La barrière de sécurité pour la protection des intérêts chrétiens à Jérusalem

wikipedia-logo1En juin 2000 une conférence de paix s’est  tenue à Camp David, Maryland, avec comme objectif déclaré de parvenir à un accord de paix historique entre Israël et les Palestiniens. Après seize jours de débats dramatiques, aucune solution concrète n’a été trouvée et  la conférence a été un échec cuisant. Le président Bill Clinton a accusé le dirigeant palestinien, Yasser Arafat, d’intransigeance et de manque de flexibilité  pour aboutir à un accord.
Arafat  a vite compris qu’il lui serait impossible d’atteindre ses objectifs politiques par le biais de la diplomatie et il a choisi de lancer une vague de terrorisme contre la population civile israélienne pour qu’elle fasse pression sur le gouvernement israélien et afin d’obtenir des gains supplémentaires.
De septembre 2000 à mars 2005, des centaines d’attaques terroristes contre Israël ont été perpétrées, dont 99 attentats suicides dans lesquels 1804 israéliens ont été tués. A Jérusalem, 30 attaques suicide ont causé la mort de 378 israéliens et 1600 blessés. L’accès libre en Israël en provenance de la Cisjordanie a permis aux organisations terroristes,  dirigées par le Tanzim du  Fatah, et de l’aile militaire de l’organisation islamique le Hamas, d’envoyer un grand nombre de kamikazes au cœur de la population civile israélienne.
Pour sa part, le gouvernement israélien a adopté une série d’actions militaires pour pouvoir contrôler la vague du terrorisme palestinien et en s’attaquant aux infrastructures terroristes dans les villes palestiniennes.
Toutes les tentatives diplomatiques et la médiation américaine n’ont pas réussi à mettre un terme aux activités sanglantes.
Suite à l’attentat contre l’hôtel Park à Nataniya, la première nuit de Pessah du 27 mars 2002, qui a causé la mort de 30 personnes,  le gouvernement israélien a décidé de prendre le contrôle sur la Cisjordanie et à assumer sa responsabilité  en prenant  une mesure de défense pour empêcher l’infiltration  de terroristes vers les agglomérations israéliennes. On a donc créé un obstacle physique et des points de passages sécuritaires le long du tracé de la ligne de démarcation.
Dans sa volonté de s’abstenir à fixer une ligne qui constituerait un précédent pour une frontière dans le cadre des arrangements politiques futurs et en cherchant à limiter le débat politique sur la ligne appropriée, le gouvernement a décidé de charger les organismes chargés de la sécurité et de la défense de construire une barrière en employant des considérations purement  sécuritaires et a déclaré que la barrière installée serait une barrière temporaire y compris  autour de Jérusalem qui a subi les principaux attentats suicidaires.
Les premiers 130 kms de la barrière de sécurité ont été achevés en août 2003 au nord de la Cisjordanie. De septembre 2000 jusqu’en juillet 2003, on a enregistré 73  opérations terroristes palestiniennes impliquant des attentats suicide ou des voitures piégées envoyées de  la Cisjordanie et du nord de Jérusalem. Ces attaques ont entraîné la mort de 293 israéliens et ont fait 1950 blessés.
La barrière a démontré incontestablement qu’il est possible de diminuer considérablement le nombre des morts israéliens, même si celle-ci n’a été que partiellement installée. En outre, les  dirigeants du Hamas ont  admis que la barrière de sécurité israélienne a rendu plus difficile la réalisation des attentats suicide.  Ainsi, même les pires ennemis d’Israël ont avoué que la  barrière de sécurité a sauvé plusieurs vies.
La ville de Jérusalem,  capitale historique du peuple juif  englobe également des sites religieux sacrés au christianisme et à l’Islam. Elle demeure un sujet sensible et elle est au cœur du conflit israélo-palestinien. Par conséquent, tout changement du statu quo de la ville provoque des retentissements internationaux aussi bien que des protestations chez les Palestiniens que chez les Musulmans du monde entier qui dépassent toute proportion.
