L’échange macabre
Ainsi au grand jour, nous dévoilons, une fois encore, le vrai visage du Hezbollah, le parti d’un Dieu méchant qui cultive la haine, la violence et la mort. Nous réalisons le fonctionnement des méthodes inhumaines et barbares de dirigeants chiites. Nos ennemis jouent cyniquement avec les sentiments purs d’une nation solide qui forme une grande famille et qui souhaite ardemment vivre en paix avec ses voisins. Comment crier victoire devant les deux cents corps des soldats libanais restitués par Tsahal à la Croix Rouge? Comment se réjouir dans l’euphorie face au désastre de la dernière guerre qui a causé la mort de plus de mille libanais, qui a détruit les infrastructures du pays et a rayé un quartier entier de Beyrouth.
Depuis plusieurs années, on assiste avec effroi et désarroi à l’installation au nord d’Israël, d’un mouvement terroriste religieux abject et armé jusqu’aux dents. Le parti de Dieu siège confortablement au sein du gouvernement libanais, dicte sa loi dans le pays et bafoue les lois internationales fondamentales en se moquant éperdument de la fameuse résolution 1701 de l’ONU, adoptée juste après la Deuxième guerre du Liban.
La politique israélienne face au Hezbollah est un échec cuisant et Jérusalem devrait changer de stratégie et de tactique. Les gouvernements de cette dernière décennie ont commis plusieurs erreurs graves en permettant le surarmement du Hezbollah par l’Iran et la Syrie et en facilitant sa liberté d’action au Liban pour enfin négocier avec lui l’échange de prisonniers.
Il y a exactement deux ans, le gouvernement Olmert s’est lancé dans une guerre imprévisible pour ramener justement les deux soldats pris en otages par le Hezbollah. 24 mois plus tard, et suite à de longues et pénibles tractations et de fortes pressions, ces deux soldats retournent chez eux dans des cercueils. Cette guerre a coûté la vie à 112 soldats de Tsahal et à 45 civils. Des milliers de maisons ont été détruites et plus d’un million de personnes ont vécu durant 33 jours dans des abris. Cette guerre s’achève sans aucun résultat positif et par un échange macabre.
L’obligation morale de l’Etat est sans doute primordiale pour les familles des victimes et s’inscrit dans la ligne de conduite de Tsahal depuis la création de notre armée. Certes, elle démontre notre attachement à nos fils et aux valeurs du judaïsme mais elle ne doit pas être réalisée à n’importe quel prix et dans des conditions néfastes. Un homme d’Etat doit avant tout juger avec sagesse l’ensemble des intérêts stratégiques et diplomatiques et prévoir l’avenir de son pays dans le noble intérêt de son peuple. Un homme d’Etat ne doit jamais agir par faiblesse devant un ennemi impitoyable. Son action devrait être dictée sans intentions partisanes. Le gouvernement devrait être inflexible face aux pressions de l’opinion publique et réfuter les gains politiques à court terme.
Depuis plusieurs années, on assiste avec effroi et désarroi à l’installation au nord d’Israël, d’un mouvement terroriste religieux abject et armé jusqu’aux dents. Le parti de Dieu siège confortablement au sein du gouvernement libanais, dicte sa loi dans le pays et bafoue les lois internationales fondamentales en se moquant éperdument de la fameuse résolution 1701 de l’ONU, adoptée juste après la Deuxième guerre du Liban.
La politique israélienne face au Hezbollah est un échec cuisant et Jérusalem devrait changer de stratégie et de tactique. Les gouvernements de cette dernière décennie ont commis plusieurs erreurs graves en permettant le surarmement du Hezbollah par l’Iran et la Syrie et en facilitant sa liberté d’action au Liban pour enfin négocier avec lui l’échange de prisonniers.
Il y a exactement deux ans, le gouvernement Olmert s’est lancé dans une guerre imprévisible pour ramener justement les deux soldats pris en otages par le Hezbollah. 24 mois plus tard, et suite à de longues et pénibles tractations et de fortes pressions, ces deux soldats retournent chez eux dans des cercueils. Cette guerre a coûté la vie à 112 soldats de Tsahal et à 45 civils. Des milliers de maisons ont été détruites et plus d’un million de personnes ont vécu durant 33 jours dans des abris. Cette guerre s’achève sans aucun résultat positif et par un échange macabre.
L’obligation morale de l’Etat est sans doute primordiale pour les familles des victimes et s’inscrit dans la ligne de conduite de Tsahal depuis la création de notre armée. Certes, elle démontre notre attachement à nos fils et aux valeurs du judaïsme mais elle ne doit pas être réalisée à n’importe quel prix et dans des conditions néfastes. Un homme d’Etat doit avant tout juger avec sagesse l’ensemble des intérêts stratégiques et diplomatiques et prévoir l’avenir de son pays dans le noble intérêt de son peuple. Un homme d’Etat ne doit jamais agir par faiblesse devant un ennemi impitoyable. Son action devrait être dictée sans intentions partisanes. Le gouvernement devrait être inflexible face aux pressions de l’opinion publique et réfuter les gains politiques à court terme.