Mettons un terme définitif aux mensonges et à la diffamation d’un médiocre blogueur

freddy_eytanNous constatons hélas qu’il existe des blogueurs médiocres, des charlatans de la presse, prétendant être des journalistes ou écrivains, se permettant d’écrire n’importe quoi pour diffamer et insulter avec méchanceté et lâcheté, en bafouant toute éthique et déontologie.

L’un de ces blogueurs était prêt à toutes les bassesses et les courbettes pour satisfaire une ambassade étrangère et pouvoir obtenir peut-être un jour la Légion d’Honneur. 

Plus grave encore, un blogueur insignifiant du nom de Jacques Benillouche écrit sans scrupules des mensonges et affabulations. Mais voilà que dans sa précipitation de publier et diffuser son torchon d’article, de mettre des photos et logos pour pouvoir se donner une soi-disant crédibilité, eh bien, le malheureux ne vérifie pas ses sources, ni ne me demande préalablement la version des faits comme il se doit. Probablement, le temps et le contretemps n’étaient pas à l’heure, bien en retard dans la pendule de la vérité…

Il écrit entre autres le mensonge suivant : « Freddy Eytan n’était en Mauritanie que quelques mois jusqu’au 5 mars 2009, date à laquelle les relations ont été rompues. Toute sa carrière diplomatique s’est résumée à ces quelques mois de séjour avec pour unique résultat diplomatique son expulsion du pays ». Et il ose ajouter dans un commentaire : « si vraiment Freddy Eytan est ‘un homme de réflexion incontournable’ il ne devrait pas avoir besoin d’usurper le titre d’ambassadeur ».

Quelle énormité ! Quel mensonge ! Quelle ignorance !

La vérité est la suivante : Tout d’abord, durant plus de 14 ans, j’ai été diplomate, chargé de missions, ambassadeur, porte-parole et membre actif du ministère israélien des Affaires étrangères.

En juin 1998, alors que j’étais principal Conseiller au cabinet du ministre des Affaires étrangères, le directeur du Ministère, Eytan Bentsur, m’avait proposé une mission en Mauritanie. On n’avait pas encore de relations diplomatiques complètes avec ce pays et nous avions ouvert à Nouakchott un bureau d’intérêt au sein du campus de l’ambassade d’Espagne. Après une semaine de séjour à Nouakchott, j’ai été nommé chef de mission. Suite à de longues et pénibles tractations, j’ai réussi à convaincre le président de la Mauritanie Ould Taya d’élever le rang diplomatique et d’ouvrir une ambassade israélienne indépendante. La signature et la cérémonie d’ouverture se sont d’ailleurs déroulées en ma présence au Département d’Etat américain à Washington, sous les auspices de Madame Madeleine K. Albright. Le Président Clinton voulait ainsi relancer le processus de paix puisque, après l’Egypte et la Jordanie, la Mauritanie allait être, grâce à nos efforts, le troisième pays de la Ligue arabe à avoir des relations diplomatiques complètes avec l’Etat juif. Le lendemain, le 21 novembre 1999, le gouvernement israélien m’a confirmé le titre d’Ambassadeur. Je suis resté en Mauritanie plus de trois ans et non pas « trois mois » comme le prétend ce malveillant blogueur. Je n’ai jamais été expulsé non plus. Bien au contraire, mes multiples et délicates missions ont été remplies avec un grand succès et dans plusieurs domaines, dont certains demeurent confidentiels et secrets d’Etat. Je précise qu’après mon retour à Jérusalem, il n’y a pas eu de remplaçant car personne au ministère ne souhaitait prendre ce poste ingrat, très difficile et loin des projecteurs. Shimon Pérès, chef de la diplomatie, m’avait même proposé de retourner à Nouakchott pour encore trois ans…

Le blogueur prétend : « On s’était toujours posé la question de savoir si la section française du CAPE (Centre des Affaires publiques et de l’Etat), actuellement sous la responsabilité de Freddy Eytan, était dirigée par le bon spécialiste. .  Si le CAPE entrait dans cette définition de Think Tank, il ne devait pas être une officine au service du gouvernement ou d’un parti et encore moins être le faire-valoir d’un seul militant qui se pare du titre d’ambassadeur. »

La vérité est la suivante : Etant ancien diplomate et ambassadeur, et suite à ma riche carrière journalistique, j’ai fondé en 2007 le site web Le CAPE en français pour justement donner un nouvel éclairage à l’actualité brûlante et défendre l’image et les intérêts de l’Etat d’Israël, mais aussi améliorer et renforcer les relations franco-israéliennes. Durant plus de 30 ans, j’étais fonctionnaire de l’Etat et je n’ai jamais appartenu ni à un mouvement ni à un parti politique. Même en étant Directeur à Kol Israël international, j’ai collaboré étroitement avec le Ministère des Affaires étrangères. J’ai eu le privilège de diriger une centaine de journalistes. Je suppose que Jacques Benillouche aurait échoué aux examens d’entrée que j’avais imposés pour pouvoir être digne de porter le titre de journaliste et se contenterait de rester un médiocre blogueur du dimanche.

J’ai aussi publié une vingtaine de livres sur le conflit israélo-arabe et trois ouvrages importants sur les relations franco-israéliennes. Dire que je ne suis pas expert ou le bon spécialiste pour diriger Le CAPE est la mauvaise blague d’un médiocre blogueur.

