Dialogue avec le Hamas devant la campagne contre les Juifs
• Au cours de ces dernières années nous assistons à beaucoup de battage et d’appels de personnalités de la communauté internationale pour qu’Israël entame un dialogue avec le Hamas.
• Malheureusement, nous n’avons pas obtenu à ce jour de preuves sur un nouveau pragmatisme de la part des dirigeants du Hamas. Les échos que nous enregistrons sont plutôt intransigeants et leurs discours dénotent des incitations à la haine et des propos qui expriment des intentions génocidaires dans la guerre contre Israël et le peuple juif.
• En décembre 2010, date marquant le 23ème anniversaire de la création du Hamas, Mohammed Deff, chef des brigades al-Qassam, branche militaire du Hamas, écrit : “Nous disons à nos ennemis : vous allez vers la voie de l’extinction, et la Palestine redeviendra la notre…vous n’avez pas le droit à un seul pouce de ce pays».
• Ahmed al-Jaabari, commandant suprême de la brigade al-Qassam, affirme : “nous ne contenterons pas aux frontières de Gaza. Notre plan de bataille demeure le même, et tôt ou tard notre pays, pillé aujourd’hui par les sionistes sera enfin libéré en entier…tant que les sionistes occuperont nos terres, seule la mort ou l’exil les attend. »
• Le haut dirigeant du Hamas, Khalil al-Haya, a déclaré le 11 novembre 2010 au journal al-Hayat : «Notre foi islamique arabe et palestinienne est inébranlable et un jour la Palestine sera rendue à ses habitants et l’existence sioniste sera enfin achevée… Ici, chez nous, les Juifs n’auront aucun droit. Seuls ceux qui vivaient sur les terres palestiniennes avant la Première Guerre mondiale pourront rester» (ce qui signifie que seuls les Juifs âgés de plus de 96 ans seront autorisés à vivre en Palestine islamique).
En dépit de l’incitation à la haine contre Israël et les Juifs, les représentants du Hamas obtiennent des tribunes dans certains médias occidentaux prestigieux. Ainsi, Ahmed Youssef, conseiller politique influent du Premier ministre Hamas, Ismail Hanyeh, a expliqué dans les pages Opinions du Washington Post et du New York Times les objectifs minimales de la « fin de l’occupation » et comment « devenir enfin une nation libre ».Dans un article publié dans le site Palestine-Chronicle.com du 25 décembre 2010, Youssef répète son “message modéré” en déclarant que: « Gaza tend toujours la main d’amitié à la communauté internationale, et elle accueillera tout dialogue qui pourra aider à atteindre la stabilité, la sécurité, et la prospérité de la région. »
Des dirigeants parlementaires britanniques ont aussi appelé à un dialogue avec le Hamas sur la base de l’expérience du Royaume Uni avec l’IRA et le cas irlandais. Deux anciens conseillers à la sécurité nationale américaine, Brent Scowcroft et Zbigniew Brezinski, ont également soutenu le dialogue avec le Hamas. Le chroniqueur du Time magazine, Joe Klein, a fait aussi l’écho du dialogue en soulignant: « Dans le processus de paix avec les Palestiniens il ne pourrait y avoir de paix sans le Hamas. » Il convient de rappeler que le Hamas est défini comme une organisation terroriste internationale à la fois par le gouvernement des Etats-Unis que par l’Union européenne. Le Hamas a aussi à son compte une longue histoire meurtrière contre des civils israéliens. Il à perpétré de nombreux attentats suicides et a tiré des milliers de roquettes. Le Hamas ne démontre aucun signe de modération et les déclarations belliqueuses faîtes par ses dirigeants ne laissent aucun doute quant à ses intentions sur l’avenir de l’Etat d’Israël et le sort réservé aux Juifs qui y habitent. Il s’agit bien d’un appel au génocide puisque selon le Hamas, Israël doit inexorablement être éliminé comme entité et les « sionistes » doivent être confrontés avec le choix entre la mort par le Jihad ou quitter la Palestine islamique. En définissant les Sionistes/Juifs comme « ennemis de la nation musulmane et de l’humanité » le Hamas prépare le terrain pour pouvoir légitimer l’extermination physique des Juifs.