Un plan économique audacieux pour les Gazaouis
La situation socio-économique dans la bande de Gaza est criante. Ces jours-ci, des milliers de personnes sont descendues dans les rues pour protester contre la grave détérioration des conditions de vie causée par le régime corrompu et la carapace d’indifférence du Hamas. Ces malheureux manifestants ont été dispersé brutalement, par des tirs de balles réelles et sans pitié, à la manière des Pasdarans iraniens.
Depuis le retrait définitif d’Israël de la bande de Gaza en août 2005 et la prise de contrôle du Hamas, la situation humanitaire dans la région s’est gravement détériorée. 70 % de la population est au chômage et souffre d’insécurité alimentaire. Tandis que les chefs et les hommes d’affaires vivent aisément et confortablement au bord de mer, l’écrasante majorité des gazaouis vit dans la misère, sans eau potable courante et dépourvue d’électricité durant plus de 20 heures par jour.
C’est clair, les leaders du Hamas veulent que leur population souffre pour justifier un néfaste programme politique dont le but final est la destruction de l’Etat juif.
Dans ce cycle infernal rien n’a été fait pour changer la situation politique et tant que le Hamas est au pouvoir, nous devrions envisager sérieusement un plan économique audacieux.
En réalité, la majorité des Gazaouis veulent vivre dans la dignité en travaillant par la sueur de leur front et ne plus être otage du Hamas.
Concrètement, cela signifie mettre des moteurs de croissance économiques à la périphérie de la bande de Gaza hors du contrôle des terroristes du Hamas.
A l’est de la bande, sur le territoire souverain israélien, trois zones industrielles pourraient être construites près de la frontière. Le premier, près du carrefour de Kerem Shalom, le second sera placé près de la jonction Kissufim, et le troisième, près du kibboutz de Naḥal Oz. Chacun site pourra être convertie en parcs industriels, créant plus de 25 000 nouveaux emplois.
Adjacent à la zone industrielle de Kissufim, une usine moderne de recyclage des déchets peut être construite pour produire des engrais agricoles et des quantités importantes d’énergie pouvant être utilisées pour la fabrication du ciment.
Au sud de la Bande, l’Egypte pourra aussi construire un parc industriel similaire près du poste frontière de Rafah.
En 2018, le gouvernement israélien avait envisagé de mettre en œuvre la construction d’une île artificielle avec un port maritime et des infrastructures civiles au large de la côte de Gaza pour servir de passerelle économique et de transport pour les Gazaouis et ainsi leur permettre une ouverture vers le monde sans risquer la sécurité d’Israël et la région.
Israël sauvegardera le contrôle sécuritaire de l’île et une force de police internationale sera responsable de la sécurité et de l’ordre public. L’île artificielle sera financée, construite, détenue et exploitée au niveau international. Il disposera de ports de fret et de passagers, de services d’exploitation portuaire et d’installations de gestion à la pointe de la technologie avec des centres logistiques, une usine de dessalement de l’eau ainsi que des installations électriques et gazières. Les infrastructures de l’île artificiel offriront plus de 35 000 nouvelles possibilités d’emploi.
En présentant la bande de Gaza comme un potentiel économique et non comme un bastion terroriste cherchant par tous les moyens de détruire l’Etat juif, ce maudit territoire pourrait se métamorphoser beaucoup plus rapidement en une réussite économique en offrant aux gazaouis un horizon nouveau et plein d’espérance. De ce fait, la communauté internationale se souciera davantage des habitants de Gaza que de son obsession négative à l’égard d’Israël.
Voir l’intégralité de l’article sur le site du JCPA-CAPE en anglais.