Le réveil d’un juge et la véracité d’un jugement
Le JCPA – le CAPE a été le premier à lancer une campagne d’information contre le rapport Goldstone et déjà en novembre 2009, l’ambassadeur Dore Gold a même participé à un duel oratoire prouvant au juge Goldstone que ses conclusions sont bourrées de contradictions et que son enquête de 575 pages n’était que de l’amateurisme. Les autres campagnes d’information des ministères de la Justice, des Affaires étrangères et de Tsahal ont réussi à faire sortir le célèbre juge de sa torpeur. La véracité sur les opérations de Tsahal a éclaté au grand jour et la lumière a enfin éclairé les esprits.
Cependant, les regrets et le mea culpa du juge Goldstone demeurent timides et viennent trop tard. Le mal a été déjà fait et les dommages commis sont irréparables sur le plan diplomatique et médiatique et ont causé des dégâts également aux familles. Les jeunes soldats de Tsahal ne sont pas des mercenaires criminels et sanguinaires comme le rapport a essayé de démontrer sans succès. Les médecins de Tsahal ont même sauvé des femmes, des enfants et bébés palestiniens innocents au risque de perdre leurs propres vies.
Certes, mieux vaut des remords tardifs que de pratiquer la politique de l’autruche surtout de la part d’un juge bercé par les valeurs du judaïsme. Goldstone revient enfin et courageusement au bercail. Ses regrets sont prononcés dans un contexte particulier d’une délégitimation systématique de l’Etat juif orchestrée non seulement par les Arabes mais aussi par des tribunaux internationaux fantômes et des ONG hostiles et capricieuses financées souvent par des chancelleries européennes.
L’actuel gouvernement israélien n’est pas directement impliqué dans la responsabilité de l’opération « Plomb durci »lancée en décembre 2008 puisque Netanyahou était dans l’opposition mais c’est son devoir d’exiger l’annulation de ce rapport injuste telle qu’a été nulle et non avenue la résolution 3379 assimilant le « sionisme au racisme », infâme déclaration adoptée par l’Assemblée générale de l’ONU le 10 novembre 1975. Goldstone devrait également écrire une lettre dans ce sens au Secrétaire général de l’Onu et ne pas se contenter de regrets publiés dans un journal.
Depuis sa création Israël affronte le mensonge et la désinformation. Rappelons pour mémoire, le « massacre » de Jénine et l’affaire de Mohamed el Doura ou la fameuse « flottille ». Il est temps que les gouvernements, les instances internationales, et la presse prennent au sérieux les enquêtes de Tsahal et les sentences des juges de Jérusalem. Les généraux israéliens appliquent des normes exceptionnelles dans le combat contre le terrorisme en dépit de l’utilisation de boucliers humains. Pourtant à chaque opération, Tsahal est accusé de crimes de guerre tandis que le Hamas ou le Hezbollah sont épargnés. L’Otan durant la guerre au Kosovo, en Irak, en Afghanistan, ou récemment en Libye commet des erreurs et des bavures graves et meurtrières et souvent n’avertit pas les populations locales comme le fait Tsahal. Les généraux américains ou européens ont-ils été accusés devant la justice internationale ? Pourquoi un poids contre deux mesures ? Cette injustice n’est-elle pas flagrante et antidémocratique !
A l’approche de la réunion de l’Assemblée générale de l’ONU où l’Etat juif sera mis au ban des accusés, nous devons d’ores et déjà utiliser intelligemment les nouveaux propos du juge Goldstone pour tenter de mettre un terme à toute la supercherie.