UNRWA: la fin de la supercherie?

L’UNRWA a été créée par l’Assemblée générale des Nations Unies en décembre 1949 comme une entité distinctement temporaire pour aider à la réinsertion, au rapatriement ou à la réinstallation des réfugiés, et en vue de favoriser la paix.

L’UNRWA demeure la seule agence onusienne régionale qui s’occupe exclusivement des réfugiés palestiniens installés dans des camps en Jordanie, au Liban, en Syrie, en Cisjordanie et dans la bande de Gaza.

Certes, l’UNRWA a accompli d’importants projets en apportant de l’aide humanitaire aux réfugiés en détresse dans un contexte géopolitique complexe et des conditions difficiles d’incertitude politique et d’insécurité physique. Néanmoins, au cours de ces dernières décennies, sous l’impulsion d’une machine bien huilée et politisée, l’UNRWA est devenue un acteur actif et un outil efficace dans la manipulation palestinienne de l’opinion publique mondiale. Cette organisation s’implique profondément dans le conflit israélo-arabe et mène ses actions dans un cadre hostile à l’Etat juif. L’UNRWA est donc devenue un acteur très actif dans la politique de la communauté internationale au Proche-Orient et un puissant instrument dans la campagne de propagande anti-israélienne. En soulignant les difficultés humanitaires des Palestiniens, l’UNRWA participe à leur cause politique. Elle accepte indirectement le climat de haine et de violence dans ses écoles et favorise ainsi les activités terroristes.

L’UNRWA a été plusieurs fois accusée d’abriter des combattants du Hamas et de stocker des roquettes et des explosifs dans ses écoles et ses locaux. Dans les camps de vacances de l’UNRWA, les enfants palestiniens reçoivent depuis l’été 2000 un entraînement militaire et les moniteurs y font l’éloge des « bombes humaines ». Ces colonies de vacances servent de tribunes anti-juives et anti-israéliennes.

Durant ces dernières années, nous avons constaté que le programme palestinien des écoles de l’UNRWA et leurs manuels scolaires délivrés par l’Autorité palestinienne déniaient la légitimité de l’Etat d’Israël, diabolisaient l’Etat juif et favorisaient la lutte armée pour la libération de toute la Palestine. Le nom de l’Etat, « Israël », n’apparaît d’ailleurs pas sur les cartes de géographie ; les régions et les villes d’Israël sont présentées comme exclusivement palestiniennes.

Les habitants juifs d’Israël ne sont pas comptabilisés parmi la population du pays, composée exclusivement d’Arabes israéliens et de Palestiniens de la Diaspora.

Aucune solution pacifique au conflit n’est préconisée dans les livres de l’Autorité palestinienne utilisés dans les écoles de l’UNRWA. Cela confirme la vision politique d’une lutte continue contre la légitimité Israël, jusqu’à sa destruction éventuelle.

Lors des opérations israéliennes de ces 15 dernières années dans la bande de Gaza, nous avons constaté que l’UNRWA a « fermé les yeux » à chaque fois que le Hamas violait le statut de protection des installations onusiennes.

Cette conduite soulève de nombreuses inquiétudes et devrait alerter les principaux donateurs de l’agence, comme les Etats-Unis ou l’Union européenne.

Soulignons que sur les 30 000 membres de l’UNRWA, 150 seulement sont des fonctionnaires internationaux. Le reste du personnel est composé entièrement de la population palestinienne locale, et dans la bande de Gaza ce sont bien sûr des membres actifs du Hamas.

Cette agence onusienne est unique en son genre car elle a été créée temporairement pour régler le problème des réfugiés palestiniens, mais continue d’exister depuis presque sept décennies pour répondre essentiellement à des fins politiques et favoriser exclusivement la cause palestinienne au détriment d’Israël. Soulignons aussi que le financement de l’agence est garanti presqu’exclusivement par des contributions volontaires, d’ailleurs faramineuses, de pays donateurs.