Le blogueur prétend encore : « Et le deuxième comble est qu’Eytan s’est permis de donner des leçons à Dore Gold »

Voici les faits : Le CAPE est un institut indépendant et à but non lucratif. Ses chercheurs et experts sont des anciens officiers de Tsahal, des différents Services du Renseignement et des anciens diplomates et ambassadeurs. Les analyses et les enquêtes sont écrites et publiées sans la moindre intervention d’un ministre ni d’un chef de gouvernement. Le CAPE ne reçoit et ne recevra aucun diktat ni non plus de faveur de qui que se soit.

Depuis que Dore Gold a quitté la présidence du JCPA- CAPE de Jérusalem en juin 2015, je suis toujours en contact permanent et fructueux avec lui, y compris sur l’avenir des relations franco-israéliennes. Mon dernier entretien avec lui a eu lieu le vendredi 20 mai, la veille de la visite du Premier ministre français Manuel Valls.

Le blogueur prétend encore « Mais notre préoccupation aujourd’hui concerne son inadmissible prise de position écrite, publiée le 16 mai 2016 [1] sur le site du CAPE. Sauf à avoir agi sur ordre, on attendait plus de retenue de la part d’un dirigeant de Think tank qui se compromet en tant que militant plutôt qu’en tant qu’«expert ». « Ce brûlot contre la France et le Quai d’Orsay était d’autant malvenu que Freddy Eytan avait invité l’ambassadeur Patrick Maisonnave, le 18 mai 2016, à participer à une «Conférence internationale à l’occasion du centenaire des Accords Sykes-Picot sur le partage du Proche-Orient entre la France et la Grande-Bretagne ». L’ambassadeur Maisonnave a donc décidé de décliner l’invitation à ouvrir la session et on ne peut que lui donner raison. »

Voici les faits : L’ambassadeur Maisonnave a été invité personnellement lors d’une rencontre amicale, en tête à tête, à l’Ambassade de France le 6 Janvier 2016. L’étude du JCPA-CAPE de Jérusalem en français lui a aussi été remise. Auparavant, J’ai été reçu à l’Elysée et eus un écho favorable sur la conférence que j’organise. Cette rencontre avec l’Ambassadeur a été suivie d’une lettre officielle du JCPA-CAPE de Jérusalem et du Centre Konrad Adenauer, ainsi que d’une longue correspondance. Lors de la Conférence sur les Accords Sykes-Picot, il n’y a eu aucune insulte à son égard. Nous respectons bien entendu l’ambassadeur Maisonnave, son amitié sincère à notre égard, et ses activités multiples pour améliorer l’image de la France en Israël. L’ambassadeur de France m’a informé bien avant la publication de cet article qu’il ne pouvait pas y assister en raison des multiples visites officielles en Israël, mais qu’il ferait son possible pour trouver une solution. Lors de la conférence, j’ai simplement regretté que la France ne soit pas représentée, comme d’ailleurs la Grande-Bretagne (cosignataire des Accords Sykes-Picot). Je me suis interrogé pour savoir si on ne pouvait pas, en dépit des obligations et des visites, trouver (pour une petite demi-heure) un seul diplomate de l’Ambassade ou du Consulat pour représenter la France surtout quand dans sa correspondance, l’Ambassadeur Maisonnave s’était montré très favorable à cette conférence et avait donné son accord dès le départ.

Je souligne que je ne travaille pas à l’Ambassade de France, mais dans une institution israélienne. Je n’ai pas de double nationalité (française et israélienne). Je suis un Israélien, certes francophone et francophile, mais un diplomate et ancien Ambassadeur qui défend depuis toujours et avant tout les intérêts de mon pays, de l’Etat juif. D’ailleurs, ma photo qui est publiée sur le blog est bizarrement sans légende. Certes, je me reconnais, c’est bien moi. Toutefois, ce blogueur n’a pas mentionné comme il se doit qu’elle a été prise par la chaîne France 24 le 1er novembre 2011, dans le cadre d’une longue interview exclusive sur les riches activités du JCPA-CAPE de Jérusalem et sur la publication de notre ouvrage sur « les frontières défendables ».

Je peux me permettre de dire que je suis en effet un expert des relations franco-israéliennes. Je suis ces relations de très près, depuis 1972. Je suppose être qualifié pour analyser ou critiquer la politique française au Proche-Orient et à l’égard d’Israël surtout quand la France vote à l’UNESCO une résolution scandaleuse et insensée. Tous mes ouvrages, mes conférences et mes articles tentent d’apporter un nouvel éclairage, des informations précieuses, et une critique constructive, dans le but unique et précis d’améliorer justement les relations avec la France, et non d’y nuire comme le dit le blogueur sans aucune preuve tangible. C’est bien Jacques Benillouche qui par cet article tente de saboter cette harmonie qui existe avec les représentants de la France. Enfin, le blogueur ignore complètement tous les contacts confidentiels et les missions diplomatiques et se permet d’écrire sans la moindre connaissance des faits. Avec de mauvaises intentions, il a écrit des propos calomnieux et diffamatoires et a bafoué toute éthique et déontologie.

Sans délai, Benillouche doit publier sur son blog toutes ses excuses et en gros caractères.

Parallèlement, il va de soi que nous allons procéder devant les instances compétentes à des poursuites judiciaires.

Nous devrions mettre une fois pour toute un terme aux mensonges et aux calomnies.

Freddy Eytan

 


Pour citer cet article :

Freddy Eytan, « Mettons un terme définitif aux mensonges et à la diffamation d’un médiocre blogueur », Le CAPE de Jérusalem : http://jcpa-lecape.org/mettons-un-terme-definitif-mensonges-diffamation-mediocre-blogueur-jacques-benillouche/