Manipulation et réécriture de l’Histoire par les dirigeants palestiniens
Les dirigeants palestiniens manipulent systématiquement l’Histoire de notre région. Saeb Erekat, le négociateur en chef des pourparlers avec Israël, a récemment déclaré que les Palestiniens étaient les descendants des Cananéens et constituaient donc les populations autochtones de la région. Selon lui, la présence palestinienne remonte à la période avant l’émergence du peuple juif, soit 1 500 ans avant l’ère chrétienne.
La vérité est bien évidemment tout autre. La famille de Saeb Erekat est en réalité bédouine, originaire de la région du Hedjaz en Arabie Saoudite, et elle s’est installée dans le village d’Abu Dis qu’au début du XXe siècle.
De nombreux spécialistes de la question et de l’histoire islamique ont déjà confirmé que les Palestiniens n’avaient aucune racine ancienne dans notre région. Pour des raisons politiques, et afin de justifier leur cause, ils s’inventent des origines antérieures à la présence du peuple juif sur la Terre d’Israël.
D’éminents experts expliquent que la plupart des Palestiniens sont arrivés dans le cadre des vagues d’immigration survenues au XIXe siècle, au moment où le sionisme a vu le jour, pour rechercher un emploi et des avantages économiques.
La présence historique du peuple juif en “Terre Sainte” est bien documentée, non seulement par les Écritures des trois religions monothéistes et par de nombreux vestiges archéologiques, mais aussi par des ouvrages historiques publiés entre autres par les Grecs et les Romains. Le fait que le christianisme émane du judaïsme est une preuve supplémentaire de la présence d’une communauté juive florissante dans cette région du monde.
De fait, nous constatons que les réponses aux différentes questions soulevées lors des négociations actuelles avec les Palestiniens – comme le tracé des frontières, les implantations, les réfugiés ou l’avenir de Jérusalem et les questions sécuritaires – ne résoudront en rien la véritable question fondamentale concernant les droits historiques sur la Palestine historique et géographique.
Les dirigeants palestiniens manipulent au grand jour l’Histoire de notre pays à des fins politiques. Erekat est orfèvre dans la manipulation et nous nous souvenons de ses scandaleuses déclarations infondées sur « l’horrible massacre» à Jénine en 2003, affirmant que « Tsahal avait enterré 300 Palestiniens innocents dans des fosses communes ». Certes, des combats acharnés se sont déroulés à Jénine mais le nombre exacte des terroristes palestiniens tués n’était que de 52, dont 34 étaient des membres actifs du Hamas, du Djihad islamique et du Fatah.
Dans cette odieuse campagne, la direction palestinienne s’appuie notamment sur plusieurs médias internationaux. Il est regrettable qu’une certaine presse, hostile à la position israélienne, prenne toujours au sérieux les allégations palestiniennes en publiant automatiquement, et à la lettre, chaque déclaration palestinienne concernant la conduite de l’Etat d’Israël.
Saeb Arikat suit les négociations de paix depuis la Conférence de Madrid de 1991. Il connaît parfaitement le dossier mais demeure un véritable démagogue. Sans aucun scrupule, il accuse systématiquement Israël en se basant sur des allégations infondées et absurdes, et trompe tout simplement la communauté internationale et les médias.
Les déclarations des leaders palestiniens concernant leur origine cananéenne amènent des questions sur l’identité même du peuple palestinien et son appartenance au monde arabe. Dans cette logique, peuvent-ils prétendre que la Palestine soit reconnue comme l’État-nation du peuple de Canaan?
Dans la même veine, leurs déclarations soulèvent des questions sérieuses au sujet des racines de l’Islam et des origines de la dynastie hachémite ou sur l’origine ethnique de l’imam Ali, cousin du prophète Mohamed, auquel l’islam chiite se réfère. Toujours dans cette logique, nous pourrions aboutir à la conclusion absurde que les descendants de l’Imam Hussein Ibn Ali ne sont pas des Arabes mais des Cananéens.
Plusieurs experts de la question et spécialistes de l’Islam rejettent catégoriquement ces revendications : le Professeur Rafi Israeli de l’Université hébraïque de Jérusalem relève cette absurdité en soulignant que « les premiers arabes installés dans notre pays sont à l’origine de la péninsule arabique. Même leurs noms arabes apportent de clairs indices qu’ils ont immigré ici. À Oum al-Faham, village situé au Nord du pays, y vivent quatre grandes familles originaires d’Égypte. Dans la vieille ville de Jérusalem, on peut trouver un quartier marocain, installé par des musulmans venus d’Afrique du Nord. En outre, l’Empire ottoman a transféré des populations pour pouvoir renforcer le contrôle. Par exemple, les Circassiens d’ici sont des musulmans venus du Caucase. Les Palestiniens n’ont pas vraiment de racines chez nous. Ils le savent parfaitement et donc ils essaient d’inventer toutes sortes d’origines. »
Pour l’historienne Rivka Shpak Lissak « aucune entité nationale arabe n’a créé un Etat national dans ce pays. L’occupation arabe de la Terre d’Israël a duré près de 400 ans (640-1070). Les Seldjoukides, les Turcs musulmans ont conquis les terres des Arabes, mais à la veille de la Première Croisade, ils ont perdu la bataille contre les Croisés. Saladin, qui n’était pas un Arabe mais un Kurde musulman d’Irak, a battu les Croisés en 1187. Les Mamelouks ont conquis la Terre d’Israël et ont chassé les Croisés en 1260. Ils ont gouverné jusqu’en 1516, le jour où les Turcs ottomans ont envahi le pays et ont gouverné durant 400 ans, jusqu’en 1917. La domination musulmane sur la Terre d’Israël a pris fin en 1918. »
Pour Shaoul Bartal, spécialiste du Moyen-Orient à l’Université Bar-Ilan , « même à Ramallah, capitale administrative de l’Autorité palestinienne, les origines des familles arabes remontent à ceux venus ici de Jordanie à la fin du XVe siècle. Les Palestiniens ne sont pas des agriculteurs qui ont vécu ici depuis des siècles mais des immigrants arrivés bien plus tard. En 1878, la population du pays comptait 141 000 musulmans dont 25 % étaient des immigrants venus principalement d’Egypte. »
De nombreuses études effectuées sur une longue période par des spécialistes de la question, notamment par les historiens Moshe Brawer et Gideon Kressel, révèlent que les familles arabes installées dans les villages de la plaine côtière sont toutes originaires du Soudan, de Libye, d’Egypte ou de Jordanie. Ces experts considèrent que la conversion forcée des Juifs au Christianisme et à l’Islam fut un facteur majeur qui a contribué à l’augmentation de la population musulmane dans la région. De ce fait, un pourcentage non négligeable des résidents palestiniens de la région ont sans doute des ancêtres juifs.
En conclusion, les allégations sur l’ascendance cananéenne des Palestiniens sont infondées et mêmes ridicules. Leurs tentatives de réécrire l’Histoire ne pourront jamais effacer la présence trimillénaire du peuple juif en « Terre Sainte ». Notre présence dans cette région du monde est basée sur des documents bibliques et historiques irréfutables.
Alan Baker