Comment éviter l’influence iranienne dans la bande de Gaza
Suite à la fin des combats et au cessez le-feu la communauté internationale est engagée dans un vaste projet de reconstruction de la bande de Gaza à fin de permettre à la population palestinienne de retourner à leurs foyers et pouvoir mener une vie quotidienne convenable.
Dans ce contexte, il est de première importance d’empêcher l’Iran d’acquérir une quelconque influence et l’éviter à s’introduire dans les différents programmes d’aide humanitaires.
Après la Seconde guerre du Liban, du mois de juillet 2006, l’Iran et le Hezbollah ont rapidement saisi l’importance de la réhabilitation politique et économique dans les zones shiites du sud du Liban, endommagées pendant la guerre. Le Hezbollah a dirigé les travaux de reconstruction, en ignorant totalement le gouvernement libanais, et de cette manière a réussi à renforcer son influence au sein de la communauté shiite.
L’Iran se trouve dores et déjà en position d’influence dans la bande de Gaza. Le 14 janvier 2009, un porte-parole du parlement iranien, Ali Akbar Mohtashami, est venu au Liban à la tête d’une délégation de 40 personnes dans le but de diriger le soutien iranien au Hamas.
L’objectif principal d’Israël et de la communauté internationale doit être de refuser à l’Iran la réalisation de cet objectif et de transformer l’Autorité palestinienne, dirigée par Mahmoud Abbas, à un principal facteur, chargée avec l’Egypte du travail de la reconstruction de la bande de Gaza.
L’objectif principal d’Israël et de la communauté internationale doit être de refuser à l’Iran la réalisation de cet objectif et de transformer l’Autorité palestinienne, dirigée par Mahmoud Abbas, à un principal facteur, chargée avec l’Egypte du travail de la reconstruction de la bande de Gaza.
Les images dans les médias focalisées sur la destruction d’immeubles dans la bande de Gaza a favorisé au Moyen-Orient et en particulier en Iran, l’urgence et l’importance de la reconstruction de la bande de Gaza.
Les Etats de la région sont profondément divisés et le sommet de Doha, réuni le 18 janvier était éloquent puisque seuls le Qatar, l’Iran, le Soudan la Syrie, l’Irak et le Hamas ont participé à ce sommet tandis que l’Egypte la Jordanie et l’Arabie saoudite ont préféré le boycotter.
Les Etats-Unis, l’Union Européenne et Israël ont un intérêt commun à isoler l’axe irano-syrien. Il est d’une extrême importance à identifier celui qui fournira les fonds d’assistance pour la réhabilitation de Gaza et celui qui sur le terrain mettra en œuvre les vastes projets de rénovation. Un mécanisme international fiable est urgemment nécessaire pour empêcher l’Iran de jouer le rôle d’influence par le biais des programmes d’aide.
Les Etats-Unis, l’Union Européenne et Israël ont un intérêt commun à isoler l’axe irano-syrien. Il est d’une extrême importance à identifier celui qui fournira les fonds d’assistance pour la réhabilitation de Gaza et celui qui sur le terrain mettra en œuvre les vastes projets de rénovation. Un mécanisme international fiable est urgemment nécessaire pour empêcher l’Iran de jouer le rôle d’influence par le biais des programmes d’aide.
Suite à la Seconde guerre au Liban en 2006, l’Iran en tandem avec le Hezbollah, a eu recours à la compagnie Waad et l’ont engagé pour canaliser plus de fonds d’aide iraniens pour les activités du Hezbollah à Beyrouth Ouest et au sud du Liban. Dans ce cadre, des émissaires venus d’Iran sont venus, tout de suite après la guerre, avec des valises bourrées de billets de dollars et ont distribué 12000 $ en liquide à chaque famille shiite dont la maison a été détruite.
En quelques mois, l’Iran a construit des centaines de kilomètres de routes et a reconstruit les maisons et les institutions publiques endommagées par la guerre. Le Hezbollah a dirigé lui-même les travaux en ignorant le gouvernement libanais et a ainsi renforcé son influence au sein de la communauté shiite. Le Hezbollah a réussi intelligemment à transformer la défaite cuisante de la guerre en « une victoire divine ». Il a renforcé son statut dominant au sein de l’échiquier politique libanais, il a réhabilité sa force militaire et a triplé son arsenal de roquettes et de missiles tout en élargissant la gamme de ses cibles.
Dans ce contexte, il est donc urgent de montrer une vigilance accrue pour que cela ne se reproduise pas dans la bande de Gaza et éviter par tous les moyens l’acheminement de munitions et des armes iraniennes vers des installations souterraines et les infrastructures militaires, en particulier dans l’axe Philadelphie.
Un contrôle efficace est impératif. L’utilisation des fonds peut être supervisée par la Banque mondiale. C’est la seule façon de garantir le retour de l’Autorité palestinienne à Gaza et gagner un gain politique de la débâcle militaire du Hamas.