En réalité, le statu quo imposé par l’UNWRA joue en faveur de groupes extrémistes comme le Hamas, qui utilise les activités de l’agence pour un endoctrinement idéologique malsain et haineux contraire aux objectifs de la Charte de l’ONU. Cette anomalie flagrante et dangereuse – et le manque de transparence dans les comptes de l’organisation – ont incité plusieurs pays donateurs à revoir leur contribution.

En janvier 2010, le Canada a ainsi décidé de mettre fin au financement de l’UNRWA et a orienté ses contributions directement vers l’Autorité palestinienne. En décembre 2011, le ministre néerlandais des Affaires étrangères a déclaré « revoir en profondeur » sa politique à l’égard de l’UNRWA. Déjà, en mars 2009, le Congrès américain avait critiqué l’UNRWA pour avoir violé l’obligation de neutralité en fournissant assistance au Hamas et, indirectement, aux activités terroristes du mouvement palestinien. En mai 2012, une modification importante a d’ailleurs été adoptée par le Comité des Finances du Sénat pour garantir « les intérêts sécuritaires des Etats-Unis et de leurs alliés au Moyen-Orient ». Ces initiatives témoignent du fait que la position de l’UNRWA comme un facteur de stabilisation « au service de la paix dans la région et gardienne des intérêts des réfugiés » n’est plus tenue pour acquise par la majorité des pays donateurs.

Roquettes installées ans une école de l’UNRWA à Gaza en 2014 (photo Tsahal)

Au fil des ans, l’UNRWA est devenue un farouche défenseur des Palestiniens dans le conflit avec Israël, tout en restant muette face aux violations des pays arabes qui hébergent une importante population palestinienne. Ce fut le cas, par exemple, lors de l’expulsion massive de 400 000 Palestiniens du Koweït en 1991, suite à son invasion par l’Irak de Saddam Hussein, et c’est encore aujourd’hui le cas au Liban et en Syrie. Selon les rapports de Human Rights Watch, les Palestiniens vivent « dans d’effroyables conditions sociales et économiques » en raison des restrictions légales quant à leur accès au marché du travail et leur discrimination en vertu des lois de propriété. »

Le fait que les réfugiés palestiniens de l’UNRWA soient les seuls à ne pas être pris en charge par le Haut-commissariat des Nations unies pour les Réfugiés (HCR) permet à cette Agence de rédiger sa propre définition du terme de « réfugié palestinien » et des droits dont il dispose. De toute évidence, cette définition s’écarte de la celle retenue par le HCR, respectueuse du droit international des réfugiés, selon laquelle un réfugié palestinien est considéré comme tel si le lieu de sa résidence était la Palestine entre juin 1946 et mai 1948 et s’il a perdu sa maison et tous moyens de subsistance suite à la guerre de 1948.

Pourtant, l’UNRWA a décidé en 1965 de créer une extension de l’éligibilité à la troisième génération de réfugiés ; autrement dit aux enfants des personnes qui sont elles-mêmes nées après le 14 mai 1948. En 1982, l’UNRWA a étendu cette application à toutes les générations ultérieures de descendants, sans aucune limitation, et elle a également enregistré comme “réfugiés” ceux qui ont acquis la citoyenneté dans d’autres pays. Signalons que le nombre officiel de réfugiés qui ont fui la Palestine en 1948 est estimé entre 700 000 et 750 000, parmi lesquels 8% seulement seraient toujours en vie.

Sur ce point, l’UNRWA favorise la politique des Etats arabes et des Palestiniens à préserver, développer et perpétuer le problème des réfugiés afin d’empêcher la nécessité de reconnaître l’Etat d’Israël comme Etat juif. Il est clair aussi que la diminution du nombre des réfugiés ferait perdre une manne financière considérable dans le budget annuel de l’Autorité palestinienne.

