guerre.
En dépit de ces affirmations, nous entendons depuis 1996, le même son de cloche de la part des ONG des Droits de l’homme: “la crise humanitaire est imminente à Gaza.” Plusieurs ONG ont déposé des plaintes annuelles en soulignant que l’Etat juif est responsable de la « crise humanitaire imminente, voire du désastre ». Ont-ils posé un instant la question : “comment la bande de Gaza est toujours “au bord » d’une crise humanitaire depuis plus de dix ans ?”.
En réalité, Israël s’est donné beaucoup de mal et a employé tous ses efforts pour éviter une crise humanitaire. Un bureau de liaison et de coordination (CLA) a été notamment crée avec les représentants de Tsahal et les différents ministères du gouvernement travaillent. Ils ont œuvré, jour et nuit, pour éviter la crise. Sur l’attitude du Hamas, le colonel Nir Press a déclaré sans ambages: « il est formé d’une machine de propagande et de médias, bien huilée qui a réussi à créer des crises humanitaires dans le vent, dans l’air. » Sur la supercherie du Hamas, il a donné un exemple éloquent: “au début de l’année dernière, suite à une attaque des dépôts de carburants de Nahal Oz, Israël a décidé de suspendre les fournitures de carburant mais auparavant, a rempli, au maximum, tous les réservoirs de la bande de Gaza. Et pourtant, le Hamas a “profité de l’occasion” pour envoyer des centaines de personnes vers les stations de services avec des bidons d’essence à la main et se mettant dans une longue queue d’attente”. Tony Blair, ancien Premier ministre britannique, et aujourd’hui, l’envoyé spécial du Quartet, a expliqué que « beaucoup ne comprennent pas que nous exigeons d’Israël de fournir du combustible à Gaza, et à chaque fois, les extrémistes tuent les personnes qui le livrent. Cette situation est folle et aberrante, » Ainsi, à mainte reprises, l’aide Israélienne à Gaza n’arrive pas à destination des civils palestiniens nécessiteux.
La rengaine “la crise humanitaire est imminente » est non seulement exagéré mais elle est également entièrement émancipée. Selon les propres termes du porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, “les critiques « devraient être pointées contre l’organisation terroriste du Hamas qui contrôle la bande de Gaza. » Il a précisé qu’Israël autorise les transferts de vivres, de médicaments, de combustible et d’électricité à Gaza car il ne souhaite pas une crise humanitaire, mais… il existe des preuves infaillibles que le Hamas détourne les différentes fournitures pour « des activités terroristes. L’ensemble de la région redeviendrait normal, si les Palestiniens choisissent de cesser leurs inutiles et aveugles tirs de roquettes contre des centaines de milliers de citoyens israéliens”.
Observons donc les faits.
Selon la Banque mondiale, les Palestiniens sont les plus grands bénéficiaires par habitant de l’aide étrangère offerte dans le monde entier. Malheureusement, au cours des 60 dernières années, des dizaines de milliards de dollars ont été mal gérés par l’organisation des Nations Unies UNRWA en raison du laxisme de l’organisation et du manque de surveillance sur la responsabilité défectueuse des mécanismes. L’année dernière, l’ancien conseiller juridique de l’UNRWA, James Lindsay, a écrit un rapport très critique appelant à « assurer l’agence de ne pas employer ou offrir des prestations aux terroristes et criminels. » Par ailleurs, un membre du Congrès des Etats-Unis a récemment déclaré « Il n’y a absolument aucune raison que les Etats-Unis ne prennent pas des mesures énergiques pour faire en sorte qu’aucun penny de dollar américain ne soit redistribué aux terroristes. »
Suite de la récente offensive israélienne dans la bande de Gaza, l’immédiateté de leur critique n’a jamais été aussi forte, alors que les nations, avec le meilleur de leurs intentions, donnent des millions de dollars pour la soi-disant reconstruction de Gaza.
Mentionnons plusieurs autres faits relativement inconnus du grand public, et qui concernent le potentiel de la bande de Gaza.
Premièrement, les gisements de gaz de Gaza sont estimés à une valeur de 4 milliards de dollars. Cette ressource naturelle pourrait être accessible pour améliorer la vie des habitants de Gaza, une fois que l’anarchie et la violence du Hamas seraient limitées.
