L’antisémitisme à l’ère du coronavirus
Depuis la propagation mondiale du coronavirus, nous assistons à une campagne antisémite qui désigne les Juifs et Israël comme responsables de l’invention du virus et de sa propagation à travers les continents. Cette campagne est orchestrée par la Turquie et l’Iran et par des détracteurs avides anti-israéliens tel que le BDS mais en premier lieu par les Palestiniens qui profitent de la crise pour diffamer Israël.
Les militants du BDS organisent en permanence et tous azimuts des conférences vidéo par le biais de l’application Zoom. Ils présentent « le caractère ignoble » d’Israël et diffusent des caricatures nauséabondes en accusant Israël d’être lui-même un véritable « virus » dans la région, plus terrible que Covid-19.
La machine bien huilée du BDS est animée par Omar Barghouti. Ce dernier a lancé un appel aux Palestiniens pour poursuivre la muqawama – c’est-à-dire leur combat permanent contre Israël par tous les moyens malgré et en dépit de la lutte contre la pandémie du coronavirus.
Il va même plus loin en affirmant cyniquement que si Israël découvrait demain un vaccin antivirus, il serait permis de l’utiliser…Rappelons que Barghouti est diplômé de l’Université de Tel Aviv, mais appelle toujours à boycotter les universitaires israéliens…
Quant au Premier ministre palestinien Shtayyeh, il accuse les soldats de Tsahal de projeter leur salive sur des voitures palestiniennes afin de propager le virus…Il est même convaincu qu’Israël veut sauver son économie au détriment de la santé des Palestiniens.
D’autres leaders au sein de l’Autorité palestinienne accusent l’Etat Juif d’avoir tenté de contaminer des travailleurs palestiniens employés en Israël. Ils affirment également que « l’occupation » les empêche de se pourvoir de produits nécessiteux et médicaux pour faire face à la pandémie. Les Palestiniens avertissent qu’Israël sera responsable de toute catastrophe provoquée si le virus se propage à Gaza, dans les territoires de l’Autorité palestinienne et à Jérusalem-Est. Ils prétendent aussi que les autorités israéliennes négligent la santé des détenus palestiniens et empêchent un traitement adéquat également aux Arabes israéliens.
Bien entendu, peu importe pour eux la réalité sur le terrain. Ignorent-ils qu’Israël coopère en permanence avec les Palestiniens pour pouvoir éradiquer le virus, surtout ces jours-ci au moment où les musulmans fêtent le Ramadan ? Comment ignorer les énormes quantités de matériel médical et sanitaire fournies, les directives et les conseils quotidiens aux médecins et infirmières à Gaza et en Cisjordanie ?
Israël a été le premier pays à encourager une aide médicale internationale aux Palestiniens, et leur a accordé un prêt international. Cette coopération unique, notamment au sein de la population arabe israélienne, a été saluée par de nombreuses chancelleries et organisations.
La vérité c’est que, les ennemis et les détracteurs de l’Etat Juif utilisent la crise pour faire avancer leurs objectifs politiques, tels que la levée du blocus de sécurité israélien sur Gaza et la libération des terroristes emprisonnés. Ils emploient également des propos antisémites pour éviter la grogne au sein de leur propre population. Ils souhaitent qu’on ignore les critiques internes sur la corruption, le manque de préoccupation pour la santé et le bien-être d’une population en détresse, et ainsi utiliser les budgets pour promouvoir le terrorisme.
Rappelons que le lavage de cerveau antisémite à travers l’Histoire a amené un large public à croire en la responsabilité des Juifs à tous les plaies de la planète.
En aucun cas, cette nouvelle campagne de propager et véhiculer la haine d’Israël ne peut être prise à la légère. Tout en poursuivant la coopération avec les Palestiniens, nous devons dénoncer avec force cette incitation quotidienne par des ONG et mouvements antisémites, dans les médias et sur les réseaux sociaux. Nous devons exiger de la communauté internationale d’intervenir et de les condamner haut et fort.