Restaurer la sécurité – Priorité pour la paix
Le 14 juin 2009, trois mois après sa prise de fonction, le Premier ministre Benyamin Netanyahu a tenu un premier discours politique. Dans le cadre de l’université Bar Ilan, il a souligné les besoins vitaux de l’Etat juif en matière de sécurité et a expliqué son approbation conditionnelle pour la création d’un Etat palestinien.
Bien qu’à première vue, il semblait annoncer un tournant dans la politique du gouvernement, ses propos représentent, en fait, le retour à l’approche traditionnelle israélienne en matière de défense et le souhait ardent de pouvoir parvenir à une paix durable.
Cette politique est basée essentiellement sur une compréhension gouvernementale de l’environnement stratégique au Moyen-Orient et sur la nature du conflit israélo-palestinien.
Ainsi, depuis le début du conflit, avant la création de l’Etat et durant les années suivantes, et suite aux Accords d’Oslo, la volonté des dirigeants sionistes était d’aboutir à un compromis historique pour convaincre les Palestiniens à renoncer à « la lutte armée » et à toutes les formes d’opposition, pour pouvoir permettre au peuple juif de vivre en paix dans un Etat-nation, dans leur propre foyer historique, la Terre d’Israël. Toutes ces tentatives ont échoué.
Dans ce contexte, l’étude que publie le JCPA répond à une urgence d’actualité et elle est souhaitable pour expliquer les revendications israéliennes et afin de pouvoir aboutir à une paix viable. Les conditions israéliennes en matière de sécurité, dans tout accord futur avec les Palestiniens, sont présentées ici par des personnalités et des experts militaires de premier rang. Ils ont traversé eux-mêmes les différents dangers auxquels l’Etat juif a fait face sur tous les fronts, en particulier dans la bande de Gaza et en Cisjordanie et aussi contre les mouvements et les régimes parrainés par l’Iran.
Durant ma longue carrière militaire, dont celle des années 90 avec le « processus de paix » d’Oslo, j’ai traité avec les Palestiniens et avec le terrorisme islamique radical, en ma qualité d’officier supérieur des forces israéliennes. Dans le cadre de mes divers postes, j’ai servi comme chef des Services de Renseignements militaires, adjoint au chef d’état major, et enfin comme chef des forces armées israéliennes (2000-2005). J’ai dirigé des opérations contre les forces paramilitaires de l’Autorité palestinienne, les milices du Fatah, et les forces du Hamas à Gaza et en Cisjordanie.
La dure réalité de mes expériences m’a fait comprendre l’importance des menaces, comment faire pour s’assurer de systèmes de protection appropriés, et surtout comment agir pour ne pas tomber dans le piège de nos ennemis, ceux qui prennent leur désir pour réalité. Le calme relatif le long de nos frontières, et en Cisjordanie est trompeur, il ne devrait pas être mal interprété et nous bercer d’illusions.
En dépit de certaines améliorations sécuritaires effectuées par les forces nationales palestiniennes dirigées par le général américain, Keith Dayton, Tsahal poursuit, sans relâche et dans plusieurs zones, ses opérations ponctuelles pour déraciner les infrastructures et les réseaux terroristes, tandis que le Hamas, soutenu par l’Iran, a reconstitué ses capacités militaires dans la bande de Gaza, tel que le Hezbollah l’a fait au Liban. C’est dans ce contexte qu’Israël doit aborder la création possible d’un Etat palestinien.
Cette étude corrige la vision élargie tenue dans plusieurs milieux internationaux et même dans certains cercles en Israël sur les « besoins » et même « l’inévitabilité » que la paix exigerait d’Israël de se retirer aux lignes périlleuses d’armistice de 1949 (faussement nommées « frontières » de 1967). Ces frontières n’aboutiront pas à la paix- elles affaibliront Israël et provoqueront la guerre. Elles priveront l’Etat juif de profondeur stratégique et de protection topographique contre le lancement de roquettes et d’autres attaques terroristes. Les lignes d’armistice de 1949 peuvent permettre aux ennemis d’Israël de déployer leurs forces et d’opérer à proximité du tracé des frontières, celles-ci jouxtent les centres urbains principaux, et elles constituent une menace existentielle pour Israël.
