Le vieux chef palestinien a perdu la tête
Désormais, Mahmoud Abbas, 82 ans, n’est plus capable de diriger le peuple palestinien et sa conduite irresponsable et dangereuse risque de plonger son peuple dans la ruine et l’abîme, et toute la région dans une insécurité totale et permanente.
Son refus catégorique d’accepter la médiation américaine et le nouveau plan de paix, son boycottage des consultations organisées à Washington sur l’aide humanitaire pour la bande de Gaza, ainsi que ses insultes haineuses et antisémites à l’égard de l’ambassadeur des Etats-Unis en Israël, dévoilent le vrai visage et les véritables intentions de l’homme que le monde occidental, particulièrement la France, encourage, approuve et applaudit.
Comment lui faire aveuglement confiance ?
Comment croire qu’Abbas serait capable de pouvoir gérer un Etat indépendant quand il menace la moitié de son peuple, installé dans la bande de Gaza, qualifié par lui de « zone rebelle », de sanctions tous azimuts, en la privant de toute assistance notamment médicale et en refusant de lui livrer des marchandises élémentaires pour pouvoir survivre ? Et puis, on accuse l’Etat d’Israël de provoquer une « crise humanitaire » ?
Comment être indifférent aux accusations constantes des dirigeants du Hamas qui refusent d’accepter son leadership ? Comment expliquer le dernier attentat manqué contre le Premier ministre palestinien en visite à Gaza ?
Pourquoi une fois encore, après l’énorme fiasco avec Arafat, on répète les mêmes erreurs ? Pourquoi ne pas écouter les critiques acerbes de l’Egypte ou de l’Arabie saoudite à son égard ? Comment fermer les yeux sur la mauvaise et scandaleuse gouvernance, les fausses et inutiles dépenses, la corruption, le marchandage et les trafiquants de toutes sortes ? Comment ne pas être scandalisé par les salaires versés aux auteurs d’attentats et à leurs familles ?
Mahmoud Abbas (à gauche) avec Yasser Arafat (photo AFP/Arari)
Certes, nous pouvons critiquer la conduite du président Trump sur tous les plans, mais il faut reconnaître que ce président américain, qu’on le veuille ou non, réussit à démasquer l’hypocrisie des Occidentaux, la supercherie et le chantage des Palestiniens, et la ruse malveillante des Iraniens. La dernière nomination de John Bolton, fidèle ami de longue date de l’Etat d’Israël, principal conseiller aux Affaires stratégiques et à la Défense, prouve une ligne de conduite musclée et sans ambages de la Maison Blanche.
Soyons clairs, les prochaines semaines seront décisives pour l’avenir du Moyen-Orient. Plusieurs dates du calendrier peuvent devenir explosives et les Palestiniens s’y préparent activement par une mobilisation de milliers de jeunes et avec un budget de plus de 20 millions de dollars.
Une « marche populaire » qui débutera le 30 mars 2018, au moment où tout le peuple juif se réunira en famille pour célébrer la fête de Pessah, celle de la Liberté, de la fin de l’esclavage, et du printemps fleuri. Les Palestiniens célèbreront alors le « jour de la confiscation de la Terre par les Sionistes ». Puis, nous fêterons notre 70ième anniversaire et le transfert de l’ambassade américaine à Jérusalem, tandis que les Palestiniens pleureront leur Nakba, leur « catastrophe ». Une semaine après, ils célèbreront avec tous les musulmans de la planète le jeûne du Ramadan. Un mois qui risque d’être, comme dans le passé, sanglant et meurtrier suite à une série d’attentats terroristes. Et enfin, le 12 mai prochain, date fatidique pour l’Iran, celle où le Président Trump décidera d’abroger ou pas le fameux projet nucléaire signé honteusement par son prédécesseur.
Toutes les indications montrent que Mahmoud Abbas souhaite l’escalade et a choisi d’enflammer la Cisjordanie et la bande de Gaza. Il ne cesse d’encourager, par des discours et insultes et par le biais des réseaux sociaux, l’incitation à la haine et les actions terroristes.
Mahmoud Abbas à l’ONU (capture d’écran)
Les attentats meurtriers de ces derniers jours prouvent plus que jamais que les actes des « loups solitaires » se multiplieront. D’ores et déjà, Tsahal et les services de sécurité prennent toutes les mesures nécessaires pour assurer, sans failles, la sécurité de tous les citoyens. Face à la « marche du million » vers la barrière de sécurité prévue dans la bande de Gaza, un dispositif impressionnant a été mis en place pour pouvoir, notamment par des drones, disperser tout déchainement de foule palestinienne vers les positions de Tsahal et éviter à tout prix qu’elle ne franchisse la barrière.
Soulignons qu’il n’y a pas un seul jour où les services israéliens ne déjouent des tentatives d’attentats, en épargnant ainsi de nombreuses victimes innocentes. Toutefois, il est très difficile de prévenir un acte insensé d’un jeune palestinien qui décide, à la dernière minute, de lancer une voiture bélier ou de poignarder un individu dans la rue.
Dans ce contexte explosif, le gouvernement a le devoir d’agir avec fermeté sur le plan diplomatique pour arrêter la mégalomanie et la pure folie de Mahmoud Abbas. La communauté internationale devrait l’avertir et le mettre au pied du mur notamment par des sanctions paralysantes.
Nous le constatons chaque jour, Abbas perd la tête et la raison mais ne pourra jamais éteindre notre désir ardent de vivre en paix dans notre pays et notre capitale, et de célébrer nos fêtes juives et nationales, dans la joie et l’allégresse.
Freddy Eytan
Pour citer cet article :
Freddy Eytan, « Le vieux chef palestinien a perdu la tête », Le CAPE de Jérusalem, publié le 24 mars 2018: http://jcpa-lecape.org/le-vieux-chef-palestinien-a-perdu-la-tete/