Les organismes terroristes exploitent la proximité physique entre les villages palestiniens en Cisjordanie qui entourent la ville et les quartiers arabes de la ville. Ils forment une seule continuité urbaine avec les quartiers juifs et peuvent facilement infiltrer des terroristes en territoire israélien.
Les tentatives pour fermer hermétiquement cette « lacune”, en matière de sécurité, sans établir une barrière physique a échoué, malgré la présence de grandes forces militaires et de police et le recours à un équipement technologique sophistiqué.
Les planificateurs de la barrière de sécurité ont confronté trois variantes :

1. La séparation entre les Juifs et les quartiers arabes de la ville. Cette ligne a été écartée pour des considérations diplomatiques et de sécurité. En plus, le caractère démocratique de l’Etat ne permettrait pas une division entre les résidents sur la base de l’appartenance ethnique.

2. Suite aux limites municipales de Jérusalem cette alternative a été écartée due aux raisons de  sécurité et en raison des considérations   impliquant la vie quotidienne, puisque la ligne bissecterait les maisons, les quartiers et  les artères de circulation.

3. Déployer les obstacles et les dispositifs de sécurité le long d’une ligne accompagnant la limite municipale, fournirait des réajustements  conformément à la topographie, les considérations de sécurité, et les conditions  de  vie de la population, tout en limitant les dommages à la  propriété  privée des terres.

Une équipe dont l’auteur dirigeait, avec des représentants de différentes  institutions de sécurité, de l’administration civile, de la mairie de Jérusalem et  d’autres experts, a engagé la planification complexe de la barrière. Une coordination a été faite également avec les directeurs généraux de tous les ministères pour étudier et  résoudre les problèmes civils découlant de la mise en place de la barrière de sécurité.
L’Etat d’Israël- Etat démocratique et Etat du peuple juif qui a souffert le long de l’histoire de persécutions et de restrictions de la pratique religieuse- est spécialement sensible à la liberté des cultes  pour l’ensemble des membres de toutes les confessions.
La sainteté de Jérusalem pour le christianisme et ses sites religieux historiques ont amené à la ville des centaines de milliers de pèlerins chrétiens chaque année. Au-delà des limites de « la vieille ville »il existe des dizaines de lieux saints attachés à des églises et divers ordres religieux. Certaines églises possèdent des terres et des propriétés privées qu’ils ont conservées pendant de longues années. Les communautés chrétiennes résidents de la ville sont concentrées dans des zones spécifiques et ont créé des centres communautaires, des établissements d’enseignement, des hôpitaux et des chambres d’accueil. La plupart de ces communautés ont des rapports étroits avec les centres religieux et administratifs au cœur de la vieille ville.
En dehors des monastères et des lieux saints, des dizaines d’institutions chrétiennes qui opèrent à Jérusalem ont  aidé la communauté musulmane  locale dans le cadre de leurs activités charitables.
Avec l’intensification des attaques  terroristes palestiniennes contre Israël et l’affaiblissement de l’autorité palestinienne centrale, les forces musulmanes extrémistes ont déployé force et violence envers les communautés chrétiennes qui se sont intensifiées au sein de l’autorité palestinienne à Bethléem ,Beit Jalla, Beit Sahur et Azariya. Une partie importante de la population chrétienne a abandonné la région et s’est installée à l’étranger. Le harcèlement des chrétiens a également pris la forme de la confiscation des terres et des biens et a même causé des dommages aux églises et aux lieux saints.
L’Etat d’Israël et le Vatican ont signé une convention pour préserver la liberté de la pratique religieuse et la conservation des biens de des églises affiliées au Vatican. La planification de l’itinéraire pour la barrière de sécurité a obligé les planificateurs de trouver le juste équilibre entre les mesures de sécurité et les besoins et les droits des résidents locaux. Enfin, compte tenu de la norme démocratique de l’égalité devant la loi, nul ne peut étendre les droits et les préférences à la population chrétienne, sur une base religieuse vis-à vis la population musulmane.