Juste après la guerre des Six jours de 1967, et avant la signature des Accords d’Oslo en 1993, notre politique s’est focalisée à trouver une formule selon laquelle Israël éviterait de gouverner les Palestiniens, sans pour autant revenir aux fragiles lignes d’avant la guerre de 67.
Cette formule est basée sur le fait qu’Israël n’annexerait pas la Cisjordanie et la bande de Gaza. Rappelons qu’à cette période la création d’un Etat palestinien dans les Territoires n’était pas à l’ordre du jour. En effet, tout ce qu’Israël déclarait ou avait accompli durant toutes ces années, et notamment la signature des Accords de Camp David en 1978, entre Menahem Begin et Anwar el Sadate, qui appelaient à une « autonomie du peuple palestinien », et plus tard, en 1993, lorsque Yitzhak Rabin a signé les Accords d’Oslo; toutes ces démarches, ne constituaient pas une intention ou un consentement de créer un Etat palestinien dans les lignes d’avant la guerre de 67. Begin et Rabin étaient conscients que ces lignes sont indéfendables.
Itzhak Rabin a souhaité appliquer en Cisjordanie un plan de paix qui est calqué sur celui d’Yigal Allon, son ancien vice-premier ministre. Le plan Allon appelle à garder notre souveraineté sur certaines zones pour pouvoir contrôler la Cisjordanie tout en refusant de s’installer dans des zones à large population arabe. Le plan délimite une frontière de sécurité s’étendant de la vallée du Jourdain jusqu’aux pentes des montagnes désertiques, et il conserve la souveraineté sur Jérusalem comme capitale unifiée d’Israël. Le plan Allon a servi comme référence de sécurité pour les gouvernements israéliens depuis 1967 jusqu’aux années 90.
Dans un discours devant la Knesset prononcé le 5 octobre 1995, sur la ratification de l’accord intérimaire israélo-palestinien, et un mois avant qu’il soit assassiné- Rabin a déclaré : « nous aurions aimé que cela soit une entité qui est moins qu’un Etat, et qui gouvernerait indépendamment les Palestiniens sous son autorité. Les frontières de l’Etat d’Israël, pendant la solution permanente seraient fixées derrière les lignes existantes d’avant la guerre des Six jours. Nous ne retournerons pas aux lignes du 4 juin 1967!” Dans le même discours Rabin a insisté que Jérusalem demeurait, à jamais, la capitale unifiée d’Israël.
L’érosion du concept “frontières défendables” a débuté en l’an 2000 au sommet de Camp David dont ont participé le Premier ministre, Ehud Barak, le dirigeant de l’Autorité palestinienne Yasser Arafat et le président des Etats-Unis Bill Clinton. La négociation avait pour but de mettre fin au conflit israélo-arabe. Conscient de la sensibilité du peuple israélien qui était mûr pour des concessions substantielles en échange d’un accord de paix, Barak a décidé de mettre les Palestiniens à l’épreuve. Il a abandonné “les frontières défendables” pour savoir si jamais Arafat accepterait l’offre sans précédent de paix offert par d’Israël. La suite est bien connue. Cependant, Israël a subi des conséquences fâcheuses et paye aujourd’hui encore le lourd tribut. Barak a créé un nouveau paradigme ” Terre contre Paix’, une formule qui n’est pas mentionnée dans la Résolution 242 du Conseil de Sécurité de l’ONU. Par conséquent, et à partir de là, Israël devait vivre au sein de frontières réduites que Barak avait proposées.
Le dirigeant palestinien a réussi à ancrer dans les esprits des politiciens occidentaux l’idée que les « lignes de 1967 » sont les lignes d’armistice et celles-ci devraient être les marges de référence pour toutes les négociations futures, pourtant opposées à la notion de « frontières sûres et reconnues » approuvées à l’unanimité par le Conseil de Sécurité de l’ONU, juste après la guerre des Six jours.
