Qui sont les responsables de la nouvelle vague de terreur ?
Pour la majorité des observateurs occidentaux, le nombre croissant d’attaques à l’arme blanche commis par de jeunes Arabes palestiniens contre des Juifs israéliens s’explique simplement par le désespoir des années d’occupation et un manque de liberté. Une explication plutôt simpliste qui ne considère pas tous les autres aspects sociologiques et religieux, surtout l’incitation à la « haine du Juif » dans les écoles palestiniennes et sur les réseaux sociaux.
Quelle que soit la cause, les médias internationaux ne mentionnent pas non plus, que les auteurs d’attentats sont salués comme des héros nationaux, et que les familles des détenus sont largement récompensées financièrement par l’Autorité palestinienne.
Pis encore, les dépêches diffusées par les agences de presse, particulièrement par l’AFP, sont reprises automatiquement dans les journaux et sur les sites internet sans aucune vérification préalable avec les porte-parole israéliens. La version palestinienne sera toujours mise en relief.
Soulignons que les agences de presse vendent aux médias de l’information mais ont d’abord le devoir professionnel de collecter, recouper et diffuser sous une forme neutre et fiable. La crédibilité est prioritaire devant la rapidité, la concurrence et la propagande. Il est donc inadmissible et scandaleux que des journaux et des sites internet notamment en Israël reprennent la nouvelle d’agence sans aucun contrôle préalable.
La dépêche de l’Agence France Presse diffusée le 8 décembre 2021 sur l’attaque d’une israélienne par une jeune adolescente palestinienne dévoile la manière partiale et malhonnête de certains « journalistes » qui diffusent des informations sur le conflit arabo-israélien à travers le monde.
Dans leurs nouvelles, le ton est donné et le vocabulaire employé est d’avance jugé contre Israël. Une manipulation grotesque et transparente des faits dont le lecteur pourrait penser que l’attentat est bien justifié et même légitime.
Plus grave encore, quand à l’ONU des pays démocratiques comme la France votent des résolutions niant le lieu trimillénaire des juifs à Jérusalem et au Mont du Temple, non seulement ils manipulent l’Histoire et désinforment, ils encouragent indirectement les jeunes palestiniens à se révolter, à haïr « l’occupant juif » et à commettre des attentats pour « sauver al-Aqsa. » Des informations mensongères sont en effet diffusées quotidiennement sur les réseaux sociaux accusant Israël de changer le statu quo sur le mont du Temple pour y construire un nouveau Temple à la place de la mosquée al-Aqsa.
Chaque jour des attentats sont déjoués grâce à la vigilance des services israéliens. Les cellules terroristes démantelées et les nombreuses arrestations quotidiennes ont évité des attaques spectaculaires et meurtrières.
Cependant, le phénomène du « loup solitaire » pose des défis aux forces de sécurité et il est devenu un « nouveau cauchemar » également en Europe.
Pourtant, certains en France appréhendent le comportement des Palestiniens en termes strictement nationalistes, différent de la « terreur » qui caractérise les actes de violence ailleurs.
On différencie le terrorisme en Europe de celui observé en Israël en soutenant que la violence palestinienne est surtout politique, fondée sur une lutte nationale motivée par des intérêts et des objectifs nationalistes ; tandis qu’en Europe, le terrorisme est plutôt inscrit dans les mœurs et la civilisation et n’est pas politique.
Bien naïf de penser que la terreur palestinienne s’estompera le jour où les objectifs nationalistes seront atteints. Une erreur grave car elle nie le but final des Palestiniens et néglige l’aspect religieux fanatique.
Les Islamistes à Paris, à Londres ou à Jérusalem sont inspirés par les mêmes motivations religieuses, par la même haine, la même idéologie extrémiste et par le culte de la mort.
Les auteurs de la dernière vague terroriste sont en majorité de jeunes adolescents, des hommes et des femmes, âgés de 15 à 25 ans. Ils utilisent des couteaux et des machettes, et parfois des voitures-bélier ou des armes. La majorité des attaques sont inscrites dans un modèle de « loup solitaire », car aucune planification organisationnelle n’est apparemment derrière la décision d’agir. Cependant, nous constatons que le Hamas et les groupes djihadistes encouragent à poursuive ces actes criminels.
La Turquie, l’Iran et la confrérie des Frères musulmans recrutent, entrainent, et les financent tandis que l’Autorité palestinienne laisse faire et verse des salaires aux auteurs des attentats et à leurs familles.
Un autre phénomène très inquiétant est le lien direct entre le banditisme, la drogue et la criminalité au sein de la société arabe israélienne avec le terrorisme palestinien. Certaines régions et quartiers sont devenus dangereux, insupportables à vivre. Un marché florissant d’armes et de drogue que la police n’est toujours pas capable de saisir et maitriser.
Pour combattre contre le fléau du terrorisme palestinien et éviter parallèlement que des arabes israéliens rejoignent les rangs des terroristes Islamistes, le gouvernement se trouve dans l’obligation d’agir vite avec tous les moyens policiers et juridiques qu’il possède.
La fermeture hermétique de nos frontières dans la bande de Gaza, en Cisjordanie et au Nord est bien entendu un acte qui s’impose mais les problèmes existentiels existent aussi à l’intérieur du pays, au sein de notre propre capitale.
Malheureusement et malgré les bonnes intentions, les décisions audacieuses que pourrait prendre le gouvernement actuel dépendent des caprices d’une coalition hétéroclite dont certains députés sont membres du parti islamique.
En conclusion, les chancelleries et la presse internationale devront d’abord étudier et respecter l’Histoire et connaître ainsi tous les aspects du conflit avant de se prononcer ou voter des résolutions condamnant le seul Etat démocratique de la planète qui combat seul et depuis plusieurs décennies pour sa survie.