Incitation à la haine et nouvelles cellules terroristes
Des cellules terroristes du Hamas et du Djihad islamiste ont été démantelées récemment en Cisjordanie. De nombreux membres appartenant à des groupes palestiniens ont été arrêté. Ils prévoyaient de mener des attaques terroristes spectaculaires.
La récente augmentation du nombre des attaques à Jérusalem et en Judée-Samarie est le résultat de l’incitation permanente sur les réseaux sociaux et ailleurs, combinée par des intérêts du Hamas de poursuivre la lutte armée et défier ainsi Israël.
Un engagement de chaque palestinien, en particulier chez les jeunes, à combattre le sionisme jusqu’au bout. Cette conscience de lutte permanente contre le sionisme est destinée à inculquer qu’il n’existe pas de peuple juif, donc les juifs n’ont pas le droit à l’autodétermination et à un État indépendant et souverain.
La radicalisation est pour eux bénéfique car la perte de la vie n’est pas considérée comme un désastre puisqu’ils deviendront des martyrs héroïques. S’ils se rendent aux autorités israéliennes et sont emprisonnés, ils recevront avec leur famille tous les honneurs de la part de l’Autorité palestinienne ainsi qu’un salaire généreux.
Donc, « le jeu en vaut la chandelle… »
Parallèlement à l’incitation en cours, nous assistons également aux efforts du Hamas et du Jihad islamique pour établir des cellules terroristes capables de déclencher des attentats causant un nombre important de victimes. Récemment, quatre de ces cellules ont été découvertes. Leur objectif vise à nuire aux Israéliens, à fragiliser leur résilience nationale et à encourager l’adhésion des jeunes aux mouvements terroristes palestiniens.
Ces mesures renforcent le leadership du Hamas dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, entraînant l’Autorité palestinienne dans une sorte de compétition. Accroître son incitation et faire l’éloge des auteurs des attaques, tout en accusant Israël d’exécuter les terroristes neutralisés durant les attentats commis.
La lutte palestinienne est à la fois nationaliste et islamique. La défense de la mosquée al-Aqsa face aux prétendues tentatives d’Israël de lui nuire est la justification ultime de cette double campagne.
La conscience de la lutte est ancrée de diverses manières, notamment par des déclarations de hauts responsables palestiniens, par des manuels scolaires et des messages religieux diffusés sur les réseaux sociaux, devenus des instruments très efficace au sein de la jeunesse.
Lorsque la direction palestinienne appelle explicitement ou implicitement le public à commettre des attentats, le nombre de Palestiniens répondant à l’appel augmente considérablement, au point de créer « une vague terroriste ».
La majorité se contentera de participer à des émeutes, des manifestations, des jets de pierres et des bombes incendiaires. En effet, des dizaines d’événements ont lieu chaque semaine en Judée et la Samarie, sans être mentionnés dans les médias israéliens.
Certes, il y aura toujours des Palestiniens qui voudront mener des attaques plus violentes pour nuire aux Juifs. Ils utiliseront des poignards, des voitures-bélier ou même des armes à feu. Certains, stressés ou malades mentaux chercheront à surmonter leurs problèmes personnels. Toutefois, ce phénomène n’est guère le motif de l’attaque, mais des circonstances supplémentaires qui les aident à prendre la décision d’agir de cette manière.
Pour contrecarrer tous ces actes de violence il est nécessaire de renforcer les mesures de sécurité et le Renseignement. Au-delà d’assurer la qualité de vie des Palestiniens il est impératif de créer aussi des mécanismes de dissuasion et d’affaiblir les incitations idéologiques et économiques qui poussent les auteurs de commettre des attaques.
La décision du gouvernement de transférer à l’Autorité palestinienne un prêt pour alléger le fardeau n’est en réalité un dédommagement qui compense le gel de la somme équivalente que paie Ramallah comme salaires aux terroristes et à leurs familles. Cette décision lamentable est à l’opposé de nos exigences à la direction palestinienne. Elle se moque éperdument des lois israéliennes et elle dévoile l’embarras du gouvernement et le désarroi sur la marche à suivre. En fait, cette décision d’offrir un prêt sans retour est contraire à son objectif car les actes terroristes n’ont pas diminués.
Nous devrions être intransigeants et faire savoir aux Palestiniens que nous pourrions plus tolérer ni les actes terroristes et ni la propagande mensongère. Les États-Unis et l’Union européenne devraient agir dans ce sens. Certains pays ont récemment montré leur volonté d’aller dans cette direction, en arrêtant le financement de manuels scolaires palestiniens dont l’Etat Juif n’existe pas sur les cartes géographiques.
Certes, le fléau ne sera pas éradiqué du jour au lendemain mais ces mesures serviront d’avertissement avant d’imposer des sanctions paralysantes.
Voir l’intégralité de l’article sur le site du Jerusalem Center en anglais.