Le service  de l’administration civile israélienne est chargé des contacts avec les  églises en Cisjordanie. Le conseiller au  Maire de Jérusalem est en contact direct avec les églises et les différentes religions à l’intérieur des limites municipales de la ville. Le département pour les Cultes au ministère des Affaires étrangères est chargé des relations avec les institutions de l’église en Israël et dans le monde entier. Chacune des églises a une liaison avec les pays étrangers et les représentants de ces pays adressent des demandes en leurs noms  par le biais du ministère des affaires étrangères. Il n’existe pas un seul organisme  qui coordonne et organise les divers organismes chrétiens.
Au cours de nos travaux nous avons été conscients de trois problématiques qui figurent  dans toute institution religieuse : les membres du clergé vivant dans la zone d’exploitation et dans les différents sites ; l’aspect régional et international ainsi que  l’Eglise mère ou le pays qui étend son égide sur les lieux saints. Ces strates de la diffusion et de l’administration cultuelle diffèrent et parfois ont des intérêts contradictoires. Pour exemple, alors que les membres du clergé qui vivent dans notre région  soulignent la relation avec la communauté, les chefs des lieux saints en Israël soulignent leur appréhension sur les dégâts à la propriété des lieux tandis que l’Eglise mère et les pays étendant leur protection soulignent la liberté de l’accès aux lieux saints et la liberté de culte.
Un élément essentiel et de plus haute importance dans la préservation des intérêts de l’Eglise dans les différentes communautés a été l’ancien nonce apostolique, Pietro Sambi, qui a servi comme ambassadeur du Vatican en Israël et comme fonctionnaire chargé des biens de l’église catholique. Malgré  son opposition au principe de la construction d’une  barrière de sécurité, il a établi des contacts  directs et fructueux avec le chef de l’administration de la barrière et avec le ministère des Affaires étrangères, et il a facilité le repérage des éléments autoritaires et responsables dans chacune des églises, et a aidé à comprendre leurs besoins et leurs problèmes.
L’intérêt prédominant d’Israël était de barrer la voie des terroristes suicidaires le plus rapidement possible, tout en faisant un minimum de préjudice aux résidents locaux, à leurs biens, et à leur mode de vie. Cela s’est produit au moment que les organismes terroristes ont utilisé tous les moyens afin d’attaquer d’innocents israéliens. En avril 2002, un groupe de terroristes palestiniens de l’organisation du Fatah s’est barricadé dans l’église de la Nativité à Bethléem profanant le site chrétien le plus saint, humiliant le clergé qui y résidait et profanant ses vases sacrés. Israël s’est abstenu de pénétrer dans le site et, suite à quarante jours de négociations, il a permis aux terroristes de quitter le pays pour l’exil.
Nombreux sont les chrétiens qui résident dans les villes de Cisjordanie: à Bethléem, Beit Jalla, et Beit Sahur. Les résidents et les membres du clergé ont bénéficié d’un contact permanent avec Jérusalem. Ces villes ont été transférées à la pleine responsabilité de l’Autorité palestinienne conformément aux accords intérimaires signés entre Israël et l’OLP en septembre 1995 sous le parrainage des Etats-Unis.
Suite aux hostilités et la vague terroriste, il existait un besoin urgent de barrer le libre passage de la Cisjordanie vers Jérusalem. Néanmoins, en dépit des problèmes de sécurité, Israël a initié des permis de passage périodique au clergé chrétien, aux travailleurs musulmans dans les églises, et au personnel médical affilié à l’église. Pendant les fêtes chrétiennes, les permis d’entrée en Israël ont été délivrés à toutes les communautés.
La suggestion de préserver  les villes chrétiennes du côté israélien de la barrière de sécurité s’est avérée extrêmement non pratique. Elle aurait incorporé à l’intérieur d’Israël des dizaines de milliers de palestiniens musulmans vivant dans ces villes et les zones adjacentes, dont certaines étaient hostiles à Israël.
Afin de faciliter le passage rapide, des croyants, pèlerins et membres du clergé de la région de Bethléem et de Jérusalem, un terminal moderne pour les passagers a été construit. Il répond  jour et nuit aux besoins civils et fonctionne à un très haut niveau pour les services et la sécurité.
