Les Arabes israéliens entre la démocratie israélienne et la dictature arabe
Les Arabes israéliens sont conscients des conditions de vie de leurs frères dans les pays arabes voisins et comprennent parfaitement que la démocratie israélienne offre des libertés civiles et juridiques, et elle est sur tous les points, préférable à la dictature arabe. C’est la raison principale que les affrontements à Acco (Saint-Jean d’Acre) ont pris fin pacifiquement et n’ont pas débouché en une guerre émancipée.
Les émeutes qui ont été déclenchées le dernier Kippour dans la ville d’Acco sont d’une importance essentielle en ce qui concerne les relations judéo-arabes en Israël. Le point dominant et essentiel demeure sur le fait que les affrontements n’ont duré que cinq jours, et ne se sont pas propagés à d’autres villes mixtes, comme Ramla, Lod, Nazareth Elite ou Carmiel. Les Juifs et les Arabes israéliens ont compris qu’une escalade dans la violence est un prix qu’ils ne sont pas prêts à payer. Les deux parties ont conclu qu’une coexistence, même tendue, est préférable à une lutte armée.
Le problème majeur au cœur de la divergence entre les Juifs et les Arabes provient de la question de l’appartenance au pays. Selon la version arabe, Israël est un pays arabe musulman depuis la conquête par le Khalifa Omer Ben Alhataev au septième siècle. Le Khalifa a déclaré que le pays qui s’étend de la Méditerranée à la rive du Jourdain est l’Etat du Wakf, c’est-à-dire qu’il appartient aux Musulmans du monde entier pour l’éternité. Ainsi, il est impensable que les Juifs arrivent ici, achètent des terrains et fondent un Etat indépendant. Selon l’Islam pur, la création de l’Etat d’Israël, est un fait diabolique et est dépourvue de tout droit d’existence étant donné son emplacement sur une terre islamique, c’est pour cela que des organisations comme le Hamas et les Frères Musulmans n’envisagent aucune possibilité de reconnaître de droit d’Israël d’exister.
Les Juifs, par contre, ont la conviction qu’Israël leur appartient du fait que deux royaumes juifs ont régné dans ce pays il y a 1900 ans. Les Juifs sont revenus à leur patrie et ont insisté à créer un Etat indépendant ici; et non pas à Uganda ou d’autres régions qui leur ont été proposées.
En 2006, un groupe d’intellectuels arabes importants ont publié un document en hébreu et en arabe titré “la vision future des palestiniens arabes en Israël et leurs relations envers l’Etat”. Dans ce document, il a prétendu qu’Israël est le résultat d’une action coloniale de la part des élites sionistes en Europe et en Occident. L’emploi du terme colonialisme est destiné à remettre en cause la légitimité de l’Etat d’Israël et le reflet du refus total de l’histoire juive. Même si on s’attendait de la part des intellectuels arabes à une approche réaliste et plus intelligente, ils ont prouvé dans ce document que leur opinion n’est pas loin de l’attitude islamique traditionnelle envers l’Etat des Juifs.
En fait, Israël est le seul pays au monde dans lequel la minorité arabe conteste la légitimité de l’existence de l’Etat. Il n’y a pas d’antécédent pareil dans toute la planète, ceci dit, les Musulmans et les Arabes n’agissent pas de cette manière en Grande Bretagne ou en France. Le monde a adopté la version arabe au “droit de retour’ à leur patrie en Palestine sans vérifier leur provenance. Selon leur point de vue, ils sont arabes en Israël. Les noms de plusieurs arabes vivant en Israël, comme Elmassari, Hureini ou trabulsi, témoignent leur provenance des pays arabes voisins; par conséquent l’argument que les arabes sont les maitres du pays est contestable du moins pour certains d’entre eux.
En outre, il est important de souligner que 3 millions d’arabes à travers le monde vivent actuellement sous formes de deux situations: dans leur pays sous des régimes de dictatures, ou en exil dans un pays démocratique. En fait, aucun pays arabe n’est en réalité une véritable démocratie. Les seuls arabes qui vivent dans un cadre démocratique et dans leur pays, selon leur conception, sont les arabes d’Israël. Nombreux dans le monde tendent à oublier ce fait, sauf les arabes israéliens. En dépit de la discrimination à leur égard de la part de l’Etat israélien discrimination que nous ne pouvons nier, la majorité des arabes en Israël ne veulent pas transformer Israël en un pays arabe et contester l’identité juive.Dr Mordechai Kedar a tenu ces propos dans le cadre d’une conférence au CAPE devant la presse étrangère et les représentants du corps diplomatique.