Au-delà de la question du terrorisme, l’UNRWA et les dirigeants palestiniens aident par leur politique à éterniser le problème et la souffrance des réfugiés. L’Autorité palestinienne et le gouvernement du Hamas n’ont jamais réhabilité les camps de réfugiés. Bien au contraire, les dirigeants palestiniens ont dit clairement que les zones des colonies de peuplement évacuées par Israël ne seront pas repeuplées afin de conserver leur droit au retour. Ceci est un argument infondé car l’amélioration des conditions de vie des réfugiés n’est pas liée directement au droit au retour ou aux indemnités, comme le cas des Juifs qui ont été expulsés des pays arabes.

A l’évidence, les intérêts du gouvernement du Hamas et de l’UNRWA sont concordants. La présence illimitée des camps de réfugiés aggrave la souffrance et conduit au radicalisme et l’extrémisme. Dans ce contexte, il n’y a aucune raison de maintenir l’existence de l’UNRWA. En effet, le mandat de l’UNRWA dépasse largement les définitions et les critères internationaux reconnus pour les réfugiés qui servent de base au modèle beaucoup plus efficace de secours international pour les réfugiés. Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), créé en 1950, cherche à réinstaller les réfugiés et ne souhaite pas à perpétuer leur existence dans des camps. Plus grave encore, les réfugiés qui se naturalisent dans leurs pays d’accueil perdent leur statut de réfugié. En revanche, dans le système de l’UNRWA, un réfugié palestinien né à Zurich et ayant un passeport suisse est encore défini comme un réfugié. Toute tentative de parvenir à une paix israélo-palestinienne définitive doit nécessiter une suspension complète du financement et du financement de l’UNRWA en vue de dissoudre l’agence et de démanteler les camps de réfugiés. Les nouveaux logements devraient les remplacer. Le financement devrait être transformé en aide directe aux organismes compétents pour mener à bien cette tâche. Si l’objectif d’un accord futur est de mettre fin définitivement au conflit israélo-palestinien, la configuration actuelle de l’UNRWA rend impossible une paix définitive.

Dans tous les différents cadres envisagés par la communauté internationale pour parvenir à un règlement pacifique au Moyen-Orient, la question des réfugiés demeure l’une des plus complexes.

Cette question s’étend au-delà des enjeux territoriaux. Bien au-delà des considérations pragmatiques de sécurité, de droits historiques et religieux, de relations économiques et d’intérêts sociaux et culturels.

La résolution 242 adoptée en novembre 1967 au Conseil de sécurité des Nations Unies, a consisté à «parvenir à un règlement équitable du problème des réfugiés» sur un pied d’égalité avec d’autres exigences essentielles pour la paix, telles que la fin de la belligérance, le retrait de territoires, la liberté de navigation et l’indépendance politique des États dans des frontières sûres et défendables.

Toutefois, la résolution 212 (III) de l’Assemblée générale de 1948, une des premières résolutions de l’ONU traitant du conflit au Moyen-Orient, a abordé le règlement de la question des réfugiés comme « l’une des conditions minimales pour le succès des efforts des Nations-Unies d’apporter la paix dans cette région. »

La Résolution 302 (IV) de 1949, qui a établi l’UNRWA, a reconnu que l’assistance aux réfugiés était nécessaire” pour améliorer les conditions de paix et de stabilité. 

Dans la même veine, la Résolution 292 (1950) de l’Assemblée générale a estimé que «la réintégration des réfugiés dans la vie économique du Proche-Orient, soit par rapatriement, soit par réinstallation, est essentielle … pour la réalisation des conditions de paix et de stabilité dans la région. »   

En tant que tel, le concept de l’établissement et du fonctionnement de l’UNRWA était, dès le départ, un arrangement temporaire, lié intégralement à tout effort de paix. Ce caractère temporaire a existé depuis sa création par le biais des mécanismes annuels d’examen et de financement de l’Assemblée générale des Nations Unies et de la série annuelle de résolutions renouvelant le mandat de l’Agence.

