L’injustice triomphe à la Haye et les assassins jubilent

Freddy Eytan

Deux semaines après la chasse aux Israéliens dans les rues d’Amsterdam et toujours au Pays-Bas, la Cour Pénale de Justice (CPI) décide d’émettre, sans scrupule, des mandats d’arrêt à l’encontre du Premier ministre Netanyahou et de l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant.  Cette décision scandaleuse est sans précédent dans les annales de l’histoire contemporaine du monde libre. Soulignons qu’Israël avait activement participé, dès les années 1950, aux délibérations des Nations-Unies sur la création d’une cour pénale internationale. Il a appuyé l’idée de créer une institution judiciaire internationale permanente qui reflètera équitablement et véritablement les principes et les procédures établies de droit pénal, en vue de garantir que les responsables de crimes odieux et des crimes les plus graves qui préoccupent la communauté internationale soient traduits en justice.

Cette cour internationale a été créé après la Shoah justement pour chasser et traduire en justice tous les auteurs des crimes contre l’Humanité et particulièrement contre les responsables du génocide juif. Comment pouvoir faire le parallèle entre le pouvoir démocratique israélien et les nazis, comparer les régimes totalitaires et sanguinaires tels que l’Iran ou la Syrie ? Quel tribunal international a jugé Ayatollah Khamenei ou Bachar el Assad ?

Triste de constater : l’injustice universelle triomphe et la politisation des juges demeure le fléau des temps modernes. Pire, au sein de la Cour internationale, le principal procureur est soupçonné d’harcèlement sexuel…Un véritable théâtre de l’absurde…

Tout est permis pour pouvoir juger l’Etat juif et son peuple. On ose émettre des mandats d’arrêts à l’encontre de dirigeants d’un pays démocratique, contre un Etat où la justice est implacable, contre un représentant d’un peuple qui a offert à l’Humanité les Dix commandements.

Herzi Halevi, Benyamin Netanyahou, Yoav Galant

Herzi Halevi, Benyamin Netanyahou, Yoav Galant (Twitter)

Selon la procédure de la CPI on devra donc aviser Interpol qui va délivrer à toutes les polices de la planète des « notices rouges », des documents d’alerte qui une fois publiés permettent d’assurer la traque planétaire de criminels recherchés dans le monde et dans le peloton de tête figureront Netanyahou et Galant…Rappelons que l’Organisation  internationale de police criminelle dont le siège est en France, à Lyon, est passée en 1938 sous le contrôle de la Gestapo…Incroyable mais vrai.

Comment mettre sur un pied d’égalité les leaders d’un pays victime d’un génocide et des attentats terroristes avec des criminels notoires, des barbares fous de Dieu qui ont juré de continuer à assassiner, violer et prendre en otage des citoyens tant qu’Israël ne sera pas entièrement rayé de la carte. … Comment faire confiance dans le droit international et ses institutions ? Absurde et révoltant aussi de mentionner à ces mandats d’arrêt celui de Mohammed Deif, chef de la branche armée du Hamas. N’est-il pas mort ? Comment prendre au sérieux une décision, à priori douteuse ? N’est-elle pas discriminatoire ? Préméditée ? Politisée et simplement stupide.

Karim Khan

Le procureur de la CPI, Karim Khan (YouTube/IntlCriminalCourt)

Pire encore, selon la décision de la CPI, chaque ministre, officier ou soldat israélien est désormais exposé au risque d’être détenu et pris en otage par de nombreux tribunaux à travers le monde.

La Cour internationale ne souffle mot sur les activités génocidaires du Hamas reconnu par de nombreux pays comme une organisation terroriste. Pas un mot de reconnaissance sur la politique israélienne qui refuse de cibler délibérément les civils et qu’Israël applique les lois, les traités, les résolutions et les conventions. Aucune condamnation des chefs palestiniens qui utilisent des hôpitaux, des écoles et des bâtiments de l’ONU comme bases terroristes et entrepôts d’armes et que nombreux décès de civils sont directement causés par le Hamas. Comment donc accuser Israël de « génocide » quand les efforts de Tsahal ont pour but de minimiser les dommages causés à la population civile ? Comment parler de famine quand des centaines de camions délivrent quotidiennement des produits alimentaires ? Pourquoi ne pas dire simplement la vérité et condamner les bandes de voleurs armés du Hamas qui refusent de partager la nourriture nécessaire à leurs pauvres compatriotes ?

Dans le cadre de l’exercice de son droit à la légitime défense, Israël est confronté à un ennemi qui se sert ostensiblement de la population civile comme bouclier humain.  Les jeunes soldats de Tsahal ne sont pas des mercenaires criminels et sanguinaires comme le rapport a essayé de démontrer sans succès. Les médecins de Tsahal ont même sauvé des femmes, des enfants et bébés palestiniens innocents au risque de perdre leurs propres vies. Tous ces éléments ne semblent pas faire sourciller la Cour pénale.

Malheureusement, la décision des juges de la Haye encourage les chefs islamistes de poursuivre les actes terroristes. Elle donne le feu vert à tous les pro-palestiniens et nos détracteurs de boycotter l’Etat juif et manifester leur haine à l’égard de tous les Israéliens.

Les réactions internationales prouvent que l’antisémitisme est omniprésent, l’injustice triomphe et la supercherie gagne des points.

Malgré tout et fort heureusement, il existe une lueur d’espoir, nous constatons qu’Israël possède de véritables amis, nombreux sont solidaires à notre juste cause, des hommes de bonne volonté, sincères et courageux.

Dans ce contexte, nous saluons les réactions au sein de la classe politique israélienne. Tous les partis politiques de gauche comme de droite ont fait en bloc contre la décision de la CPI. Malgré les divergences profondes entre l’opposition et la coalition actuelle et les sévères critiques à l’encontre de Netanyahou, le peuple israélien dans son ensemble défend toujours son Etat contre toutes les injustices universelles.

Enfin, pour pouvoir gagner la guerre et justifier notre combat dans les instances internationales, le gouvernement a le devoir de soutenir la magistrature israélienne, tous ceux qui détiennent la conscience de l’Etat d’Israël et nous défendent par des arguments juridiques irréfutables.