A la suite du rejet par Arafat de l’offre de paix d’Ehud Barak, une série d’événements se sont succédés, à commencer par des attentats de bombes humaines, suivis d’un retrait de la Bande de Gaza, d’une seconde guerre au Liban, d’un échec des pourparlers à Annapolis et une nouvelle guerre à Gaza.
Aujourd’hui, le gouvernement Netanyahou adopte la notion de base qui consiste à sauvegarder les exigences vitales de la sécurité d’Israël. Elle est la seule et unique voie pour aboutir à une paix viable et durable avec nos voisins palestiniens. Cela comprend des frontières défendables, une entité palestinienne démilitarisée, le contrôle de l’espace aérien, unifié avec la Cisjordanie, une sécurité permanente des communications électromagnétiques, et d’autres garanties.
Cette perception indique un changement fondamental dans la politique israélienne et elle présente une approche sur les questions de sécurité qui demeurent toujours comme la seule voie pour une paix réelle. L’un des éléments des plus importants est aussi d’exiger des dirigeants palestiniens, et ceci à tous les niveaux de la société, d’inculquer à leur peuple une culture de paix qui abandonnerait l’endoctrinement et l’incitation à la violence et la terreur, et accepterait le lien ancestral qui unit le peuple juif à la terre d’Israël et reconnaitrait ses droits de vivre entant qu’Etat-nation juive, en paix et dans la sécurité absolue.
Enfin, cette conception se base sur une ligne de conduite israélienne, à savoir sur le refus d’une aide étrangère pour sa défense. Israël n’a jamais demandé à aucune force étrangère de mettre en danger ses troupes pour sa défense. La revendication israélienne pour des frontières défendables, une garantie affirmée dans l’échange de lettres entre le Président George W. Bush et le Premier ministre israélien Ariel Sharon en 2004, assurait qu’Israël est capable de se défendre seul.
L’idée de « Terre contre la paix » et le désengagement de la bande de Gaza en 2005, ont été interprété par les Palestiniens comme des signes de faiblesse et ont stimulé leur lutte pour forcer les Israéliens à faire des concessions territoriales supplémentaires. Jusqu’à présent, les Palestiniens n’ont été sollicités que pour un processus de paix qu’on qualifierait de “haut en bas”. Leurs dirigeants ont tenu des rencontres, ont serré des mains, ont assisté à des conférences de paix et ont même signé des accords avec des dirigeants israéliens mais rien de cela n’a été concrétisé sur le terrain, par la base. Lorsqu’un processus de paix ne germe pas par ses propres racines, il est dénué de tout sens et demeure inefficace. Effectivement, les palestiniens doivent cesser d’enseigner aux enfants de bas-âges l’idolâtrie des « martyrs », le culte des bombes humaines contre les israéliens et les Juifs, et mettre fin aux messages tronqués et manipulés et aux discours belliqueux diffusés à la télévision, à la radio et sur les sites Internet palestiniens. Sans ces conditions, le « processus de paix » ne sera présent dans leur imaginaire et ne représentera qu’une illusion.
Notre expérience avec les Palestiniens n’a pas abouti à la paix. Au contraire, suite aux Accords d’Oslo, des bombes humaines ont explosé. Suite au désengagement de la bande de Gaza, la société palestinienne ne s’est pas épanouie et ce territoire s’est transformé en tremplin pour le lancement de roquettes par le Hamas et l’acheminement d’armes par l’intermédiaire de l’Iran.
La sécurité d’Israël dépend de frontières défendables maintenues. Cela signifierait de garder le contrôle sur les zones clé de la Cisjordanie et certainement sur l’indivisible Jérusalem. Tout partage de la capitale d’Israël inviterait des attaques de tirs de mortiers et roquettes sur la ville. Les zones remises aux Palestiniens se transformeraient rapidement en territoire du Hamas, un nouveau scénario de la bande de Gaza. Le transfert de la souveraineté poserait une menace sérieuse en raison de la topographie du terrain qui comprend des hauteurs. Ainsi des roquettes relativement artisanales ou même des tirs de mortiers pourront facilement attaquer l’aéroport international Ben Gourion.
