Quand le Fatah cessera-t-il la lutte armée ?
De nombreux observateurs s’attendent à voir si le 6ème congrès général du Fatah fera avancer ou retarder la relance du processus de paix entre Israël et les Palestiniens. A cet égard, la question cruciale qui se pose est de savoir si le Fatah va renoncer à son principe historique de la « lutte armée » pour pouvoir entreprendre des négociations de paix basées sur un compromis ?
Deux documents appropriés devraient être débattus et approuvés par cette assemblée plénière: le programme politique du Fatah et « les règlements à usage interne ». Le programme politique pourrait être considéré comme reflétant des progrès en termes d’accepter une solution politique et rejeter la violence – mais il est loin de renoncer au principe sacrosaint de la lutte armée. “Moukawama” en arabe.
Le programme politique a certes cherché à subordonner la lutte armée pour pouvoir obtenir une « légitimité internationale », mais “les règlements internes” ont rejeté toutes les initiatives de paix.
Dans ce document à usage interne, le Fatah retient la lutte armée comme stratégie dans le but de libérer l’ensemble des Palestiniens et d’éradiquer de la carte l’Etat d’Israël.
L’article 12 appelle à la libération de la Palestine et à l’élimination complète de l’occupation étatique sioniste sur tous les plans: économique, politique, militaire et culturel.
L’article 13 appelle à « la création d’un Etat palestinien souverain démocratique, sur l’ensemble du territoire palestinien ». Bien que le programme politique définisse « la solution d’un seul Etat » comme option en cas d’échec de la « solution de deux Etats », le document interne mentionne « la solution d’un Etat » comme seule solution.
L’article 17 stipule : « la révolution populaire armée est la seule voie inévitable pour la libération de la Palestine,» bien que l’article 19 note : « la lutte ne prendra fin qu’avec l’élimination de l’entité sioniste et la libération de la Palestine. » Le 6ème congrès général du Fatah, rassemblé pour la première fois depuis deux décennies, sera jugé principalement par deux facteurs : les décisions et la composition de sa nouvelle direction.
Le document politique soutient l’initiative arabe, exprimant en termes vagues le « droit au retour »et en utilisant une formule « basée sur la Résolution 181 » et non sur la réalisation de la présente résolution, et offre le modèle de « l’Intifada des pierres » (la première Intifada) comme préférable au modèle de la lutte armée.
Le principe de « la lutte armée » est mentionné comme une option exercée dans le passé et qui doit être réexaminée en comparaison aux autres méthodes de combat. Le modèle qui semble correspondre à cette nouvelle lutte est la campagne qui se déroule systématiquement contre la barrière de sécurité près des villages de Naaline et Belehine. Bien qu’elle soit très violente contre les forces israéliennes, le programme politique utilise le terme « la lutte » et non la « lutte armée » et précise que cette lutte est “pacifique”…
Dans le document à usage interne, tous les paragraphes omis dans le programme politique figurent clairement. Le terme « lutte populaire armée » apparaît en préambule. Ce document rejette sans équivoque toutes les initiatives de paix. « Les projets, les accords et les résolutions qui ont été adoptés et seront adoptés par l’ONU, par des organisations, ou par des Etats et qui concernent le problème palestinien et renoncent aux droits sur leur terre originelle seront nuls et non avenus ».
En outre, l’article 22 appelle à « l’opposition par la force à toutes les solutions politiques qui seront proposées comme alternative à l’éradication de l’entité sioniste qui occupe la Palestine et à tous les projets qui visent à faire oublier le problème palestinien…” Cet article est en contradiction flagrante avec l’appel lancé dans le programme politique pour une plus forte implication internationale et pour la présence de forces internationales en Palestine.
L’article 9 mentionne clairement que « la libération de la terre sainte et la défense de ses lieux saints (qui sont interdits aux infidèles) est un devoir arabe, musulman et humanitaire.
En fait, le Fatah retient la lutte armée comme stratégie dans le but de libérer l’ensemble de la Palestine et d’éliminer Israël.
L’article 13 appelle à « la création d’un Etat palestinien souverain démocratique, sur l’ensemble du territoire palestinien qui permettra de préserver les droits légitimes des citoyens sur la base de la justice et l’égalité sans discrimination fondée sur la race, la religion et la foi, et Jérusalem sera sa capitale. »
L’article 17 dit : « la révolution populaire armée est la seule voie pour libérer la Palestine. »
Enfin, l’article 19 souligne ; « la lutte armée est une stratégie et non seulement une tactique et la révolution armée du peuple arabe palestinien est un facteur décisif dans la guerre pour la libération et l’élimination de l’existence sioniste, et la lutte ne prendra fin qu’avec l’éradication de l’entité sioniste et la libération de la Palestine. » En conclusion, le programme politique du Farah tente de tenir compte des attentes internationales et semble être destiné à mobiliser la légitimité mondiale pour la relance d’une « Intifada pacifique », tandis que le document interne du Fatah nous rappelle à quel point son idéologie est profondément enracinée et n’a pas évolué depuis les années soixante.
