La machine infernale

Un bulldozer se trouve toujours sur les chantiers, sert aux travaux de terrassement et à la construction des routes pour l’intérêt général de la société et des habitants. Mais voilà que les temps changent: un conducteur d’un engin  sur tracteur à chenilles peut facilement se transformer en démon pour pouvoir utiliser sa pelleteuse mécanique en machine infernale. Un ouvrier palestinien, résident de Jérusalem Est  profite de la liberté de circulation et du travail que lui offrent  ses employés juifs pour semer la terreur et tuer tout ce qui bouge sur son passage, hommes, femmes et enfants, voitures et bus.
Comment expliquer que cet acte odieux et insensé a été réalisé avec sang froid et une haine féroce par un ouvrier marié et père de deux enfants?  Comment ne pas être révolté par la carence du gouvernement et de la municipalité de Jérusalem?  Le laxisme en matière de liberté de circulation doit être révisé avec fermeté et détermination. Pour combattre le fléau du terrorisme, la tendance à la conciliation et à la tolérance démontre  faiblesse et désarroi. Rien de concret n’a été fait sur le plan juridique et sur le terrain depuis l’attentat meurtrier du Merkaz Arav, au mois de mars dernier, il est donc temps d’appliquer avec vigueur toutes les mesures possibles.
La rétorsion  doit être bien étudiée et devrait être sélective  et  fort dissuasive, car la majorité des résidents de Jérusalem Est notamment  les Catholiques et les Arméniens vivent  en harmonie avec la population juive et circulent paisiblement dans les quartiers ouest de la capitale.  Néanmoins, il est temps de mettre un terme aux appels haineux des muezzins musulmans et aux incitations des hommes politiques arabes israéliens qui appellent à la violence et à la haine du juif.
Certes, nous sommes fiers de représenter une démocratie vivace et exemplaire basée sur des valeurs morales irréprochables, mais nous devons aussi savoir mettre certaines limites. Les résidents palestiniens de Jérusalem et les Arabes d’Israel doivent comprendre parfaitement qu’il existe dans notre démocratie des lignes rouges et qu’elles sont interdites à franchir !