L’ONU, l’Etat virtuel et l’image d’Israël
Le 29 novembre 1947, deux ans après la fin de la Deuxième Guerre mondiale et la Shoah, l’Assemblée générale de l’ONU a adopté la résolution 181 sur le partage du territoire mandataire de la Palestine. 33 pays ont voté, pour dont la France, les USA et l’URSS, et 13 contre, dont les pays arabes et musulmans, et la Grèce. 10 pays se sont abstenus dont le Royaume Uni et la Chine.
Le 13 novembre 1974, le chef de l’OLP, Yasser Arafat, est invité à l’ONU par le président de l’Assemblée, l’algérien Bouteflika. Lunettes noires, rasé de quinze jours, coiffé de son keffieh quadrillé, noir et blanc, en veste beige et pantalon marron, un Colt Beretta 9 mm pendu à sa grosse ceinture de cuir, il monte à la tribune, triomphant, devant une salle en délire.
Un an plus tard, le 10 novembre 1975, l’Assemblée générale des Nations-Unies a adopté la résolution 3379 assimilant le sionisme au racisme. Le délégué d’Israël, Haïm Herzog est monté à la tribune et devant les caméras du monde entier a déchiré, en morceaux, cette infâme résolution. Elle ne fut abrogée qu’en 1981.
IL y a 20 ans, le 14 novembre 1988, Yasser Arafat proclame à Alger la création d’un Etat palestinien et déclare: “la résolution 181 assure le droit du peuple palestinien à la souveraineté et à l’indépendance”. Cet Etat demeure toujours virtuel en dépit du fait que Mahmoud Abbas s’est attribué d’un nouveau titre: “Président de l’Etat palestinien”. Lequel, celui qui siège à Ramallah, ou à Gaza?…C’est clair, les élections approchent et le chef palestinien craint que le Hamas l’emporte même en Cisjordanie.
L’ONU qui n’a jamais réussi à imposer un règlement durable au Proche-Orient, témoigne, en grande pompe, sa solidarité avec le peuple palestinien et déplore qu’il n’ait toujours pas un réel Etat, propre à lui. A qui la faute? Qui est responsable que les Palestiniens ratent à chaque fois les rendez-vous de l’Histoire et s’entretuent pour régner? Israël a accepté le plan du partage en 1947 et accepte aujourd’hui la formule de deux Etats en dépit des grands risques.
Dans l’enceinte du Palais de verre, les Palestiniens et des ONG présentent, ces jours-ci, une exposition de photos et des films antisémites qui comparent les soldats de Tsahal aux soldats nazis et certains pays osent applaudir!
Israël a protesté timidement, l’Europe représentée par la France et les USA ont laissé faire tout en dénonçant les propos racistes; quant au président actuel de l’Assemblée générale, il a critiqué violemment l’Etat juif en des termes antisémites et a qualifié la politique israélienne d’Apartheid. C’est la logique du “machin”, puisque au mois de septembre dernier, l’ONU a accordé sa tribune au président de l’Iran qui a appelé à la destruction de l’Etat d’Israël.
La supercherie est éloquente et se poursuit sans que l’Etat d’Israël ne réagisse vigoureusement. L’opinion publique internationale est manipulée par la propagande arabe, soutenue par des révisionnistes et des historiens nouveaux et négationnistes du sionisme. Certains faits historiques sont cachés ou falsifiés et des organes de presse suivent pour induire en erreur. L’image de l’Etat juif est bafouée quotidiennement au sein de la principale organisation internationale et le monde libre laisse faire. Les membres de la Société des Nations et en particulier les USA, qui accueillent les délégués, et accordent un budget annuel important pour le bon fonctionnement de cet organisme international doivent réviser et conditionner leur adhésion. Le vote massif contre Israël devenu automatique ne doit pas être accepté à n’importe quel prix!
Hélas, depuis déjà plusieurs années, Israël a perdu la bataille pour l’amélioration de son image. Le gouvernement et en particulier le ministère des Affaires étrangères, ont fait faillite sur le plan médiatique. Ils ont échoué face à la propagande arabe et sur le choix des ambassadeurs et des chargés de l’Information. Des réformes sont donc impératives pour donner un second souffle à cette politique timide et incohérente, pour pouvoir mettre en branle une nouvelle équipe, et afin de présenter honorablement, le vrai visage de l’Etat juif face à l’Etat palestinien virtuel et à la désinformation médiatique.