Le maintien des frontières défendables est avant toute chose une stratégie qui assurerait que de tels incidents graves ne se produiront pas et s’ils se produisent Israël pourra alors répondre rapidement à la menace.
Aujourd’hui, le Hamas possède des roquettes à une portée de plus de 50 kms. Si ces roquettes sont lancées à partir de la crête d’une montagne de Cisjordanie, elles peuvent attaquer le centre d’Israël où plus de 70% de la population réside. C’est donc vital pour Israël de contrôler la vallée du Jourdain. Dans le cas contraire, la situation le long de la frontière du Jourdain deviendra semblable à celle de la frontière entre Gaza et l’Egypte. Des armes, des munitions et des terroristes sont facilement introduits dans les rangs du Hamas via l’étroit couloir de Philadelphie.
La deuxième menace principale est de réduire par des frontières défendables, les tentatives d’éléments islamiques radicaux prêts à déstabiliser la Jordanie ou à exploiter son territoire comme tremplin pour le lancement d’attaques terroristes et opérations militaires contre Israël via le territoire palestinien. Le traité de paix israélien signé avec le royaume hachémite de Jordanie est une pierre angulaire pour la sécurité d’Israël et la Jordanie. Un retrait israélien vers les lignes d’armistice de 1949, permettrait facilement la conquête de la Cisjordanie.
C’est pour le Hamas et son patron l’Iran un atout stratégique considérable. La présence de réseaux terroristes et la contrebande d’armes mettraient Israël et le royaume hachémite sous une menace omniprésente et développerait un « Hamastan » en Cisjordanie. Aujourd’hui, avec le nouvel armement et les développements technologiques qui sont à la disposition de nos ennemis –avec un Hamas situé à 76 kms de Tel-Aviv – le retour à une distance de 14kms (de Toulkarem à Netanya) rendrait l’Etat d’Israël plus vulnérable et pratiquement indéfendable. Israël doit être en mesure d’empêcher des attaques des forces militaires hostiles et des groupes terroristes présents dans un futur Etat palestinien.
Soulignons qu’il existe plusieurs données inconnues et la situation deviendra particulièrement grave si l’Iran obtiendrait des armes nucléaires. Un tel changement dramatique dans l’équilibre régional des forces pourrait déstabiliser les régimes sunnites ou les contraindre à passer des accords avec leurs nouveaux maîtres de Téhéran. Ces derniers utiliseront des organisations terroristes pour aboutir à leur but. Israël doit se doter de frontières solides et impénétrables afin de relever les éventuels défis et notamment la menace d’une attaque non conventionnelle. C’est un intérêt considérable pour tous les acteurs de la région et notamment pour les différents régimes sunnites. Israël n’est pas le seul à confronter ces dangers, les Etats-Unis ont risqué une guerre nucléaire pour empêcher l’Union Soviétique de déployer des missiles nucléaires à 90 miles de leur territoire.
Le futur Etat palestinien doit être démilitarisé. Les exemples qui nous laissent méfiants et inquiets sont nombreux. Déjà en 1994, Yasser Arafat a violé les premiers accords. Lorsqu’ il est passé par le passage de Rafah pour s’installer dans la Bande de Gaza dans le cadre de l’accord avec Israël « Gaza et Jéricho d’abord », il avait caché des armes et un terroriste dans son véhicule.
Un Etat palestinien militarisé serait actuellement une invitation permanente pour les groupes terroristes pour se mêler et attaquer. Israël doit donc empêcher l’Etat palestinien éventuel d’acquérir des armes, se rassurer de la sécurité interne palestinienne et empêcher les attaques terroristes contre Israël. Comme Netanyahou l’a dit publiquement et à plusieurs reprises, une présence permanente des forces de l’armée israélienne sera nécessaire pour contrôler les passages de frontières avec le futur Etat palestinien.