Le site a été prévu afin de permettre une fluidité de la circulation au cours des fêtes chrétiennes et particulièrement à Noël. Pendant les heures de pointe, le temps maximum d’attente ne dépasse pas 30 minutes. La police israélienne, l’administration civile et le les représentants du ministère du Tourisme sont présents au terminal pour faciliter le passage et apporter des réponses aux problèmes exceptionnels.
En général, le passage entre Jérusalem et Bethléem est libre, même en maintenant les contrôles de sécurité appropriée. Ce passage est fermé à la circulation seulement pour des courtes et rares périodes, à la suite d’attaques terroristes ou devant  une grave alerte sur une attaque imminente.
La liberté de la pratique religieuse dans chacun des sites est assurée sans perturbation et sans exception. L’accès à chacun des sites est assuré aussi bien pour ceux qui arrivent du territoire israélien qu’aux sites situés à l’intérieur de l’Autorité palestinienne en Cisjordanie.
Cependant, la mise en place de la barrière de sécurité a créé un conflit d’intérêts entre certaines  institutions qui voulaient préserver la sécurité du personnel et des biens de l’église, tout en continuant à servir la communauté musulmane de Cisjordanie.

Pour des établissements  situés sur la ligne de démarcation, des décisions ont été nécessaires pour modifier  la ligne exacte de la barrière ainsi que les dispositifs de passage appropriés. Ainsi, par exemple, le Rosary Sisters dans le quartier Dachyiat El Barid au nord de Jérusalem, qui sert 1200 étudiants de Jérusalem, a été inclus du côté israélien de la barrière, à la lumière de la demande de la Mère supérieure de l’ordre, en dépit des difficultés de sécurité.
Cette action témoigne de la politique israélienne qui se veut globale et compréhensible pour le tracé de la barrière de sécurité dans la région de Jérusalem.
Plusieurs institutions chrétiennes se sont déclarées préoccupées par leur séparation de Jérusalem, en dépit des nombreux points de passage existants le long de la barrière. Prenant en compte ces revendications, les autorités  israéliennes ont réussi à inclure dix neuf des vingt-deux sites chrétiens de la banlieue de Jérusalem à l’intérieur de la barrière. Bon nombre de ces institutions ont préféré clairement être situées du côté israélien.
Pour la construction de la barrière de sécurité et en échange de l’utilisation des terres, l’Etat a indemnisé les propriétaires pour les dégâts commis et paye des taxes annuelles.
Dans ce domaine, un effort important de dialogue a été entrepris pour limiter les dégâts. Il était clair que dès le départ on ne pouvait déplacer le tracé de la barrière des terres sous la propriété chrétienne aux terres appartenant aux musulmans, parce que cet examen ne répond pas à l’épreuve de la plausibilité et d’égalité devant la loi.
Afin de limiter les dégâts, les intérêts territoriaux de chaque église ont été cartographiés et un effort commun a été fait pour aller avec la barrière le long des marges de la parcelle, dans un contexte très complexe d’ingénierie, de sécurité, et d’effort légal. Ainsi, par exemple, en érigeant la barrière autour de la parcelle franciscaine à Azaryia, et afin de laisser la région entière du côté israélien comme le demande l’église, la route de la barrière a été considérablement allongée, les virages de la route ont été ajoutés,et la barrière de protection a été construite pour préserver une zone de quelques dizaines de mètres restés au-delà de la barrière.
Dans un nombre de régions, des différends demeurent entre les représentants de l’église et les autorités israéliennes concernant l’étendue des dégâts, et certains litiges ont été renvoyés aux tribunaux compétents.
Les ecclésiastiques chrétiens qui vivent dans une zone de combat, pour question de foi religieuse, ne sont pas armés et il est difficile de protéger leur sécurité personnelle. Israël préserve scrupuleusement la neutralité des églises et leur indépendance, et pour prévenir tout préjudice au clergé, leurs biens, et leur dignité. D’autre part, certains palestiniens d’Israël exploitent la sensibilité et traversent les cours des églises pour s’infiltrer en Israël pour perpétrer des actes  terroristes. Lors de leur passage, les infiltrés ont infligé des dommages aux biens de l’église et ont détruit délibérément les jardins d’ornement et les murs de pierres datant de centaines d’années.