Le programme politique a certes cherché à subordonner la lutte armée pour pouvoir obtenir une « légitimité internationale », mais “les règlements internes” ont rejeté toutes les initiatives de paix.
Dans ce document à usage interne, le Fatah retient la lutte armée comme stratégie dans le but de libérer l’ensemble des Palestiniens et d’éradiquer de la carte l’Etat d’Israël.
L’article 12 appelle à la libération de la Palestine et à l’élimination complète de l’occupation étatique sioniste sur tous les plans: économique, politique, militaire et culturel.
L’article 13 appelle à « la création d’un Etat palestinien souverain démocratique, sur l’ensemble du territoire palestinien ». Bien que le programme politique définisse « la solution d’un seul Etat » comme option en cas d’échec de la « solution de deux Etats », le document interne mentionne « la solution d’un Etat » comme seule solution.
L’article 17 stipule : « la révolution populaire armée est la seule voie inévitable pour la libération de la Palestine,» bien que l’article 19 note : « la lutte ne prendra fin qu’avec l’élimination de l’entité sioniste et la libération de la Palestine. » Le 6ème congrès général du Fatah, rassemblé pour la première fois depuis deux décennies, sera jugé principalement par deux facteurs : les décisions et la composition de sa nouvelle direction.
Le document politique soutient l’initiative arabe, exprimant en termes vagues le « droit au retour »et en utilisant une formule « basée sur la Résolution 181 » et non sur la réalisation de la présente résolution, et offre le modèle de « l’Intifada des pierres » (la première Intifada) comme préférable au modèle de la lutte armée.
Le principe de « la lutte armée » est mentionné comme une option exercée dans le passé et qui doit être réexaminée en comparaison aux autres méthodes de combat. Le modèle qui semble correspondre à cette nouvelle lutte est la campagne qui se déroule systématiquement contre la barrière de sécurité près des villages de Naaline et Belehine. Bien qu’elle soit très violente contre les forces israéliennes, le programme politique utilise le terme « la lutte » et non la « lutte armée » et précise que cette lutte est “pacifique”…
Dans le document à usage interne, tous les paragraphes omis dans le programme politique figurent clairement. Le terme « lutte populaire armée » apparaît en préambule. Ce document rejette sans équivoque toutes les initiatives de paix. « Les projets, les accords et les résolutions qui ont été adoptés et seront adoptés par l’ONU, par des organisations, ou par des Etats et qui concernent le problème palestinien et renoncent aux droits sur leur terre originelle seront nuls et non avenus ».
En outre, l’article 22 appelle à « l’opposition par la force à toutes les solutions politiques qui seront proposées comme alternative à l’éradication de l’entité sioniste qui occupe la Palestine et à tous les projets qui visent à faire oublier le problème palestinien…” Cet article est en contradiction flagrante avec l’appel lancé dans le programme politique pour une plus forte implication internationale et pour la présence de forces internationales en Palestine.
L’article 9 mentionne clairement que « la libération de la terre sainte et la défense de ses lieux saints (qui sont interdits aux infidèles) est un devoir arabe, musulman et humanitaire.
En fait, le Fatah retient la lutte armée comme stratégie dans le but de libérer l’ensemble de la Palestine et d’éliminer Israël.
L’article 13 appelle à « la création d’un Etat palestinien souverain démocratique, sur l’ensemble du territoire palestinien qui permettra de préserver les droits légitimes des citoyens sur la base de la justice et l’égalité sans discrimination fondée sur la race, la religion et la foi, et Jérusalem sera sa capitale. »
L’article 17 dit : « la révolution populaire armée est la seule voie pour libérer la Palestine. »
Enfin, l’article 19 souligne ; « la lutte armée est une stratégie et non seulement une tactique et la révolution armée du peuple arabe palestinien est un facteur décisif dans la guerre pour la libération et l’élimination de l’existence sioniste, et la lutte ne prendra fin qu’avec l’éradication de l’entité sioniste et la libération de la Palestine. » En conclusion, le programme politique du Farah tente de tenir compte des attentes internationales et semble être destiné à mobiliser la légitimité mondiale pour la relance d’une « Intifada pacifique », tandis que le document interne du Fatah nous rappelle à quel point son idéologie est profondément enracinée et n’a pas évolué depuis les années soixante.