L’individualisation du terrorisme palestinien

Trois semaines après l’attentat qui a coûté la vie à trois résidents de la capitale, un ouvrier de la vieille ville, employé dans un chantier juif, prend l’initiative de commettre un attentat similaire. Quelques minutes plus tard son action meurtrière et odieuse est glorifiée par le Hamas. Cette multiplication d’actes terroristes individuels est grave et très inquiétante. Ces actes de terreur ne sont pas nouveaux et ils s’inscrivent dans une série d’attentats sanglants qui ont débuté au mois de mars dernier au centre talmudique du Merkaz Harav. Désormais, nous sommes confrontés à des actes multiples de terrorisme palestinien à caractère individuel. Il n’existe pas de terroristes solitaires et ces actions ne sont pas des accidents de la route ou des actes commis par des gens insensés ou malades mentaux. Leurs actes sont la conséquence d’incitation à la haine par les dirigeants du Hamas mais aussi d’un laxisme des autorités israéliennes vis-à-vis des résidents de Jérusalem Est.
Le gouvernement et la police devraient réagir avec fermeté et apporter des réponses urgentes à ce nouveau fléau.
Comment laisser circuler librement un ouvrier palestinien avec une carte d’identité israélienne sans connaître ses opinions extrémistes, celles de sa famille liée étroitement au Hamas, de ses proches et de son entourage ? Quelles seront les mesures prises par le gouvernement pour contrecarrer ce genre d’attentat ? Quel est le châtiment exemplaire que les terroristes et leurs commanditaires subiront ? Quel genre de dissuasion le gouvernement compte adopter ? Comment la police assurera que de nouveaux attentats de ce genre ne se répéteront pas? Quelles seront les mesures préventives qui seront prises contre les résidents de Jérusalem-est et contre des extrémistes juifs qui souhaitent vengeance ? Ce sont de nombreuses questions graves que le gouvernement devrait répondre sans palabrer.
Seule une politique claire, cohérente et intransigeante assurera la sécurité des résidents juifs et arabes de la capitale.