Avec la signature du Traité de paix entre Israël et l’Egypte en 1979, l’importance de résoudre le problème des réfugiés a été considérée comme un élément central pour tout règlement définitif du conflit.

La question des réfugiés a été incluse dans l’invitation envoyée le 19 octobre 1991 par le président américain George Bush et le président de l’Union soviétique, Mikhaïl Gorbatchev, aux parties à la Conférence de paix de Madrid.

Un groupe de négociation multilatéral distinct a été chargé de compléter et de soutenir le processus de négociation bilatéral et de traiter des questions qui s’étendent au-delà des deux parties, ainsi que de promouvoir un plus grand contact, une confiance et un renforcement de la confiance entre tous les partis.

Le Groupe de travail sur les réfugiés, dirigé par le Canada, s’est réuni à Moscou et à Ottawa et a mené des missions en Jordanie en 1994, 1996 et 1999, en Cisjordanie et à Gaza en 1998. Des missions internationales similaires ont été menées au Liban en 1994 et en 1997. Les différentes missions ont effectivement mis en évidence la complexité du problème des réfugiés palestiniens et la nécessité de le résoudre.

Selon les Accords d’Oslo la question des réfugiés serait négociée dans les négociations sur le statut permanent, ainsi que d’autres questions centrales telles que les frontières, la sécurité, et Jérusalem.

Le Traité de paix signé en 1994 entre la Jordanie et Israël, a reconnu l’importance du règlement de la question des réfugiés en réaffirmant l’engagement des parties à le résoudre par un groupe de travail multilatéral, ainsi par les négociations sur le statut permanent.

La reconnaissance générale de la centralité de la nécessité de régler la question des réfugiés pour parvenir à la paix, telle qu’elle figure dans les Accords d’Oslo, a été approuvée par les Etats-Unis et la Russie qui ont signé ces Accords en tant que témoins, avec l’Egypte, la Norvège et l’Union européenne et l’approbation des Nations-Unies.

L’importance de résoudre la question des réfugiés a été soulevée également par les fameux «Paramètres de Clinton » en décembre 2000. Ils avaient suggéré des options possibles d’absorption dans un futur Etat palestinien, la réhabilitation dans des pays d’accueil, l’immigration vers des pays tiers, ainsi qu’un nombre limité et convenu en Israël. La «Feuille de route »de 2003 proposée par le Quartet (États-Unis, Russie, ONU et UE) a appelé à une conférence internationale pour régler entre autres la question des réfugiés.

Il est largement reconnu que le caractère irréaliste et souvent artificiel de l’UNRWA, avec ses registres bien « gonflés » de réfugiés, sert un objectif précis comme l’explique James G. Lindsay, ancien conseiller juridique de l’UNRWA :

« La grande majorité des réfugiés enregistrés de l’UNRWA ont déjà été « réinstallés »ou« réintégrés ». Lseule chose qui empêche des citoyens de cesser d’être « réfugiés» est la définition singulière de l’UNRWA concernant le terme « réfugié ».

Depuis les années 1950, l’UNRWA n’a fait aucun effort pour la réinstallation ou l’intégration locale. L’UNRWA a délibérément choisi de ne pas faire d’efforts pour mettre fin au statut de réfugié des réfugiés inscrits de l’UNRWA, ni même de retirer de la liste des réfugiés inscrits ceux qui, par leurs propres efforts et/ou par les actions des États hôtes, ont été réinstallés ou localement intégrés et, par conséquent, ne sont plus des réfugiés en vertu de la loi et de la pratique internationales établies en matière de réfugiés. 

Le lieutenant-général Sir Alexander Galloway, directeur de l’UNRWA en Jordanie, a commenté en 1952 :

« Il est parfaitement clair que les nations arabes ne veulent pas résoudre le problème des réfugiés arabes. Ils veulent le garder comme une plaie ouverte, comme un affront contre les Nations Unies et comme une arme contre Israël. Les dirigeants arabes ne craignent pas si les réfugiés vivent ou meurent.

