Le combat d’Israël contre le culte arabe de la mort
La situation actuelle est révoltante, inadmissible et intolérable. Comment permettre aux chefs du banditisme arabe de diriger à leur guise, certaines zones du pays, semer la terreur, tuer sans distinction : hommes femmes et enfants innocents. Israël n’est pas le Liban ni le Far-West, c’est un Etat démocratique qui devrait appliquer, à la lettre, l’ordre public et les lois. Le gouvernement a le devoir de reprendre le contrôle, saisir les armes, arrêter tous les criminels et les jeter sans pitié en prison.
Depuis le début de l’année 2023 à ce jour, une centaine de citoyens israéliens ont été assassinés lâchement. Il est temps de mettre un terme à la nouvelle vague du terrorisme civile. Elle touche tous les citoyens israéliens, et pourrait dégénérer vers un terrorisme nationaliste et dériver en connivence avec le banditisme dans les Territoires. Jusqu’à ce jour, les députés arabes étaient insouciants à ce fléau, préoccupés plutôt de la solution politique du problème palestinien. Quant aux Islamistes, ils trouvent un prétexte et un terrain propice pour relancer une intifada religieuse et inciter à la haine. Le culte de la mort est toujours omniprésent.
Devant un ministre incompétent sur tous les plans, incapable de diriger la Sécurité nationale, face à une police impuissante, manquant d’effectifs et de moyens, nous devrions décréter l’état d’urgence dans toutes les zones criminelles. Procéder à des rafles des chefs de file du crime arabe. Geler les comptes bancaires, employer des méthodes plus robustes et plus efficaces dans le domaine du renseignement et utiliser les unités spéciales contre le terrorisme. Il n’est pas nécessaire de promulguer une loi spéciale à la Knesset. Le Shin Beit, le seul service sécuritaire équipé d’une technologie de pointe, demeure le principal consultant. On peut comprendre toutes les réticences et toutes les contraintes juridiques à l’égard de cette agence de sécurité et nous savons parfaitement que son but n’est pas d’éradiquer le banditisme, mais que faire devant des gangs crapuleux qui cultivent le culte de la mort, profitent de la contrebande des vols d’armes dans des bases de Tsahal, et sont impliqués dans le trafic de la drogue, des armes et d’êtres humains, favorise la prostitution, l’extorsion et le blanchiment d’argent, volent du bétail et le matériel agricole, incendient les fermes des agriculteurs en demeurant toujours libres dans la nature et impunis.
Un coordinateur chevronné doit être le chef d’orchestre de toutes les institutions de l’Etat et de tous les ministères pour qu’ensemble et en harmonie ils mènent ce combat inlassable.
Nous sommes capables d’éradiquer le fléau et assurer à tous les citoyens Juifs et Arabes une sécurité absolue, mais le gouvernement devra prendre préalablement une décision stratégique. Le temps presse et la valse-hésitation affaiblie la dissuasion.
La création d’une garde nationale est une bonne initiative mais cela prendra du temps et elle pourrait se transformer en une milice privée. En réalité, il manque en Israël une gendarmerie à l’instar de la France et de l’Italie, ou un FBI américain (Federal Bureau of Investigation) chargé aux Etats-Unis de la police judiciaire et du service de renseignement intérieur.
La police israélienne est archaïque, elle est dépassée par tous les événements en cours : assurer l’ordre public notamment lors des manifestations gigantesques et les défilés de la Gay Pride, assurer la sécurité à Jérusalem et dans des Lieux saints notamment sur le mont du Temple, combattre la délinquance et les vols, assurer la prévention routière etc…Certes, on a ouvert dans les villages arabes de nouveaux commissariats mais nous devrions aussi les équipés et surtout augmenter les salaires des policiers. Devant la terreur et les menaces des chefs de la pègre, qui osera porter l’uniforme du flic ? Faciliter le porte d’arme n’est pas non plus une bonne solution.
Ces jours-ci, le Premier ministre Nétanyahou a décidé enfin de prendre le taureau par les cornes. Il a formé une nouvelle commission interministérielle et a promis de combattre le fléau. Les promesses doivent se traduire par des actes et par un dialogue constant avec une population en détresse. Rétablir la confiance et agir rapidement et sans pitié contre tous ceux qu’ils veulent transformer l’Etat juif en une arène de règlements de compte et un bain de sang.