L’Iran islamique méprise l’Occident et défie l’Amérique
La République islamique d’Iran fête ces jours-ci son 35e anniversaire dans un excès de fierté, d’orgueil, et de satisfaction nationale. Les ayatollahs célèbrent avec arrogance leur révolution islamique et leur victoire diplomatique sur un Occident affaibli et sans ambition.
Depuis que Khomeini a quitté son exil français de Neauphle-le-Château pour s’installer à Téhéran, l’Iran est plongé dans l’obscurantisme religieux chiite et ambitionne, par la provocation et le terrorisme, de devenir une puissance régionale.
Le dernier accord intérimaire à Genève sur le projet nucléaire a réussi à sortir l’Iran de sa quarantaine en lui offrant d’alléger les sanctions économiques. Les entreprises européennes, comme Peugeot et Total, se sont ruées vers Téhéran pour faire rapidement des affaires. Elles n’ont pas attendu qu’un accord définitif soit signé ni même de savoir si le pays des ayatollahs avait vraiment abandonné son projet atomique. L’argent n’a pas d’odeur, il fait le bonheur d’une Europe en pleine crise. La politique mercantile est de mise même si demain on apprendra que les ayatollahs avaient en fait de mauvaises intentions et se moquaient éperdument des traités signés.
En dépit du changement présidentiel et de la campagne de charme de Rohani, le guide spirituel l’ayatollah Khamenei poursuit, lui, ses diatribes belliqueuses en critiquant la politique américaine et en qualifiant les Etats-Unis de Grand Satan ! Un sévère camouflet à Obama qui avait cru – et croit encore – que l’Iran a changé de cap et de visage. Comment justifier cette haine aveugle contre les Etats-Unis et l’Etat sioniste ? Comment Obama peut-il encore croire aux bonnes intentions de Téhéran quand la télévision locale diffuse une vidéo simulant une attaque de drones contre des bateaux de la Navy et de missiles contre Tel-Aviv ? Comment faire confiance aux provocateurs qui envoient des navires de guerre en mission dans l’océan Atlantique, tout près des côtes américaines, rappelant ainsi la crise cubaine des années 1960 ?
L’Iran souhaite devenir une puissance nucléaire et navale, jusqu’à ce jour ses navires croisaient dans les eaux du golfe Persique, en mer Rouge, et dans l’océan Indien soi-disant pour « protéger les routes commerciales » (sic).
Face à une administration américaine naïve et à une Europe en crise, les ayatollahs peuvent se frotter les mains avec un sourire machiavélique et un rire satanique.
Freddy Eytan