Illusion diplomatique et diabolique machination

Le mois de septembre 2011 sera marqué dans les pages de l’histoire du conflit avec les Palestiniens comme une sorte de parenthèse. Une épisode accessoire dans une longue bataille inachevée. Depuis 1947, les dirigeants palestiniens refusent le partage de la Palestine mandataire et rejettent tous les compromis, d’ailleurs ce terme n’existe pas dans le lexique arabe.

Observons la réalité sur le terrain, écoutons attentivement les discours et penchons-nous sur cette propagande arabe bourrée de grossiers mensonges et de contre-vérité.

Les dirigeants palestiniens ne veulent pas admettre la présence d’une nation juive dans un environnement musulman. Leur but est clair et leur stratégie est limpide: Au Proche-Orient, il n’y pas de place pour un Etat exclusivement juif.

Les nouveaux locataires de la région sont en sorte des “squatters” qui  souhaitent chasser les propriétaires juifs de toute la Palestine: “du fleuve à la mer”! Ils le proclament depuis 1947 et donc leurs revendications sur le retrait des ” Territoires de 67″ et la “fin de l’occupation” ne sont que des prétextes pour dissimuler le véritable motif de leurs actions. Ils refusent catégoriquement de mettre fin à la “lutte armée” et à toute belligérance. Ils ont bafoué tous les précédents accords dont les fameux Accords d’Oslo et revendiquent toujours le “droit” des réfugies dans leurs “foyers”, à savoir leur retour à Jérusalem, à Jaffa et à Nazareth…et en d’autres termes: agoniser l’Etat sioniste.

Certes, il existe au sein des dirigeants palestiniens des “modérés”, portant le masque du “pacifiste” mais en réalité ces personnages jouent la comédie et possèdent les mêmes opinions que leurs “frères ennemis” du Hamas.

Les odieux mensonges de Mahmoud Abbas à la tribune de l’ONU, ses jongleries et ses tentatives scandaleuses de falsifier les faits historiques illustrent parfaitement l’ignoble stratégie et toute la supercherie. Il revendique un Etat sans signer la paix avec l’Etat juif. Ses diatribes comme celles de son homologue iranien ont été prononcées dans le cadre d’une mise en scène théâtrale et absurde et devant une audience automate, sourde et aveugle. Abbas et ses lieutenants disent sans rougir que l’Etat palestinien sera reconnu à l’ONU par une majorité plus importante que n’était la reconnaissance de l’Etat juif le 29 novembre 1947… Rappelons qu’en 1947, l’ONU ne comptait que 57 membres et que la Jordanie n’existait pas et avec elle plusieurs pays arabes sous mandat britannique ou protectorat français…la Ligue arabe fondée le 22 mars 1945 n’était formée que de sept pays et non de 21 comme aujourd’hui…

Le Premier ministre Netanyahou comme d’ailleurs le président Obama ont eu raison de rappeler certains faits historiques irréfutables. Ils ont  affirmé sans ambages qu’il ne peut y avoir de raccourci pour aboutir à une paix viable et sincère. Face aux cachoteries et aux machinations de l’Autorité palestinienne, Jérusalem a sagement accepté l’appel du Quartet pour la reprise des négociations sans conditions préalables. Israël devrait poursuivre ses efforts diplomatiques, tracer des lignes rouges, proposer un plan de paix réaliste, et rappeler sans cesse ses revendications légitimes sur des frontières défendables et sur le lien irréductible avec  Jérusalem. Notre capitale n’est pas une “colonie de peuplement” et les quartiers de Guilo comme celui de Ramot ou de Talpiot ne sont pas mis à prix et ne seront jamais portés aux enchères! Dans chaque solution et traité de paix, ces quartiers demeureront juifs sous souveraineté israélienne. Obama, Sarkozy, Merkel et Abbas le savent parfaitement. Alors pourquoi toute cette hypocrisie orchestrée en connivence avec certains médias.

Depuis 1947, les Palestiniens se bercent d’illusions inutiles et trompent les chancelleries et la presse internationale. Il est grand temps qu’ils se réveillent de leur torpeur en regardant sincèrement la réalité en face, celle d’un Etat juif déterminé à poursuivre sa juste cause et dont ses habitants Israéliens souhaitent ardemment la paix dans leur propre patrie avec Jérusalem comme unique capitale.