Jour de la Nakba à l’ONU – Parade des drapeaux à Jérusalem

Freddy Eytan

Pour la première fois, l’ONU a permis à commémorer la Nakba dans le Palais de verre à New York. L’organisation des Nations-Unies approuve la version mensongère des Palestiniens. Bafouant toutes les résolutions et les lois internationales antérieures, Mahmoud Abbas est présenté comme le président de l’Etat de Palestine. Le manège onusien est bien transparent et la machination diabolique. Les dirigeants palestiniens sont orfèvres dans la réécriture de l’Histoire. Ils commémorent le 15 mai de chaque année, « jour de la Nakba », terme catastrophique inventé pour les circonstances par Yasser Arafat.

Dans un discours belliqueux publié, in extenso et en plusieurs langues, sur le site officiel de l’ONU, Abbas déclare en arabe : « Comment Israël, une puissance occupante, s’arroge le titre de démocratie, alors que tant d’organisations internationales et israéliennes qualifient la situation en Palestine d’apartheid.  Plus de la moitié de la jeunesse israélienne est d’accord avec cette définition » affirme-t-il. Il rappelle que la Cour internationale de Justice (CIJ) s’est aussi saisie de la question. 

Le discours d’Abbas est suivi de salves d’applaudissements quand il exige d’Israël « de reconnaître sa responsabilité dans la Nakba, puis de présenter des excuses pour les meurtres et les destructions commises depuis 1948 et, enfin, d’apporter des dédommagements. »  Il a affirmé que « les Palestiniens veulent la paix et que la Palestine a accepté qu’un État israélien voie le jour sur 22% de son territoire historique et qu’elle a reconnue Israël. » (Sic)

Arafat, UN, 1988

(UN Photo)

Dans le théâtre de l’absurde, Mahmoud Abbas est applaudi par la majorité écrasante des représentants des pays de la planète quand il fait allusion aux dernières manifestations contre la réforme judiciaire et les propos de certains dirigeants de la gauche israélienne qualifiant Israël « Etat d’apartheid. »

Bien entendu, la comparaison avec l’Afrique du Sud est grotesque. Malheureusement des leaders politiques israéliens prononcent souvent des propos ignobles à l’égard de leur propre pays sans vraiment réfléchir sur les retombées internationales.      

(Avi Ohayon/GPO)

Le Hamas et le Jihad islamique ont menacé de perturber la parade des drapeaux à Jérusalem et de commettre des actes terroristes. Hier comme aujourd’hui, toutes leurs tentatives ont été vouées à l’échec. Le drapeau frappé de l’étoile de David flottera toujours dans les rues et sur les édifices de notre capitale. On ne permettra aucun chantage, aucun boycottage, ni l’abandon de nos traditions à Jérusalem. Toutefois, les insultes racistes de fanatiques et extrémistes juifs dans le quartier musulman doivent cesser. Elles ont provoqué des réactions inutiles à l’étranger et notamment à Washington.

Sur le terrain, nous constatons que les mouvements islamistes palestiniens n’ont pas réussi à perturber le bon déroulement de toutes les festivités du 75ième anniversaire de notre Indépendance ni le grand show de l’Eurovision.

Abbas, UN

(UN Photo)

Depuis la renaissance de l’Etat Juif à ce jour ils poursuivent le même narratif de la déligitimation et du rejet, tout en employant de la mauvaise foi et le double langage, et toujours sans aucun scrupule. C’est une évidence, ils emploient le terme Nakba pour minimiser l’importance et la singularité de la Shoah des juifs.  

La chaine al Jazeera avait déjà diffusé un reportage « sur la vraie histoire de la Shoah ». Dans cette abjecte émission le reporter qatari, dit sans rougir de honte cette grosse et ignoble bêtise : « On nous raconte que des millions de juifs sont morts dans les chambres à gaz mais les indemnités qu’a reçues Israel sont disproportionnées. En réalité, les Israéliens utilisent les méthodes nazies pour procéder à une épuration ethnique ».    

Des mouvements et associations soutenant les Palestiniens en Europe telle que l’Association France Palestine Solidarité (AFPS) osent poursuive avec acharnement le même narratif mensonger et ridicule.

Rafraichissons donc la mémoire à tous les nouveaux charlatans de l’histoire du conflit, aux négationnistes et à nos détracteurs, par un solide fait historique irréfutable : le 29 novembre 1947, l’ONU a adopté la fameuse résolution 181 sur le partage de la Palestine. La création d’un Etat juif et un Etat arabe-non palestinien. Les Arabes ont refusé le partage et tout compromis en déclarant la guerre. Sept pays arabes avaient envahi le pays pour chasser tous les Juifs et tuer l’Etat d’Israel dans l’œuf. Les Arabes ont perdu cette guerre et ont battu en retraite. Notre indépendance et souveraineté exclusives sur le nouvel Etat Juif furent proclamer et reconnus par l’ONU.

En effet, toutes les guerres provoquent le départ de réfugiés et l’exode vers des destinations inconnues. Tandis que les Juifs des pays arabes du Moyen-Orient et du Maghreb ont été chassés et tous leurs biens confisqués, les Palestiniens, eux, ont quitté leur foyer dans l’intention de revenir une fois que les armées arabes auraient écrasé toute présence juive et pris le contrôle de toute la Palestine. Une partie a préféré rester dans le pays. Israel est donc le seul Etat où les réfugiés palestiniens se sont parfaitement intégrés. Ils vivent actuellement comme citoyens à part entière et sont représentés à la Knesset. Un droit démocratique que refuse de leur accorder les autorités arabes à Beyrouth ou à Amman. Leur situation en Israel est donc bien meilleur que dans tous les pays réunis de la Ligue arabe. 

Les réfugiés palestiniens vivant dans les territoires, en Syrie, au Liban et ailleurs sont responsables de leur propre sort et de leur politique désastreuse. Contrairement à d’autres conflits, ils sont depuis 75 ans pris en charge par une agence onusienne, l’UNRAW.              

Soulignons également aux Palestiniens que depuis la nuit des temps nous sommes propriétaires sur cette terre ; nous avons gagné la guerre de 1967 provoquée par les Jordaniens et que la Cisjordanie est un territoire disputé qui a été annexé illégalement en 1951 par le roi Abdallah 1er. Soulignons aussi que nous nous sommes retirés de la bande de Gaza en août 2005.

Enfin, rappelons que les guerres civiles et chaotiques en Syrie, en Irak et au Liban ont provoqué l’exode et le déplacement de centaines de milliers de réfugiés dont des chrétiens et de nombreux palestiniens. Les dirigeants de l’OLP non jamais été préoccupés par leur sort. Pour eux, la Nakba n’existe guère.

Notre drapeau bleu-blanc frappé de l’étoile de David symbolise notre histoire trimillénaire, notre renaissance et notre souveraineté exclusive sur la terre de nos ancêtres, notre espérance, et toutes les valeurs universelles du judaïsme. Elles sont ancrées dans nos traditions, notre patrimoine et culture. Elles font partie des combats des fils et des filles d’Israël depuis les temps bibliques. La lutte inlassable contre la haine et l’antisémitisme, celle d’un peuple qui n’a jamais perdu sa foi et son espérance.