Sarkozy face au Levant
Le président français aime voyager et les bains de foule médiatisés. C’est un champion des coups spectaculaires et il représente l’Etat spectacle. Il respecte aussi les cérémonies solennelles et historiques et adore les symboles. Il souhaite marquer son empreinte sur la politique de la France au Proche-Orient et dans le bassin méditerranéen. Une vielle tradition tricolore, celle du Levant, animée avec enthousiasme par Paris depuis Napoléon, suivie par le général De Gaulle et reprise aujourd’hui en grande pompe par Nicolas Sarkozy.
A Beyrouth, le président français a effectué une visite éclair mais significative. Elle a montré l’attachement de la France au Liban mais elle a aussi tracé le chemin de Damas.
Sarkozy a démontré que la politique du Levant est unanime et dépasse les clivages politiques. Il a débarqué avec une délégation impressionnante de ministres, de chefs de partis politiques. Une véritable cohabitation de la droite avec la gauche, de la coalition et de l’opposition. Une belle leçon à méditer en Israel pour entamer des négociations de paix et retrouver le consensus.
Avant de fouler le sol libanais, Sarkozy était à Athènes pour rappeler devant le parlement ses origines grecques, celle de son grand-père juif de Salonique.
Les retrouvailles de la France dans cette région du monde se passent au moment où un accord est parvenu entre les protagonistes au Liban et Damas reprend le chemin de la Paix en négociant par l’intermédiaire de la Turquie des pourparlers avec Israel.
Avant son voyage à Jérusalem, Sarkozy souhaite obtenir un ancrage en Méditerranée. Les six prochains mois de la présidence européenne s’annonce très animés et remplis d’espoir. Un retour de la France au Levant est souhaitable à condition qu’il ne soit pas une répétition d’une “politique arabe” et au détriment de l’Etat d’Israel. Vigilance oblige.
A Beyrouth, le président français a effectué une visite éclair mais significative. Elle a montré l’attachement de la France au Liban mais elle a aussi tracé le chemin de Damas.
Sarkozy a démontré que la politique du Levant est unanime et dépasse les clivages politiques. Il a débarqué avec une délégation impressionnante de ministres, de chefs de partis politiques. Une véritable cohabitation de la droite avec la gauche, de la coalition et de l’opposition. Une belle leçon à méditer en Israel pour entamer des négociations de paix et retrouver le consensus.
Avant de fouler le sol libanais, Sarkozy était à Athènes pour rappeler devant le parlement ses origines grecques, celle de son grand-père juif de Salonique.
Les retrouvailles de la France dans cette région du monde se passent au moment où un accord est parvenu entre les protagonistes au Liban et Damas reprend le chemin de la Paix en négociant par l’intermédiaire de la Turquie des pourparlers avec Israel.
Avant son voyage à Jérusalem, Sarkozy souhaite obtenir un ancrage en Méditerranée. Les six prochains mois de la présidence européenne s’annonce très animés et remplis d’espoir. Un retour de la France au Levant est souhaitable à condition qu’il ne soit pas une répétition d’une “politique arabe” et au détriment de l’Etat d’Israel. Vigilance oblige.