Les prochaines flottilles vers la bande de Gaza
Une sois- disant flottille civile et humanitaire a été envoyée en mai 2010 pour simplement violer d’une manière spectaculaire le blocus maritime qu’a imposé Israël le long de la côte de Gaza. Cette flottille a agi dans le cadre d’une vaste campagne de relations publiques et avait pour but de provoquer une confrontation avec l’Etat juif. L’IHH turque qui a organisé cette flottille a de nombreux liens avec des groupes terroristes extrémistes et islamistes.
Depuis l’arraisonnement de cette flottille, le gouvernement israélien a modifié les règles et a limité le transfert de certaines marchandises vers la Bande de Gaza. Actuellement, il interdit surtout les matériaux qui pourraient être servis par le Hamas et d’autres groupes terroristes à des actions hostiles.
Dans la bande de Gaza il n’existe pas d’urgence humanitaire pour la population civile, et donc rien ne justifie le transport et l’acheminement de cargaisons de secours. Toute volonté sincère de la part des diverses organisations ou ONG de fournir des matériaux nécessiteux à la population de Gaza peut être orientée vers les ports israéliens et les autorités compétentes.
Le Hamas tire systématiquement et sporadiquement des roquettes contre des cibles civiles israéliennes. Par ce fait, une situation permanente de conflit armé existe entre le Hamas et Israël. L’Etat juif a la prérogative d’instituer un blocus maritime et terrestre pour empêcher d’introduire des armes et des matériaux qui pourraient servir à des objectifs belliqueux. Un tel blocus est bien inscrit dans le droit international et il a été déjà utilisé par d’autres pays.
Il est internationalement reconnu que toute tentative de violer le blocus pourra être empêchée par les patrouilles navales israéliennes. L’arraisonnement pourrait aussi se dérouler hors zone du blocus, si l’intention déclarée de la flottille est de le briser. En outre, tout navire refusant de répondre aux exigences des autorités navales pourrait être arrêté par la force.
A la lumière des leçons militaires et tactiques tirées de la flottille du mois de mai 2010 Tsahal gérera différemment l’arraisonnement des flottilles futures.
Dans ce contexte, rappelons quelques unes des règles de base autour de ce nouveau phénomène.
- Il est largement admis qu’il n’y a pas d’urgence humanitaire parmi la population civile à Gaza.
- Il est largement admis que Gaza est administrée de façon indépendante par le Hamas – une organisation terroriste reconnue par la communauté internationale. Le Hamas est parrainé et approvisionné en armes par l’Iran, un pays qui déclare publiquement son hostilité active à l’égard d’Israël. Dans la bande de Gaza y résident d’autres groupes terroristes tel que le djihad islamique qui propage l’incitation à la haine et aux actes terroristes à tous les niveaux de la population. Tous les moyens sont bons pour le faire, depuis l’école maternelle aux universités en passant par la radio, la télévision, et les sites internet. Ces activités impliquent la contrebande, le stockage de roquettes, armes et munitions pour les utiliser contre des cibles civiles israéliennes.
- Il est largement admis qu’Israël ne détient pas dans la bande de Gaza le statut de « puissance occupante ». En fait, Israël a transféré ses pouvoirs civils et ses responsabilités entre les mains de l’Autorité palestinienne. Israël a retiré toutes ses forces et a démantelé ses implantations lors d’un désengagement total de la bande de Gaza en août 2005.
- Il est largement admis qu’une situation de conflit armé existe en permanence avec le Hamas. Dans ce contexte Israël se trouve dans l’obligation d’imposer un blocus naval et terrestre admis sur le plan international.
- A la lumière de ces arguments il y a une bonne raison de supposer que les instigateurs des prochaines flottilles dont celle programmée ce mois-ci auraient du mal à justifier leur entreprise. Dans ce contexte, il est clair que le véritable caractère des nouvelles flottilles et les motivations des organisateurs ne sont qu’une démonstration provocante et politique.
Le parrainage, l’organisation et la présence de groupes terroristes et militants déguisés comme humanitaires ne peuvent plus tromper la communauté internationale. Elle a observé la flottille du mois de mai 2010, la violence préméditée de ses organisateurs, et le résultat regrettable et tragique.
En dépit du fait que de telles démonstrations peuvent avoir lieu dans une campagne de relations publiques, elles devront respecter les règles reconnues du droit international et de prouver leur bonne foi afin d’être considérées comme authentiques.
Voire l’intégralité de l’article dans le site JCPA-CAPE en anglais.