Les intentions palestiniennes après septembre
- Après le mois de septembre les Palestiniens envisagent d’exploiter sans relâche leur succès à l’ONU et ainsi légitimer l’escalade et justifier le prolongement du conflit avec l’Etat juif. Après avoir obtenu la reconnaissance sur les lignes d’avant juin 1967, ils programment de revendiquer celles du partage du mois de novembre 1947.
- Plusieurs signes indiquent que l’accalmie relative qui persiste depuis la seconde Intifada, s’achèvera tôt ou tard dans la violence. Le Fatah est d’ores et déjà prêt pour lancer une « Troisième Intifada ». Selon le Hamas, l’objectif de cette nouvelle révolte serait de “combattre contre l’existence même de l’Etat juif et non sur les frontières de 1967”.
- Tous les scénarios possibles sont envisagés sérieusement par le Fatah et tous impliquent un retour à la lutte armée contre l’Etat juif. L’un des membres influent du Fatah estime que “le refus d’Israël d’accepter le plan palestinien entrainerait la démission de Mahmoud Abbas, la dissolution de l’Autorité palestinienne et une troisième Intifada”. Il précise que dans le cas de nouvelles élections le nouveau président de l’Etat palestinien serait membre de la “nouvelle génération” qui n’a connu que l’occupation israélienne. Le président élu envisagerait d’abolir les Accords d’Oslo et conduira son peuple à la lutte armée contre les sionistes”.
- Dans un article publié dans le New York Times, Mahmoud Abbas a été très clair : « L’admission de la Palestine par les Nations Unies ouvrirait la voie à l’internationalisation du conflit non seulement sur le plan politique mais sur le domaine juridique aussi. Elle engagerait des poursuites juridiques contre Israël dans toutes les instances internationales traitant les droits de l’Homme, à l’ONU comme à la Cour internationale de Justice de la Haye.
Nombreux au sein de la communauté internationale considèrent que la solution du conflit basée sur les frontières d’avant juin 1967 est justifiée.
La reconnaissance palestinienne aux Nations Unies a déjà recueilli un soutien international et a encouragé la contestation de la diplomatie israélienne. Les chancelleries lassées par le conflit qui endure plusieurs décennies sont soudain heureux de voir la “fin du conflit” et qu’un “Etat palestinien pacifique” va enfin voir le jour au sein des Nations-Unies”.
Sans doute le monde se berce d’illusions car des doutes planent sur les intentions palestiniennes réelles.
Les Palestiniens ne souhaitent pas proclamer leur Etat, mais préfèrent laisser le conflit ouvert et en suspens. En exigeant la reconnaissance des lignes du partage de 1947, ils souhaitent ainsi mettre fin au problème des réfugiés – tout en essayant d’infliger des pertes économiques à Israël et en le poursuivant à des « dommages intérêts pour son occupation ». Ils poursuivront également les officiers de Tsahal pour “crimes de guerre”, provoqueront une “guerre civile” entre juifs en raison de l’évacuation des implantations, lanceront une campagne de boycottage et de sanction contre l’Etat juif, et enfin réussiront à créer un conflit profond avec les Etats-Unis en espérant mettre un terme aux relations historiques spéciales existantes entre Washington et Jérusalem.
Toutes ces intentions palestiniennes ne pourront jamais être réalisées et leurs aspirations dépassent tout entendement. Cependant, nous devrions aussi prendre en considération tous ces agissements et ces manigances pour pouvoir se préparer convenablement à tous les scénarios possibles et afin d’éviter des dégâts.
Voir l’intégralité de l’article avec ses notes de référence dans le site JCPA- CAPE en anglais.