Nasrallah, un dangereux terroriste intégriste sous la soutane
Le dernier engagement d’Hassan Nasrallah d’aider la Syrie à libérer le plateau du Golan, et de former une résistance populaire dans le cadre d’une « bataille pour la Palestine », intervient quelques jours seulement après la publication d’informations sur des raids massifs de l’aviation israélienne dans la région de Damas, et juste après la visite secrète de Nasrallah à Téhéran.
Depuis la seconde guerre du Liban, déclenchée en juillet 2006, Nasrallah cherche en vain le soleil ; traqué par les services israéliens, il vit en effet sous terre tel un animal hypogé mais dans des conditions préférentielles de palace avec toute une technologie de pointe. A partir d’un bunker truffé d’armes, de munitions et de gorilles, il dirige sa milice, commande les opérations et prépare ses discours belliqueux. Ils sont enregistrés dans des studios improvisés et diffusés sur grand écran par la chaine locale du Hezbollah al Manar.
Cachant toujours un flingue sous la soutane, vêtu du turban traditionnel, portant une barbe grisonnante et des lunettes d’intellectuel, Nasrallah est en fait un loup solitaire que nous ne devons ni ignorer ni prendre à la légère. Avec son air malicieux et cynique, ses anecdotes populaires et son esprit de synthèse, chacune de ses phrases est prononcée après maintes réflexions. Ses propos sont simples, généralement crédibles et illustrés par des métaphores et des citations coraniques. Orateur inné, manipulateur et populiste, il matraque des phrases bien articulées et calculées minutieusement. C’est en gardant toujours un sourire sournois aux lèvres ou en roulant des yeux furibonds que Nasrallah gagne le cœur des foules arabes, intimide les Occidentaux, et fait surtout peur aux Libanais.
Depuis que son prédécesseur Abbas Moussaoui a été éliminé en février 1992, Nasrallah fait la pluie et le beau temps dans le pays du Cèdre et dicte l’ordre du jour politique. Au fil des ans il est devenu une grande vedette, la superstar de toutes les chaînes de télévision de la région, y compris celles d’Israël.
Dans ce théâtre de l’absurde, on diffuse largement ses discours, on l’écoute attentivement, on analyse chaque texte ; chaque mot est étudié avec respect et vérifié sous la loupe, comme s’il s’agissait des bonnes paroles du prophète ou de l’approche du messie.
Arrogant, irresponsable, et fort culotté, Nasrallah sait parfaitement jouer la comédie et il aime ça. Il est sans doute un fin connaisseur de la société israélienne et connaît notamment nos caprices et nos faiblesses. C’est pour toutes ces raisons que cet homme est dangereux et devrait être mis en quarantaine, au ban de la société, et traduit en justice. La liste de ses « pêchés » est bien longue et ce sont tous des crimes contre l’Humanité.
Depuis la création de l’Etat juif, nous nous sommes habitués aux diatribes et aux menaces de nombreux dirigeants arabes. Nasser l’Egyptien, Arafat le Palestinien, Saddam Hussein l’Irakien, ou Kadhafi le Libyen furent certes des ennemis impitoyables mais leurs discours étaient essentiellement basés sur le nationalisme arabe laïc, le panarabisme, et non sur la religion et le Coran. Nasrallah, lui, est à la fois un dirigeant libanais, un ecclésiastique chiite et un grand serviteur de l’Iran. Il jongle avec toutes les idéologies et les courants mais focalise son combat islamique contre Israël en espérant voir un jour flotter l’étendard chiite sur les minarets des mosquées du Mont du Temple et sur tous les édifices de Jérusalem.
Nasrallah dirige une puissante milice armée chiite installée à nos frontières et il n’est sans doute pas une marionnette ! C’est là toute la différence avec les discours prononcés par les chefs arabes sunnites et c’est pourquoi son idéologie, sa mégalomanie et ses objectifs troublent, effrayent et donnent froid dans le dos !
Depuis l’avènement des ayatollahs en Iran, nous assistons à une montée en puissance de chefs chiites prétendant posséder le monopole de la vérité divine. Par la ruse, l’intrigue et la terreur, ils exportent une révolution puisée dans les tréfonds du Moyen Age. Hassan Nasrallah fait partie de ces mollahs obscurs, ces « Gardiens de la révolution », ces tristement célèbres et cruels pasdarans assoiffés de répression et d’opérations martyres. Comment considérer Nasrallah « homme politique libanais responsable et intègre » comme le décrit souvent la presse occidentale ? Pourquoi n’est-il pas déjà inscrit sur la liste noire des terroristes intégristes de la planète ? Et comment accepter qu’un voyou armé en soutane déstabilise une région entière et menace de combattre contre nous avec des armes sophistiqués et non conventionnelles, à savoir chimiques et atomiques ?
Si ainsi va le monde, et l’indifférence occidentale gagne fortement les esprits, eh bien, Nasrallah et ses commanditaires iraniens doivent savoir qu’ils demeurent des cibles dans notre collimateur et que, tôt ou tard, ils seront sévèrement châtiés !
Freddy Eytan
Retrouvez cet article dans l’édition française du journal canadien The Métropolitain.
Retrouvez également cet article sur Terre d’Israël, le blog lessakele et Desinfos.com