Deuxièmement, la population de Gaza est relativement en bonne santé et le niveau d’éducation est bon. L’espérance de vie dans la bande de Gaza est de plus de 72 ans, ce qui est supérieur à la Russie, aux Bahamas, en Inde, en Ukraine et à Glasgow Est (Ecosse).
Troisièmement, la bande de Gaza a un niveau plus bas de mortalité infantile qu’en Angola, en Iran, en Inde, en Egypte et au Brésil.
Peut être le fait le plus étonnant, est que l’alphabétisation dans la bande de Gaza s’élève à 92%. De même et en dépit de l’incessante répétition des journalistes que « la bande de Gaza est la place la plus peuplée de la planète » elle est en réalité nettement moins densément peuplée qu’une série d’autres places, y compris un certain nombre de succès économiques, tels que Monaco, Hong Kong, Singapour et Gibraltar. De plus, Macao est dix fois plus dense que la population de Gaza. Il ne s’agit pas de comparer la vie dans la bande de Gaza avec Park Avenue de Manhattan ou Beverly Hills. Ni la dénigrer comme une zone sinistrée.
Un autre mythe qui circule souvent dans les médias est le fait que les ONG et certains gouvernements accusent Israël de violer le droit international en se livrant à « une punition collective ». Toutefois, l’exercice de droit de contre mesures contre une entité hostile (comme la bande de Gaza) ne constitue pas une punition collective en vertu du droit international. En outre, il n’y a rien dans le droit international qui exige d’Israël de maintenir l’ouverture des frontières avec une entité hostile. Les exemples abondent des pays qui choisissent de ne pas commercer avec les voisins hostiles pour une série de raisons : militaire, religieuse, économique et politique. Ainsi par le passé l’apartheid en Afrique du Sud et l’Irak de Saddam Hussein ont été l’objet de sanctions économiques. Récemment, d’autres ont sanctionné Cuba, l’Iran et même Israël.
Certaines dispositions du droit international imposent à Israël d’agir à l’encontre de Gaza et des terroristes palestiniens qui y sont basés. Premièrement, Israël a le devoir de prévenir et de punir les actes de génocide couverts par la convention sur le Génocide (1948).
Deuxièmement, Israël à le devoir, en vertu de la résolution 1373, de prendre diverses mesures à l’encontre des terroristes palestiniens. Parmi les mesures nécessaires, les Etats doivent « s’abstenir d’apporter toute forme de soutien, actif ou passif, aux entités ou personnes impliquées dans des actes terroristes. » Ainsi et nul doute, Israël est interdit de fournir une aide à l’Autorité palestinienne, sachant que la partie de celle-ci serait détournée pour le Hamas et d’autres groupes terroristes et par conséquent, devenir le soutien passif d’actes terroristes. En outre, Israël est tenu par la résolution 1373 de « prévenir les mouvements de terroristes ou de groupes terroristes par des contrôles efficaces aux frontières ». Cela signifie qu’Israël est tenu de continuer à maintenir des contrôles stricts sur le passage des personnes de la bande de Gaza à Israël.
Le message amalgamé des ONG et des Autorités du Hamas à Gaza a depuis longtemps manipulé une réalité complexe pour récolter des gains politiques et financiers. En réalité, les combats israélo-palestiniens dans la bande de Gaza ont été caractérisés par la commission élargie de crimes de guerre, comme des actes de terrorisme et des actes de génocide par les combattants palestiniens. D’autre part, les contre-mesures israéliennes se sont conformées aux exigences du droit international. Le droit international impose à Israël et à d’autres Etats à prendre des mesures pour amener les criminels de guerre palestiniens et les terroristes en justice, pour prévenir et réprimer les efforts palestiniens de génocide, et surtout, pour bloquer les futurs dons humanitaires afin qu’ils ne soient pas détournés par le Hamas. En conclusion, cela ne devrait pas être un repas gratuit. Pourquoi devrait-on confier aux dirigeants du Hamas, aux responsables de la destruction de ce qui existe, le financement de la reconstruction ? Autrement dit, les terroristes et ceux qui leur sont complices ne devraient pas tenir les cordons de la bourse pour financer une nouvelle guerre.