Les retraits territoriaux encouragent les ennemis d’Israël car le but principal des djiadistes à travers le monde n’est pas d’établir un Etat palestinien mais « de rayer Israël de la carte.” C’est leur objectif stratégique. Par la force de l’expérience, nous avons appris que les retraits territoriaux n’atténuent pas les griefs ; ils indiquent une faiblesse et convainquent les ennemis d’Israël que “la victoire” est possible. Dans cet esprit, la contre stratégie israélienne doit être basée sur la puissance armée, capable de se défendre et lancer des représailles. Seule une politique et un langage ferme dissuaderont nos ennemis de ne pas attaquer.
Les forces internationales pour le maintien de la paix ont une mauvaise réputation d’inefficacité. La FINUL, pour exemple, fonctionne en vertu de la clause 6 du mandat des Nations-Unies, ce qui signifie qu’elle ne peut pas prendre une position indépendante contre le Hezbollah ; elle doit recevoir une permission du gouvernement libanais, dont lequel le Hezbollah est fortement représenté. Les Casques bleus tendent à ne pas être équipés militairement et ne sont pas organisés à faire face aux menaces auxquelles ils sont confrontés. Leurs incitations bureaucratiques les orientent vers un comportement prudent et d’aversion au risque, l’opposé aux motifs que conduisent les forces militaires d’un Etat nation. Ces incitations encouragent également la minimisation de menaces et les problèmes en suspend et une surestimation de l’efficacité des forces de maintien de la paix. Ce déploiement est inefficace et met en danger ceux dont la vie tient essentiellement sur les capacités des Casques bleus. Ils présentent aussi un obstacle dangereux sur le champ de bataille lorsqu’une guerre éclate ou une opération est effectuée contre des terroristes. Cela a été un grand détriment pour nos forces à effectuer des missions spéciales, les frictions avec les Casques bleus de la FINUL étaient inévitables et ont évité à se focaliser sur l’ennemi.
Même lorsque les forces des Nations-Unies interceptent des contrebandiers d’armes ou découvrent des réseaux terroristes, ils les relâchent et rendre leurs armes. C’est pour ces raisons qu’Israël ne peut pas et ne devrait pas accepter la présence de troupes étrangères sur son sol ou sur le territoire d’un éventuel Etat palestinien démilitarisé.
Un autre changement qui a été effectué dans la stratégie israélienne par le gouvernement Netanyahou est de combattre contre la campagne de l’illégitimité permanente devenue un élément majeur pour affaiblir et détruire l’Etat juif. Le rapport partial et mensonger du juge Goldstone prouve les dangers auxquels Israël et d’autres démocraties libérales font face lorsqu’ils sont forcés de combattre le terrorisme, en particulier dans des zones fortement peuplées comme à Gaza.
Le dernier élément qui caractérise la politique actuelle d’Israël est l’accent qu’il met sur des droits nationaux et historiques du peuple juif à la terre d’Israël. Sans cette composante, les arguments sur la sécurité et les frontières n’ont pas de raison d’être. L’un des défis d’Israël est d’affronter la machine de propagande arabe qui tente de convaincre le monde le l’illégitimité d’Israël et de défendre son isolement diplomatique et économique sur l’arène internationale.
par la paix et par la sécurité, Israël n’a pas assez insisté sur les raisons de son existence, sur la Shoah, et sur l’aspiration des Juifs à travers l’histoire pour pouvoir créer son foyer national. L’existence de la vie nationale juive en terre d’Israël remonte à plus de trois mille ans. Ces faits sont ignorés ou niés et il est temps de mettre les pendules de l’Histoire à l’heure, et de rappeler aux amnésiques nos droits historiques et légitimes sur cette terre. Désormais, ils seront utilisés comme partie intégrale de la stratégie sécuritaire d’Israël.
(Traduction d’un article-introduction dans le cadre d’une nouvelle étude sur les besoins sécuritaires d’Israël publiée par le CAPE. Elle sera présentée lors d’une conférence internationale prévue le 2 juin 2010 à Jérusalem)