Une année cruciale pour Israël et le monde
Ces jours-ci le peuple juif se recueille et prie en toute âme et conscience. Le son vibrant du chofar retentit avec force dans toutes les synagogues de la planète. Les cœurs gémissent dans la douleur et le souvenir et appellent à la rédemption, à la gloire de la nation. La nouvelle année hébraïque s’annonce solennellement et avec gravité. Comme de coutume et selon notre tradition, l’espoir renaît et les fidèles se congratulent pour un avenir meilleur pour leurs chères familles et pour leur cher Etat. L’espérance, la Hatikva demeurera à jamais notre devise, notre raison d’être, notre foi inébranlable. Notre drapeau, bleu blanc, frappé de l’étoile de David est notre étendard, notre fierté. Notre Menora, le chandelier éternel, celui arraché du Temple de Jérusalem est notre emblème. Il a ébloui par sa splendeur et sa lumière. Il a éclairé nos pas durant des siècles, dans l’interminable errance à travers les continents.
L’année nouvelle est mise à l’épreuve avec ses joies et ses angoisses. Cette année sera marquée par des grands défis à relever, sur le plan intérieur et international. Le gouvernement Netanyahou devrait reprendre le processus de paix avec les Palestiniens mais il devra aussi affronter des conflits locaux et des menaces de l’extérieur.
L’Iran des ayatollahs demeure notre ennemi numéro un. Il s’agit bien d’une menace grave et existentielle pour l’Etat juif. L’union nationale, la sagesse et le pragmatisme doivent l’emporter sur nos querelles intestines. Nous devons serrer les rangs dans le combat contre nos ennemis et contre l’étendard chiite mais parallèlement nous devons manifester notre soutien à chaque pas et geste vers la paix et encourager tous ceux dans le monde arabe qui souhaitent sincèrement coexister avec nous.
Pour aboutir à cette noble mission, nous devons être ouverts au dialogue, activer la diplomatie classique et applaudir toutes les initiatives dans ce sens. Une concertation permanente avec nos alliés, Américains et Européens, est dans notre propre intérêt. Le gouvernement actuel est certes capable de prendre des décisions cruciales pour affronter toutes les guerres et les menaces proches et lointaines. Il est mis également dans l’obligation de rapprocher avec lucidité les incompatibles, rassembler les Israéliens et le peuple juif en diaspora, aplanir les divergences, et faire si c’est nécessaire, des concessions pénibles et douloureuses pour notre coexistence pacifique avec le monde musulman modéré.
Les mois à venir seront cruciaux et semés d’obstacles pour l’avenir du Proche-Orient. Les présidents Obama et Sarkozy et la chancelière allemande Merkel sont nos amis et alliés mais ils agissent légitimement pour leurs propres intérêts. Le président Moubarak et le roi Abdallah de Jordanie respectent les traités de paix mais préfèrent s’aligner sur la politique de la Ligue arabe. Notre cause est juste et notre foi est inébranlable mais face aux dangers et aux menaces nous devons d’abord et avant tout compter que sur nous-mêmes. Nous sommes capables de dompter notre destinée à la seule condition de se doter des nerfs d’acier et d’une volonté de fer. Bonne et heureuse année et Shana Tova pour la nation Israélienne et pour la grande famille de la diaspora.
L’année nouvelle est mise à l’épreuve avec ses joies et ses angoisses. Cette année sera marquée par des grands défis à relever, sur le plan intérieur et international. Le gouvernement Netanyahou devrait reprendre le processus de paix avec les Palestiniens mais il devra aussi affronter des conflits locaux et des menaces de l’extérieur.
L’Iran des ayatollahs demeure notre ennemi numéro un. Il s’agit bien d’une menace grave et existentielle pour l’Etat juif. L’union nationale, la sagesse et le pragmatisme doivent l’emporter sur nos querelles intestines. Nous devons serrer les rangs dans le combat contre nos ennemis et contre l’étendard chiite mais parallèlement nous devons manifester notre soutien à chaque pas et geste vers la paix et encourager tous ceux dans le monde arabe qui souhaitent sincèrement coexister avec nous.
Pour aboutir à cette noble mission, nous devons être ouverts au dialogue, activer la diplomatie classique et applaudir toutes les initiatives dans ce sens. Une concertation permanente avec nos alliés, Américains et Européens, est dans notre propre intérêt. Le gouvernement actuel est certes capable de prendre des décisions cruciales pour affronter toutes les guerres et les menaces proches et lointaines. Il est mis également dans l’obligation de rapprocher avec lucidité les incompatibles, rassembler les Israéliens et le peuple juif en diaspora, aplanir les divergences, et faire si c’est nécessaire, des concessions pénibles et douloureuses pour notre coexistence pacifique avec le monde musulman modéré.
Les mois à venir seront cruciaux et semés d’obstacles pour l’avenir du Proche-Orient. Les présidents Obama et Sarkozy et la chancelière allemande Merkel sont nos amis et alliés mais ils agissent légitimement pour leurs propres intérêts. Le président Moubarak et le roi Abdallah de Jordanie respectent les traités de paix mais préfèrent s’aligner sur la politique de la Ligue arabe. Notre cause est juste et notre foi est inébranlable mais face aux dangers et aux menaces nous devons d’abord et avant tout compter que sur nous-mêmes. Nous sommes capables de dompter notre destinée à la seule condition de se doter des nerfs d’acier et d’une volonté de fer. Bonne et heureuse année et Shana Tova pour la nation Israélienne et pour la grande famille de la diaspora.