Certains prêtres qui évitent de prendre position dans le conflit, demeurent exposés à des préjudices répétés et à des effractions de la part de ces terroristes, et se trouvent dans une situation intenable car ils n’ont pas de protection physique. Les tentatives faites par les moines de parler avec les Palestiniens musulmans ont à quelques reprises provoqué une violence et menaces à leur rencontre. Face aux difficultés, les moines ont été contraints de se tourner vers les autorités israéliennes. Dans une première étape, les services israéliens de sécurité ont renforcé les murs autour des églises et les ont élevés.
Lorsque ces actions se sont avérées vaines, des unités de police ont stationné à proximité pour empêcher les infiltrations et préserver la sécurité des prêtres.
L’installation de la barrière a produit un changement important dans la vie quotidienne des résidents palestiniens depuis Juin 1967.
La nécessité d’ériger un obstacle le long de la ligne de démarcation entre la Cisjordanie et Israël  a obligé les planificateurs de la défense à résoudre de nombreuses questions complexes et à décider entre des intérêts contradictoires.
Ainsi, par exemple, le centre d’accueil régional de l’ordre franciscain « Kamboni Negrachia Sisters » est situé à Azariya à la frontière d’un ancien cimetière musulman. Afin d’inclure l’église dans le côté israélien de la  barrière, il a été nécessaire de construire une nouvelle muraille  dans le cadre d’un véritable complexe d’ingénierie.
L’installation de la barrière de sécurité a conduit les planificateurs de la défense à  tenter de limiter les dommages causés aux biens et dans plusieurs endroits à rectifier le tracé pour satisfaire les uns et les autres. Leurs réservations  nous obligent à mettre à jour et à modifier la barrière, à ajouter des dispositifs de sécurité et de nouvelles voies d’accès.
En conclusion, suite à de longues négociations avec l’ambassadeur du Vatican et les représentants de différentes églises, l’auteur a rencontré au Vatican  le vice-ministre des Affaires étrangères du Saint-Siège, et en présence de l’ambassadeur d’Israël, a présenté toute la complexité des solutions aux problèmes. Le vice-ministre des Affaires étrangères a souligné les réserves du Vatican sur la mise en place de la barrière et les divers besoins des églises. Néanmoins, ses réserves ont été émises  avec une compréhension sur les obligations israéliennes en matière de sécurité face au déferlement des actes terroristes qui ont frappé le pays. Il a enfin ratifié les accords avec les églises et a insisté sur des « dommages minimaux ».
Des contacts ont été effectués aussi avec les autres églises et ont été conclus avec des accords qui ont permis la mise en place de la barrière de sécurité avec un maximum de considération pour les besoins des églises et les différentes communautés chrétiennes.

Malgré les contraintes de temps et de l’urgence des besoins de sécurité, de nombreux efforts ont été investis et des solutions ont été fournies pour satisfaire aux besoins uniques des églises chrétiennes et à garantir les  valeurs fondamentales de la démocratie occidentale. Israel assure la liberté de culte, la pratique de la religion, et la liberté d’accès aux lieux saints, et en même temps limite les dégâts commis aux biens et préserve les liens avec les églises et leurs communautés respectives. Cela a été accompli dans le cadre d’une étude approfondie et dans un esprit de dialogue direct.
La mise en place de la barrière de sécurité est une mesure vitale pour la sécurité d’Israël, de ses citoyens et pour toutes les personnes qui visitent le pays. Ils doivent bénéficier d’un sentiment de sécurité pour pouvoir mener une vie normale, pratiquer le culte et le pèlerinage des lieux saints. L’équipe de planification israélienne n’a ménagé aucun effort pour atteindre cet objectif dans une manière légale et humanitaire et dans le cadre d’un combat inlassable contre le terrorisme.
Grace à cette politique, les ecclésiastiques et les pèlerins jouissent d’un sentiment de sécurité et ont permis, ces dernières années, à des centaines de milliers de chrétiens de se rendre à Jérusalem. Ils peuvent atteindre les Lieux Saints en toute confiance et réaliser leurs aspirations religieuses.