Israël face au plan de paix arabe
L’Autorité palestinienne a publié des encarts publicitaires dans la presse israélienne pour influencer l’opinion publique à accepter le plan de paix arabe; soit l’initiative du roi Abdallah d’Arabie Saoudite adoptée à Beyrouth le 28 mars 2002. Cette “intervention médiatique” est une grande première. C’est la première fois qu’un plan de paix est pris au sérieux par 57 pays musulmans et arabes. Depuis 1948, les Palestiniens ont toujours raté les rendez-vous de l’Histoire.
Depuis le sommet de Beyrouth, plus de six ans se sont écoulés. Yasser Arafat n’est plus de ce monde, la ligue arabe est déchirée, le Hezbollah dicte la loi à Beyrouth, les Palestiniens sont divisés et forment deux entités séparées. Le Hamas est au pouvoir dans la bande de Gaza et refuse de reconnaître l’existence de l’Etat juif. Quant à Mahmoud Abbas, il est toujours en difficulté pour maitriser ses troupes, mais négocie avec Ehoud Olmert et brigue un nouveau mandat présidentiel.
Il y a sans doute des éléments positifs dans l’initiative saoudienne, comme la reconnaissance de l’Etat d’Israël par le monde arabe et musulman et l’établissement de relations diplomatiques. Shimon Pérès a salué à plusieurs occasions le plan de paix arabe et a même déclaré que le nouveau président américain Barack Obama est “très impressionné” par cette initiative. Vraiment?!
Quand on analyse sérieusement certaines clauses de ce plan, on constate qu’elles sont inadmissibles même pour un gouvernement israélien de gauche. L’exemple le plus éloquent est le retour des réfugiés palestiniens selon la résolution 194 de l’ONU. L’acceptation de cette clause serait un suicide et mettrait fin à l’Etat juif.
Après la guerre des Six Jours, Yigal Allon, vice-Premier ministre, a élaboré un plan de paix réaliste et pratique qui est fondé sur le droit historique du peuple juif sur sa terre, sur un Etat à majorité juive et des frontières défendables. En juillet 1967, 40 jours après la défaite arabe, Nasser réunit un sommet à Khartoum qui décide à l’unanimité: “Non à la reconnaissance d’Israel, Non à la paix, Non à la négociation”. Depuis, nous nous sommes retirés de toute la péninsule du Sinaï et de la bande de Gaza et nous avons signé des traités de paix avec l’Egypte et la Jordanie. Quant aux accords d’Oslo signés avec les Palestiniens, ils demeurent un fiasco en dépit de la bonne volonté israélienne d’aboutir à une paix sincère. Dans cette aventure, Rabin a été entrainé par l’optimisme romantique de Shimon Pérès. Il a été réticent et a qualifié ces accords de “compliqués et confus” et les a comparé à un “fromage de gruyère”…
Voilà plus de 40 ans que des plans de paix sont élaborés mais pas un seul n’a été réalisé concrètement avec les Palestiniens. Rappelons, le plan Fahd (octobre 81), le plan Reagan (septembre 82), le document de Londres (avril 87) et le plan Clinton-Barak en septembre 2000. Soyons pragmatiques et regardons la réalité en face. Le peuple palestinien n’est toujours pas adulte pour créer un Etat viable avec une véritable constitution démocratique. Le terrorisme, la mauvaise gouvernance et la corruption l’emportent toujours. Ce peuple demeure sans leadership et sans aucune volonté de réconciliation entre les frères ennemis, le Hamas religieux et islamiste et le Fatah laïc.
Dans ce contexte, le plan saoudien est un grand pas en avant mais n’est pas réalisable. Israël qui a gagné la guerre et a conquis des territoires se trouve en position de force pour négocier un retrait éventuel des territoires. Jérusalem doit prendre l’initiative pour pouvoir dicter le processus enfin qu’il soit un gage de fidélité à la paix.
Il y a sans doute des éléments positifs dans l’initiative saoudienne, comme la reconnaissance de l’Etat d’Israël par le monde arabe et musulman et l’établissement de relations diplomatiques. Shimon Pérès a salué à plusieurs occasions le plan de paix arabe et a même déclaré que le nouveau président américain Barack Obama est “très impressionné” par cette initiative. Vraiment?!
Quand on analyse sérieusement certaines clauses de ce plan, on constate qu’elles sont inadmissibles même pour un gouvernement israélien de gauche. L’exemple le plus éloquent est le retour des réfugiés palestiniens selon la résolution 194 de l’ONU. L’acceptation de cette clause serait un suicide et mettrait fin à l’Etat juif.
Après la guerre des Six Jours, Yigal Allon, vice-Premier ministre, a élaboré un plan de paix réaliste et pratique qui est fondé sur le droit historique du peuple juif sur sa terre, sur un Etat à majorité juive et des frontières défendables. En juillet 1967, 40 jours après la défaite arabe, Nasser réunit un sommet à Khartoum qui décide à l’unanimité: “Non à la reconnaissance d’Israel, Non à la paix, Non à la négociation”. Depuis, nous nous sommes retirés de toute la péninsule du Sinaï et de la bande de Gaza et nous avons signé des traités de paix avec l’Egypte et la Jordanie. Quant aux accords d’Oslo signés avec les Palestiniens, ils demeurent un fiasco en dépit de la bonne volonté israélienne d’aboutir à une paix sincère. Dans cette aventure, Rabin a été entrainé par l’optimisme romantique de Shimon Pérès. Il a été réticent et a qualifié ces accords de “compliqués et confus” et les a comparé à un “fromage de gruyère”…
Voilà plus de 40 ans que des plans de paix sont élaborés mais pas un seul n’a été réalisé concrètement avec les Palestiniens. Rappelons, le plan Fahd (octobre 81), le plan Reagan (septembre 82), le document de Londres (avril 87) et le plan Clinton-Barak en septembre 2000. Soyons pragmatiques et regardons la réalité en face. Le peuple palestinien n’est toujours pas adulte pour créer un Etat viable avec une véritable constitution démocratique. Le terrorisme, la mauvaise gouvernance et la corruption l’emportent toujours. Ce peuple demeure sans leadership et sans aucune volonté de réconciliation entre les frères ennemis, le Hamas religieux et islamiste et le Fatah laïc.
Dans ce contexte, le plan saoudien est un grand pas en avant mais n’est pas réalisable. Israël qui a gagné la guerre et a conquis des territoires se trouve en position de force pour négocier un retrait éventuel des territoires. Jérusalem doit prendre l’initiative pour pouvoir dicter le processus enfin qu’il soit un gage de fidélité à la paix.