Les coups de poignard palestiniens
Depuis plus d’un siècle nous affrontons des vagues de terreur dans notre pays. Ces vagues ont frappé sauvagement des Juifs et ont saccagé leurs biens partout dans le monde avant même la création officielle de l’Etat d’Israël.
La « révolte arabe » était caractérisée par des émeutes à l’arme blanche contre des civils innocents résidents à Jérusalem, Hébron ou Safed. Ces « Intifadas » sont toujours déclenchées par une incitation à la haine des leaders politiques et religieux. Ils propagent à chaque fois des mensonges grossiers et manipulent les foules en déformant la réalité sur le terrain et les intentions réelles des gouvernements israéliens.
La Première Intifada (1987-1990) fut déclenchée suite à un accident de la route où cinq palestiniens trouvèrent la mort. Ce fut « la guerre des pierres ». 57 Israéliens ont été tués et plus de 3 500 blessés.
La Seconde Intifada (2000-2005) fut déclenchée après la visite d’Ariel Sharon sur le Mont du Temple alors qu’il était dans l’opposition.
En réalité, elle a été préméditée et planifiée par Yasser Arafat lui-même après les échecs des négociations qu’Ehoud Barak a menées avec lui. Il avait pourtant proposé plus de 90% des Territoires et notamment des arrangements à Jérusalem. Cette Intifada des « bombes humaines » a coûté la vie à 1 036 Israéliens.
Ces jours-ci nous assistons à une nouvelle vague, à la « guerre des poignards ». Elle est déclenchée sur les réseaux sociaux et encouragée par des mouvements islamistes, par le Hamas, et aussi par des députés israéliens de la Knesset qui profitent de notre démocratie pour provoquer et inciter à la haine.
Dans ces moments douloureux que nous traversons nous devons être unis et solidaires
Nous devrons calmement, avec sang froid et détermination, éradiquer cette nouvelle vague et apaiser rapidement les esprits. Assurer avant tout la sécurité à tous les citoyens israéliens. Ne jamais paniquer, ni tirer trop rapidement sur la gâchette. Aucun service du Renseignement n’est capable de connaître les intentions réelles de « jeunes loups solitaires », mais nous devons aussi être capables de maitriser les auteurs avant qu’ils ne commettent leur agression.
Dans ces moments douloureux que nous traversons nous devons aussi être unis et solidaires et nous sommes capables de le faire car nous avons connu dans notre Histoire des moments beaucoup plus pénibles et très douloureux.
Soulignons que nous sommes tous une cible pour ces jeunes Palestiniens assoiffés de haine. Les Islamistes fanatiques ne font aucune distinction entre partis de Gauche ou de Droite, entre religieux et laïcs, et entre Séfarades ou Ashkénazes ; tous sont pour eux des cibles privilégiées.
Dans ce contexte explosif, nous devons à tout prix éviter une guerre de religion dévastatrice et inutile car le Mont du Temple est peut-être un volcan éteint mais il pourrait, par une seule étincelle fanatique, cracher sa lave chaotique.
Parallèlement aux mesures de sécurité, il est aussi très important de reprendre le dialogue. Nous n’allons sans doute pas régler tous les problèmes du conflit mais, dans notre propre intérêt, ne perdons jamais espoir.
Enfin, rappelons aux leaders palestiniens et aux Arabes israéliens qu’ils ne pourront jamais nous vaincre par la force, par la haine, ni par des coups de poignards lâches dans le dos. Nous sommes chez nous ! Nous représentons, certes, un pays démocratique, un Etat de droit mais nous savons aussi prendre des mesures draconiennes, qui peuvent faire très mal dans tous les domaines à tous ceux qui sabotent la coexistence et la paix.
Freddy Eytan
Pour citer cet article :
Freddy Eytan, « Les coups de poignard palestiniens », Le CAPE de Jérusalem : http://jcpa-lecape.org/les-coups-de-poignard-palestiniens/