Les Etats-Unis, le nucléaire iranien et le problème palestinien
L’administration d’Obama fait une grave erreur en liant la solution du problème palestinien avec la volonté des Etats-Unis d’agir contre le programme nucléaire de l’Iran. Ce lien provoque une forte opposition au Proche-Orient et les Etats-Unis ne trouvent pas de partenaire pour approuver sa position.La question de l’avenir du village Rajar, à la frontière libanaise, est marquée ces jours-ci par l’actualité. Selon certains informations, Israël devrait appliquer la Résolution 1701 de l’ONU en respectant ses obligations antérieures afin « d’aider les opposants au Hezbollah à remporter les prochaines élections au Liban ». Cependant, cette question ne concerne pas la situation politique au Liban, mais le problème palestinien.
Le lien entre l’avenir du village Rajar et le problème palestinien est dissimulé sous le principe d’un retrait israélien et d’un remplacement des forces israéliennes par des forces internationales, modèle proposé également en Cisjordanie.
Dans ce contexte, l’administration Obama établit un lien encore plus grave entre le problème iranien et le problème palestinien, dans la mesure ou elle lie la solution palestinienne ou son progrès, à la volonté des Etats-Unis d’agir contre le programme nucléaire de l’Iran.
Le lien lui-même n’est pas nouveau. Ceux qui l’avaient initié étaient l’ancien chef de l’OLP, Yasser Arafat, et l’ancien président irakien Saddam Hussein, suite l’occupation irakienne du Koweït. Les deux ont fait valoir que le retrait du Koweït ne serait possible qu’à la suite d’une solution au problème palestinien. Ce lien a été rejeté par le monde entier, et en particulier par les Etats-Unis et les pays arabes. Il est clair qu’un lien entre l’occupation du Koweït avec le problème palestinien signifie la légitimité et la régularisation de l’occupation irakienne au Koweït.
Le lien actuel qu’effectuent les Etats-Unis entre le problème palestinien et le problème nucléaire iranien, créé une opposition unanime au Moyen Orient. Le ministre des Affaires étrangères égyptien Ahmed Abou Alret, l’a déjà rejeté lors de sa rencontre avec le ministre américain de la Défense, Robert Gates, en déclarant que le problème palestinien est une question que les arabes doivent traiter, et non pas l’Iran. Le fait de lier le problème palestinien à l’Iran considère le monde arabe comme non concerné aux problèmes du Moyen-Orient.
L’Iran, pour sa part, n’est pas moins inquiet. Le fait de lier le problème palestinien au programme nucléaire, signifie que le programme nucléaire se trouve toujours à l’ordre du jour et entraînerait les Etats-Unis à agir. Par conséquent, l’Iran déploiera des efforts pour faire échouer la solution du problème palestinien et ainsi empêcher les Etats-Unis d’exiger l’annulation du programme nucléaire.
Les Palestiniens devraient être aussi inquiets car des pressions seront exercées pour la renonciation au droit de retour et pour des compromis sur Jérusalem ou la mise en route du programme Clinton qui a déjà été rejetée par Arafat.
A ce stade, ils n’existent pas de conditions permettant aux Palestiniens de renoncer au droit du retour.
En conclusion, Israël n’est pas le seul à s’opposer au lien que souhaite établir l’administration d’Obama avec le programme nucléaire iranien. En fait, les Etats-Unis sont isolés devant une forte réticence des pays du Moyen-Orient.
Le lien entre l’avenir du village Rajar et le problème palestinien est dissimulé sous le principe d’un retrait israélien et d’un remplacement des forces israéliennes par des forces internationales, modèle proposé également en Cisjordanie.
Dans ce contexte, l’administration Obama établit un lien encore plus grave entre le problème iranien et le problème palestinien, dans la mesure ou elle lie la solution palestinienne ou son progrès, à la volonté des Etats-Unis d’agir contre le programme nucléaire de l’Iran.
Le lien lui-même n’est pas nouveau. Ceux qui l’avaient initié étaient l’ancien chef de l’OLP, Yasser Arafat, et l’ancien président irakien Saddam Hussein, suite l’occupation irakienne du Koweït. Les deux ont fait valoir que le retrait du Koweït ne serait possible qu’à la suite d’une solution au problème palestinien. Ce lien a été rejeté par le monde entier, et en particulier par les Etats-Unis et les pays arabes. Il est clair qu’un lien entre l’occupation du Koweït avec le problème palestinien signifie la légitimité et la régularisation de l’occupation irakienne au Koweït.
Le lien actuel qu’effectuent les Etats-Unis entre le problème palestinien et le problème nucléaire iranien, créé une opposition unanime au Moyen Orient. Le ministre des Affaires étrangères égyptien Ahmed Abou Alret, l’a déjà rejeté lors de sa rencontre avec le ministre américain de la Défense, Robert Gates, en déclarant que le problème palestinien est une question que les arabes doivent traiter, et non pas l’Iran. Le fait de lier le problème palestinien à l’Iran considère le monde arabe comme non concerné aux problèmes du Moyen-Orient.
L’Iran, pour sa part, n’est pas moins inquiet. Le fait de lier le problème palestinien au programme nucléaire, signifie que le programme nucléaire se trouve toujours à l’ordre du jour et entraînerait les Etats-Unis à agir. Par conséquent, l’Iran déploiera des efforts pour faire échouer la solution du problème palestinien et ainsi empêcher les Etats-Unis d’exiger l’annulation du programme nucléaire.
Les Palestiniens devraient être aussi inquiets car des pressions seront exercées pour la renonciation au droit de retour et pour des compromis sur Jérusalem ou la mise en route du programme Clinton qui a déjà été rejetée par Arafat.
A ce stade, ils n’existent pas de conditions permettant aux Palestiniens de renoncer au droit du retour.
En conclusion, Israël n’est pas le seul à s’opposer au lien que souhaite établir l’administration d’Obama avec le programme nucléaire iranien. En fait, les Etats-Unis sont isolés devant une forte réticence des pays du Moyen-Orient.