Les Islamistes profanent les Lieux saints de Jérusalem

Freddy Eytan

Il ne fait plus aucun doute, les Islamistes profitent du mois du Ramadan pour saboter le statu quo à Jérusalem et les Accords d’Abraham. Ils souhaitent mettre en flammes tous les Territoires sous le prétexte que la mosquée el-Aqsa est en danger. L’acte de mentir est devenu chez les Islamistes une pratique quotidienne. Ils vivent avec le mensonge et la falsification des faits en inventant que des histoires trompeuses et en propageant le culte de la haine et de la mort contre tous les « infidèles ».

Jérusalem n’a jamais été considérée comme un territoire international et donc il ne pourrait y avoir un partage de souveraineté ni de contrôle étranger.

Jérusalem demeurera à jamais la capitale de l’Etat Juif, et de ce fait, les autorités israéliennes sont les seuls responsables de la sécurité de tous les Liens saints. Imaginons les sites chrétiens sous contrôle islamiste…Imaginons de nombreux terroristes armés du Hamas ou de Daesh, brandissant leurs drapeaux dans toutes les mosquées et les églises de Jérusalem et d’ailleurs… Certains n’ont-ils pas déjà profané les mosquées avec un arsenal de pierres et d’explosifs ? La police n’a pas le devoir d’intervenir pour assurer la sécurité de tous les fidèles ? 

Comment ne pas être aussi sidéré par les extravagants mensonges de la propagande palestinienne. Comment ne pas se demander pourquoi la communauté internationale et les médias accusent toujours l’occupation israélienne et les « colons » juifs tout en adoptant systématiquement la version des Palestiniens sur les incidents. Le Premier ministre, Naftali Bennet, a eu raison de parler d’asymétrie flagrante lors d’une sévère interview sur CNN. « Vous déformez les faits ! dit-il à la journaliste. Et d’ailleurs, ce n’est pas la première fois que la désinformation intentionnelle, la manipulation des faits, purement politique, dominent les débats.  

Temple Mount riots 2022

Comment donc permettre à des extrémistes islamiques de terroriser la population juive et de dicter l’ordre du jour à Jérusalem, au sein de notre propre capitale ? Comment ne pas réagir devant les tirs de roquettes sur notre souverain territoire ? 

Tous les gouvernements israéliens, de gauche comme de droite, préfèrent la coexistence judéo-arabe. Ils ne souhaitent pas l’escalade et évitent par tous les moyens une éventuelle guerre de religion. La police chasse les extrémistes de tous bords, Juifs et Arabes. Contrainte d’interdire même aux fidèles juifs de visiter le Mont du Temple. Une décision révoltante et discriminatoire pour la majorité des Israéliens.

La bénédiction sacerdotale, au Mur occidental, 2019

La bénédiction des prêtres devant le Mur occidental du Temple juif (le Kotel)
(Jerusalem Center for Public Affairs)

Depuis la fin de la guerre des Six Jours en 1967, Jérusalem-Est a développé un système politique autonome, en dépit du fait qu’elle est liée à la fois à l’Etat d’Israël et à la Cisjordanie.

Mais voilà que les principales activités publiques et politiques des mouvements islamiques se déroulent sur l’esplanade des mosquées, avec la mosquée al-Aqsa et le dôme du Rocher, située sur le Mont du Temple juif. Dans ce contexte, plusieurs factions politiques et religieuses palestiniennes, des pays arabo-musulmans dont la Turquie, se disputent l’hégémonie sur la Ville sainte. Soulignons que le pèlerinage des musulmans, le Hajj, est à La Mecque et non sur le Mont du temple de Jérusalem…

La Jordanie joue également un double jeu sur la question palestinienne et sur le statut des Lieux saints musulmans à Jérusalem. Le roi Abdallah II ne peut à la fois maintenir des relations bilatérales fructueuses avec Israël et permettre des manifestations hostiles, non seulement pour condamner le gouvernement israélien mais pour encourager les Islamistes.

Certes, le roi hachémite se trouve en détresse et craint de perdre son royaume, mais en réalité ses intérêts économiques et stratégiques dépendent plus que jamais de l’Etat juif.

En absence d’élections démocratiques au sein de l’Autorité palestinienne et du fait du refus systématique des résidents palestiniens de participer aux élections municipales, le seul critère qui permet d’évaluer la force des islamistes réside dans leur capacité de rassembler les foules sur la place d’al-Aqsa. Leur nombre est vraiment impressionnant, frappant, mais aussi très dangereux.

Certes, l’application du statu quo est impérative mais comment maitriser les foules, éviter que la bombe à retardement explose, suivre une tolérance exemplaire et unique dans un environnement hostile ? N’est-il pas nécessaire de modifier cette situation explosive ?

Comment avec le recul ne pas comprendre que la provocation, la récupération et la démagogie politique, ni la négation de l’Histoire trimillénaire du peuple juif pourront régler l’avenir de Jérusalem.

Jérusalem n’a jamais été une capitale arabo-musulmane ! Elle n’a jamais été non plus jumelée avec une autre capitale. Ce refus systématique et absurde de reconnaitre notre capitale est hypocrite et révoltant, car il tente avec grossièreté et mensonge de gommer toute présence des Juifs depuis la nuit des temps.

L’histoire de Jérusalem dégage partout de la spiritualité. Elle a été écrite avec sang, larmes et prières. Elle représente une lueur dans les sombres ténèbres. Seul l’Etat d’Israël est capable de garantir la sécurité des fidèles, mais tous les chefs religieux doivent aussi préserver la liberté des cultes, et bannir la violence aveugle des fanatiques.