La Shoah : le devoir de mémoire contre le négationnisme
Ces jours-ci nous assistons aux cérémonies marquant la Shoah. A Varsovie, à Paris, à New York et à Jérusalem, tout un peuple se recueille, médite, prie et récite le Kaddish. C’est en Europe que le navire de l’humanité a sombré. En vain la prière du Schéma Israel, en vain les supplications, les cris, les pleurs, rien. Devant les portes des chambres à gaz, ils étaient là impuissants, sans espoir, sans personne pour les défendre, ni patrie, ni gouvernement, pour leur offrir un refuge, un abri. Des femmes, des enfants, des vieillards, médecins, musiciens, écrivains, rabbins, six millions d’êtres humains ont été exterminés par la barbarie nazie. Impossible de pardonner ! Impossible d’oublier !
Comment expliquer cette haine féroce contre tout un peuple? Comment la dignité et les droits de l’homme ont été bafoués au vingtième siècle? Pourquoi des Français, des Italiens, des Palestiniens ont collaboré avec Satan? Avec l’Axe du Mal? Pourquoi le Vatican et de nombreuses nations ont gardé le silence et ont laissé faire? Pourquoi Dieu était absent?
Aujourd’hui encore, on assiste à une banalisation de la Shoah. Le fléau de l’antisémitisme existe toujours sous différentes formes et notamment s’est transformé en antisionisme virulent après l’offensive israélienne dans la bande de Gaza. A Genève, une conférence internationale Durban II, réunie sous les auspices de l’ONU s’est transformée en une supercherie mondiale et en un festival pathétique et une machination anti-israélienne.
Certains groupes et mouvements démentent publiquement la Shoah dans des articles et des tribunes. D’autres, comme Jean Marie Le Pen, qualifie les chambres à gaz de détail de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale et s’avance encore plus sur la voie du négationnisme en affirmant qu’il n’est pas obligé d’adhérer à la vision suivant laquelle on a déporté des gens pour les amener dans des camps, juste pour les faire tuer. Impensable de la bouche d’un homme politique français qui en 2002 est arrivé au second tour de l’élection présidentielle et a battu le candidat socialiste. Hélas, Le Pen n’est pas le seul et se trouve en bonne compagnie avec le camp des négationnistes de l’extrême gauche, les inspirés de Paul Rassinier et les “negasionistes”, iraniens; avec tous ceux qui souhaitent rayer Israel de la carte. 70 après le début de la Shoah, aucun livre sur l’holocauste des Juifs n’a été publié en arabe, en turque ou en persan, tandis que Mien Kampf est depuis les années 70 un best seller à Beyrouth et au Caire.
Une action internationale d’ordre juridique, diplomatique et pédagogique est impérative. Des projets comme celui d’Aladin sont encourageants pour pouvoir éduquer les jeunes musulmans à respecter le peuple juif et son histoire douloureuse.
Comment expliquer cette haine féroce contre tout un peuple? Comment la dignité et les droits de l’homme ont été bafoués au vingtième siècle? Pourquoi des Français, des Italiens, des Palestiniens ont collaboré avec Satan? Avec l’Axe du Mal? Pourquoi le Vatican et de nombreuses nations ont gardé le silence et ont laissé faire? Pourquoi Dieu était absent?
Aujourd’hui encore, on assiste à une banalisation de la Shoah. Le fléau de l’antisémitisme existe toujours sous différentes formes et notamment s’est transformé en antisionisme virulent après l’offensive israélienne dans la bande de Gaza. A Genève, une conférence internationale Durban II, réunie sous les auspices de l’ONU s’est transformée en une supercherie mondiale et en un festival pathétique et une machination anti-israélienne.
Certains groupes et mouvements démentent publiquement la Shoah dans des articles et des tribunes. D’autres, comme Jean Marie Le Pen, qualifie les chambres à gaz de détail de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale et s’avance encore plus sur la voie du négationnisme en affirmant qu’il n’est pas obligé d’adhérer à la vision suivant laquelle on a déporté des gens pour les amener dans des camps, juste pour les faire tuer. Impensable de la bouche d’un homme politique français qui en 2002 est arrivé au second tour de l’élection présidentielle et a battu le candidat socialiste. Hélas, Le Pen n’est pas le seul et se trouve en bonne compagnie avec le camp des négationnistes de l’extrême gauche, les inspirés de Paul Rassinier et les “negasionistes”, iraniens; avec tous ceux qui souhaitent rayer Israel de la carte. 70 après le début de la Shoah, aucun livre sur l’holocauste des Juifs n’a été publié en arabe, en turque ou en persan, tandis que Mien Kampf est depuis les années 70 un best seller à Beyrouth et au Caire.
Une action internationale d’ordre juridique, diplomatique et pédagogique est impérative. Des projets comme celui d’Aladin sont encourageants pour pouvoir éduquer les jeunes musulmans à respecter le peuple juif et son histoire douloureuse.