Le vrai visage des Palestiniens est dévoilé par les Emirats et Bahreïn
Le masque est enfin tombé, il dévoile la supercherie des dernières décennies. Le monde arabo-musulman réalise que les Palestiniens et non les Israéliens présentent un obstacle au processus de paix et à toute réconciliation sincère avec le monde juif. Toutes les tentatives des dirigeants palestiniens de saboter la normalisation avec les Etats du Golfe furent vouées à l’échec. Les leaders arabes ont même rejeté une requête palestinienne de condamner cet accord et d’exclure les pays du Golfe persique de la Ligue arabe.
Cette évolution marque un tournant historique dans la politique de la majorité des Etats arabes à l’égard d’Israël. Un changement positif du paradigme depuis la reconnaissance de l’OLP en 1964 au Caire, et les Trois Non du fameux sommet de Khartoum en 1967.
Désormais, les dirigeants palestiniens ne peuvenat plus dicter leurs intentions ni l’ordre du jour dans le monde arabe. Ils sont plus que jamais divisés, incompétents pour diriger leur propre peuple.
En revanche, la jeunesse palestinienne souhaite coexister et travailler avec le voisin israélien. Elle a le ras-le-bol des Intifada inutiles et des leaders corrompus refusant tout compromis. La richesse des Etats du Golfe et leur choix de collaborer ouvertement avec Israël encourage et va dans le bon sens.
L’Autorité palestinienne demeure très fragile et risque de s’effondrer. Le Hamas préfère poursuivre la lutte armée et se rallier avec le Hezbollah. La dernière visite d’Ismaël Haniyeh à Beyrouth et sa rencontre avec Hassan Nasrallah prouvent que Mahmoud Abbas ne peut plus parler au nom de tous les Palestiniens, depuis 2007, il est pris en otage par le Hamas.
La nouvelle cérémonie de signature tenue le 15 septembre 2020 à la Maison Blanche s’inscrit dans une longue tradition américaine. Après la signature des Traités de paix avec l’Egypte en 1979 et avec La Jordanie en 1994, seuls les Etats-Unis sont capables de jouer un rôle d’influence au Moyen-Orient. Aucune autre puissance ne peut servir d’intermédiaire fair-play pour régler le conflit arabo-israélien.
Dans ce contexte se dessine clairement deux axes :
Le premier, dirigé par les Américains, comprend Israël et les Etats arabes sunnites pragmatiques et pro-occidentaux. Son objectif demeure dans la recherche de la paix, combattre le terrorisme, sanctionner l’Iran et l’empêcher de se doter de l’arme nucléaire.
Dans le deuxième axe, dirigés simultanément par l’Iran et la Turquie, figurent surtout la Syrie, les Frères musulmans et ses filiales terroristes dont le Hamas et le Djihad islamique. Le but est de détruire par étapes l’Etat juif sioniste.
L’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas bascule entre les deux camps. Elle préfère avoir le soutien de l’Europe, particulièrement de la France, que de s’appuyer sur l’Amérique. Dans ce contexte, l’Union européenne est depuis longtemps disqualifiée pour sa politique partiale. Ses menaces systématiques et prétentieuses sont inadmissibles, non seulement pour Israël, mais aussi pour le Kosovo et la Serbie. Crime de lèse-majesté, ces deux pays européens ont osé nouer des relations diplomatiques avec l’Etat Juif et transférer leur ambassade à Jérusalem.
Encouragée par les Européens, par l’aile gauche du parti démocrate américain et par les médias, l’Autorité palestinienne refusera tout compromis, emploiera tous les moyens haineux pour délégitimer Israël, y compris par des actes terroristes.
Le but premier est la création d’un Etat palestinien indépendant dont la capitale serait Jérusalem, mais l’objectif final demeure l’établissement d’un Etat de « la mer à la rivière ».
Cependant, l’isolement des Palestiniens renforce l’intégration d’Israël dans le monde arabo-musulman et prouve que le boycottage de l’Etat Juif et les pressions ne sont plus efficaces pour forcer Israël à se retirer aux lignes d’avant juin 1967 et créer un État palestinien indépendant. Ils ne peuvent plus empêcher la normalisation entre Israël et les États arabes.
La donne géopolitique a bien changé, le camp arabo-musulman pragmatique ne se considère plus comme dépendant des Palestiniens, il choisira avant tout ses propres intérêts vitaux lesquels coïncident parfaitement avec ceux d’Israël.