Le 13 novembre 1974, le chef de l’OLP, Yasser Arafat, est invité à l’ONU par le président de l’Assemblée, l’algérien Bouteflika. Lunettes noires, rasé de quinze jours, coiffé de son keffieh quadrillé, noir et blanc, en veste beige et pantalon marron, un Colt Beretta 9 mm pendu à sa grosse ceinture de cuir, il monte à la tribune, triomphant, devant une salle en délire.
Un an plus tard, le 10 novembre 1975, l’Assemblée générale des Nations-Unies a adopté la résolution 3379 assimilant le sionisme au racisme. Le délégué d’Israël, Haïm Herzog est monté à la tribune et devant les caméras du monde entier a déchiré, en morceaux, cette infâme résolution. Elle ne fut abrogée qu’en 1981.
IL y a 20 ans, le 14 novembre 1988, Yasser Arafat proclame à Alger la création d’un Etat palestinien et déclare: “la résolution 181 assure le droit du peuple palestinien à la souveraineté et à l’indépendance”. Cet Etat demeure toujours virtuel en dépit du fait que Mahmoud Abbas s’est attribué d’un nouveau titre: “Président de l’Etat palestinien”. Lequel, celui qui siège à Ramallah, ou à Gaza?…C’est clair, les élections approchent et le chef palestinien craint que le Hamas l’emporte même en Cisjordanie.
L’ONU qui n’a jamais réussi à imposer un règlement durable au Proche-Orient, témoigne, en grande pompe, sa solidarité avec le peuple palestinien et déplore qu’il n’ait toujours pas un réel Etat, propre à lui. A qui la faute? Qui est responsable que les Palestiniens ratent à chaque fois les rendez-vous de l’Histoire et s’entretuent pour régner? Israël a accepté le plan du partage en 1947 et accepte aujourd’hui la formule de deux Etats en dépit des grands risques.
Dans l’enceinte du Palais de verre, les Palestiniens et des ONG présentent, ces jours-ci, une exposition de photos et des films antisémites qui comparent les soldats de Tsahal aux soldats nazis et certains pays osent applaudir!
Israël a protesté timidement, l’Europe représentée par la France et les USA ont laissé faire tout en dénonçant les propos racistes; quant au président actuel de l’Assemblée générale, il a critiqué violemment l’Etat juif en des termes antisémites et a qualifié la politique israélienne d’Apartheid. C’est la logique du “machin”, puisque au mois de septembre dernier, l’ONU a accordé sa tribune au président de l’Iran qui a appelé à la destruction de l’Etat d’Israël.
La supercherie est éloquente et se poursuit sans que l’Etat d’Israël ne réagisse vigoureusement. L’opinion publique internationale est manipulée par la propagande arabe, soutenue par des révisionnistes et des historiens nouveaux et négationnistes du sionisme. Certains faits historiques sont cachés ou falsifiés et des organes de presse suivent pour induire en erreur. L’image de l’Etat juif est bafouée quotidiennement au sein de la principale organisation internationale et le monde libre laisse faire. Les membres de la Société des Nations et en particulier les USA, qui accueillent les délégués, et accordent un budget annuel important pour le bon fonctionnement de cet organisme international doivent réviser et conditionner leur adhésion. Le vote massif contre Israël devenu automatique ne doit pas être accepté à n’importe quel prix!
Hélas, depuis déjà plusieurs années, Israël a perdu la bataille pour l’amélioration de son image. Le gouvernement et en particulier le ministère des Affaires étrangères, ont fait faillite sur le plan médiatique. Ils ont échoué face à la propagande arabe et sur le choix des ambassadeurs et des chargés de l’Information. Des réformes sont donc impératives pour donner un second souffle à cette politique timide et incohérente, pour pouvoir mettre en branle une nouvelle équipe, et afin de présenter honorablement, le vrai visage de l’Etat juif face à l’Etat palestinien virtuel et à la désinformation médiatique.