Les Israéliens sont pour « Jérusalem unifiée et indivisible et des frontières défendables »
Le Centre des Affaires Publiques et de l’Etat(JCPA-CAPE) vient de publier avec l’Institut Dahaf un sondage annuel sur des questions essentielles concernant Jérusalem, les questions de défense et de sécurité et l’avenir du processus de paix.
Le dernier sondage comme les précédents prouvent que la majorité écrasante des Israéliens souhaite sauvegarder la souveraineté de Jérusalem et s’opposent catégoriquement à la division de la Ville sainte. 67 % des personnes interrogées sont des militants des différents partis du Centre (gauche et droit) tandis que 50% des membres du parti travailliste préfèrent des « frontières défendables » à un règlement de paix. 71 % ne pensent pas qu’un retrait total de tous les territoires et notamment de Jérusalem Est mettra un terme définitif au conflit avec les Palestiniens et garantira la fin de la belligérance avec les Arabes. Concernant la vallée du Jourdain, 50% des sondés croient qu’Israël doit maintenir son contrôle sur cette frontière stratégique avec la Jordanie même dans le cadre d’un accord de paix.
Ce sondage est éloquent et prouve une constante dans l’opinion israélienne et même un renforcement de deux principes fondamentaux qui concernent l’histoire trimillénaire du peuple juif et la sécurité absolue des Israéliens à savoir : Jérusalem et des frontières défendables.
Au moment où les Palestiniens osent imposer à l’avance le tracé des frontières de leur propre Etat, et notamment sur Jérusalem, et le Hamas poursuit sa lutte armée pour pouvoir détruire l’Etat juif, et devant les turbulences islamiques dans les pays arabes voisins, les Israéliens demeurent réalistes et responsables quelques semaines seulement avant l’échéance électorale.
Enfin, ce dernier sondage devrait être étudié et adopté par la communauté internationale et en particulier par l’Union européenne.
Des pressions ou un diktat de leur part sur Jérusalem et un encouragement en faveur des Palestiniens n’aboutiront à rien de concret pour la raison simple : il est contraire aux vœux de la majorité écrasante des Israéliens, seuls maîtres de leur propre destin.