Les émeutes qui ont été déclenchées le dernier Kippour dans la ville d’Acco sont d’une importance essentielle en ce qui concerne les relations judéo-arabes en Israël. Le point dominant et essentiel demeure sur le fait que les affrontements n’ont duré que cinq jours, et ne se sont pas propagés à d’autres villes mixtes, comme Ramla, Lod, Nazareth Elite ou Carmiel. Les Juifs et les Arabes israéliens ont compris qu’une escalade dans la violence est un prix qu’ils ne sont pas prêts à payer. Les deux parties ont conclu qu’une coexistence, même tendue, est préférable à une lutte armée.
Le problème majeur au cœur de la divergence entre les Juifs et les Arabes provient de la question de l’appartenance au pays. Selon la version arabe, Israël est un pays arabe musulman depuis la conquête par le Khalifa Omer Ben Alhataev au septième siècle. Le Khalifa a déclaré que le pays qui s’étend de la Méditerranée à la rive du Jourdain est l’Etat du Wakf, c’est-à-dire qu’il appartient aux Musulmans du monde entier pour l’éternité. Ainsi, il est impensable que les Juifs arrivent ici, achètent des terrains et fondent un Etat indépendant. Selon l’Islam pur, la création de l’Etat d’Israël, est un fait diabolique et est dépourvue de tout droit d’existence étant donné son emplacement sur une terre islamique, c’est pour cela que des organisations comme le Hamas et les Frères Musulmans n’envisagent aucune possibilité de reconnaître de droit d’Israël d’exister.
Les Juifs, par contre, ont la conviction qu’Israël leur appartient du fait que deux royaumes juifs ont régné dans ce pays il y a 1900 ans. Les Juifs sont revenus à leur patrie et ont insisté à créer un Etat indépendant ici; et non pas à Uganda ou d’autres régions qui leur ont été proposées.
En 2006, un groupe d’intellectuels arabes importants ont publié un document en hébreu et en arabe titré “la vision future des palestiniens arabes en Israël et leurs relations envers l’Etat”. Dans ce document, il a prétendu qu’Israël est le résultat d’une action coloniale de la part des élites sionistes en Europe et en Occident. L’emploi du terme colonialisme est destiné à remettre en cause la légitimité de l’Etat d’Israël et le reflet du refus total de l’histoire juive. Même si on s’attendait de la part des intellectuels arabes à une approche réaliste et plus intelligente, ils ont prouvé dans ce document que leur opinion n’est pas loin de l’attitude islamique traditionnelle envers l’Etat des Juifs.
En fait, Israël est le seul pays au monde dans lequel la minorité arabe conteste la légitimité de l’existence de l’Etat. Il n’y a pas d’antécédent pareil dans toute la planète, ceci dit, les Musulmans et les Arabes n’agissent pas de cette manière en Grande Bretagne ou en France. Le monde a adopté la version arabe au “droit de retour’ à leur patrie en Palestine sans vérifier leur provenance. Selon leur point de vue, ils sont arabes en Israël. Les noms de plusieurs arabes vivant en Israël, comme Elmassari, Hureini ou trabulsi, témoignent leur provenance des pays arabes voisins; par conséquent l’argument que les arabes sont les maitres du pays est contestable du moins pour certains d’entre eux.
En outre, il est important de souligner que 3 millions d’arabes à travers le monde vivent actuellement sous formes de deux situations: dans leur pays sous des régimes de dictatures, ou en exil dans un pays démocratique. En fait, aucun pays arabe n’est en réalité une véritable démocratie. Les seuls arabes qui vivent dans un cadre démocratique et dans leur pays, selon leur conception, sont les arabes d’Israël. Nombreux dans le monde tendent à oublier ce fait, sauf les arabes israéliens. En dépit de la discrimination à leur égard de la part de l’Etat israélien discrimination que nous ne pouvons nier, la majorité des arabes en Israël ne veulent pas transformer Israël en un pays arabe et contester l’identité juive.Dr Mordechai Kedar a tenu ces propos dans le cadre d’une conférence au CAPE devant la presse étrangère et les représentants du corps diplomatique.