Dans son livre L’ONU et les réfugiés palestiniens, le professeur Edward Buehrig, ancien responsable du département d’Etat et professeur à l’Université américaine de Beyrouth, a écrit :

La manière dont l’UNRWA s’attaque aux problèmes des réfugiés a été très différente de celle du HCR, dans la mesure où l’Agence a directement financé et administré des programmes de travaux publics, de réhabilitation économique, de secours, de santé et d’éducation. Pourtant, malgré la profondeur et l’intimité de l’implication de l’UNRWA, le résultat n’a pas été de dissiper le problème des réfugiés arabes, alors que le HCR a trouvé des solutions dans de nombreuses situations.

Une autre différence entre le problème des réfugiés arabes et les problèmes comparables traités par le HCR est le simple fait que les réfugiés dans l’ancienne instance, contrairement à ceux généralement traités par le HCR, n’ont pas accepté une alternative au rapatriement. »

De toute évidence, le statut de réfugié a été un outil politique distinct pour la poursuite de la guerre diplomatique contre Israël.

Lorsque l’Autorité palestinienne, dans le cadre de son administration de la bande de Gaza et des zones de Cisjordanie sous sa juridiction, a eu l’occasion de démanteler les camps de réfugiés et de réinstaller leurs habitants dans leurs villes et villages, ils ont exigé que les réfugiés soient installés en Israël, et non pas dans un éventuel futur Etat palestinien.

L’UNRWA a progressivement évolué depuis son rôle d’agence destinée à atténuer la famine et la détresse chez les réfugiés. Son mandat et son caractère ont été étendus à la fois sur le plan temporel et géographique pour couvrir les tribus bédouines locales et les villageois non réfugiés affectés par l’afflux de réfugiés. Il a été étendu à la troisième et à la dernière génération de membres de la famille. Ses fonctions ont été élargies pour couvrir la réintégration, le rapatriement et la réinstallation dans le cadre d’un effort accru pour le développement économique régional.

Grâce aux dons effectués par les États, aux crédits budgétaires de l’ONU, aux résolutions annuelles adoptées par une majorité automatique et à un lobbying politique considérable, l’UNRWA a développé ses propres activités.

En conclusion, tant que la question des réfugiés se perpétuera et que l’UNRWA demeurera l’institution de la communauté internationale chargée officiellement de perpétuer le « statut des réfugiés » palestiniens, il ne pourra y avoir aucune chance de parvenir à une résolution de bonne foi sur la question des réfugiés dans le cadre d’un processus de négociation renouvelé.

De ce contexte, nous recommandons que toute reprise des négociations de paix avec les Palestiniens exige préalablement :

  • Une suspension complète du financement de l’UNRWA et le transfert concomitant de ses fonds par l’ONU et les 27 États qui maintiennent l’UNRWA grâce à leurs dons, afin de financer directement l’absorption complète des réfugiés dans les villes et villages palestiniens ou dans les pays où ils vivent ou sont employés.

 

  • Le démantèlement des camps de réfugiés. Une situation absurde existe aujourd’hui où des camps de réfugiés surpeuplés et fragiles existent à l’intérieur ou à côté des villes palestiniennes à l’intérieur de la bande de Gaza et de la «zone A » contrôlée par l’Autorité palestinienne en Cisjordanie.

 

  • Le transfert des fonctions éducatives, sociales et politiques de l’UNRWA et ses budgets aux organes directeurs palestiniens appropriés.

 

  • En parallèle avec la reprise des négociations de paix, la dissolution de l’agence par l’ONU.

 

Alan Baker

 


Pour citer cet article :

Alan Baker, « UNRWA: la fin de la supercherie ? », Le CAPE de Jérusalem, publié le 16 août 2017 : http://jcpa-lecape.org/unrwa-la-fin-de-la-supercherie/


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