Libération de terroristes – justice et moralité devant la Raison d’Etat
Le gouvernement Netanyahou vient de décider de relâcher dans la nature 26 nouveaux terroristes détenus dans les prisons israéliennes depuis déjà deux décennies. Il s’agit de la deuxième tranche de détenus sur les 104 terroristes que le gouvernement a décidé de libérer dans le cadre des négociations de paix en cours avec les Palestiniens. Une décision grave et contraire aux principes fondamentaux de la Justice et aux valeurs morales. Comment libérer un assassin de la pire espèce ? Comment avoir pitié pour des bêtes humaines ? Tous ceux qui égorgent et massacrent à la hache des femmes et des bébés, ces sanguinaires, assoiffés par la haine du Juif et pour qui l’assassinat d’un enfant israélien est un devoir sacré, divin ! Sont-ils vraiment des combattants, des résistants, comme le décrivent les dirigeants palestiniens et certains médias internationaux ? Souhaitent-ils vraiment la paix et la coexistence avec le peuple israélien ou veulent-ils continuer à inciter à la haine et à perpétuer le conflit ?
Tandis que nos familles pleurent leurs victimes dans la douleur et manifestent leur colère noire, les terroristes, eux, refusent de prononcer des remords, ni même un seul regret ! Tous ces assassins sortis de prison se trouvent en excellente santé et sont accueillis tels des « héros de guerre ». Incroyable mais vrai ! Le fossé entre les sociétés et les mœurs demeure immense. Chez eux, tous les maux de la terre sont représentés par le Juif et par le sioniste !
Depuis les années 1970 tous les gouvernements israéliens on cédé au principe sacro-saint de ne jamais négocier ni relâcher des terroristes. Il est temps de mettre un terme à cette politique désastreuse car elle encourage en fait le terrorisme aveugle. Ce fléau devrait être combattu avec force et sans pitié et tous les assassins sans exception devraient purger leur peine jusqu’au bout. L’amnistie des terroristes par le Président de l’Etat juif est immorale et contraire aux valeurs du judaïsme ! Certes, la Raison d’Etat existe et souvent des décisions politiques prévalent sur toute autre considération, mais concernant la question fondamentale de la libération d’assassins un code de conduite doit être appliqué. Face à un ennemi impitoyable et devant des bêtes humaines, seule une politique ferme et intransigeante mettra un terme au chantage des Palestiniens ou au diktat des Américains.
Freddy Eytan