Des ONG israéliennes au service de la presse internationale
Winston Churchill disait que « la démocratie est le pire des régimes à l’exception de tous les autres déjà essayés dans le passé ». Nous pouvons ajouter qu’Israël est un exemple unique de ce genre où la démocratie agit parfois sans limites. Les marginaux sont omniprésents, ils sont d’intarissables bavards surtout à l’étranger. Ils se réjouissent de laver le linge sale sur la place publique avec une forte arrogance et sans scrupule. Ils refuseront avec mépris toute solidarité, union ou patriotisme. Ils se moqueront avec méchanceté, et vous répondront avec un sourire acerbe. Ils défendront toujours l’adversaire même s’il a tort ; un phénomène pathétique unique et un véritable complexe qui caractérisent certains marginaux israéliens.
Pire encore, ils agissent sans remords ni regrets dans un contexte sensible et explosif, préférant toujours la cause de l’adversaire, de l’ennemi potentiel.
Une fois encore, la presse internationale se « réjouit » de pouvoir publier des informations et des rapports d’ONG israéliennes qui condamnent la « Colonisation » et « l’Occupation » ; termes rabâchés qui visent hypocritement et uniquement que l’Etat Juif…
Des journaux français, dont Le Monde, y consacrent des pages entières, illustrées de photos et de cartes, en expliquant comment l’Etat juif, qui possède « l’armée la plus morale du monde », a une « vision singulière du droit de la guerre » et comment elle s’affranchit progressivement des conventions de Genève.
La désinformation est, hélas, devenue une routine dans la presse internationale. Concernant l’Etat juif, les nouvelles négatives seront toujours mises en avant tandis que les autres dossiers brûlants et graves, comme les crimes contre l’Humanité commis par nos voisins, sont minimisés, voire oubliés. C’est ainsi que la presse bafoue les règles de déontologie et prend partie dans ce conflit : les Palestiniens seront toujours « les bons et les victimes » ; les Israéliens seront « les méchants, les oppresseurs, les criminels » !
Ainsi, après chaque opération militaire, Tsahal est toujours mis au pilori, accusé de violation du Droit international, et se retrouve mis dans le même sac que les grands criminels de guerre de la planète.
Hier on nous racontait que l’ONG « Rompre le silence » avait recueilli les témoignages d’une soixantaine de soldats israéliens ayant participé à de « sales opérations ». On ne donnait aucun nom et tous les témoins sont anonymes. Et puis, on nous révèle que les membres de cette ONG sont d’anciens combattants de Tsahal (sic), rappelons qu’en Israël le service militaire est obligatoire et que chacun fait son service militaire… et a aussi ses propres opinions politiques…
Et puis, on nous raconte qu’il existe en Israël une censure militaire qui cache des informations et que nous somme intolérants à la critique… Faux : la liberté d’expression est absolue ici et aucune ONG des « droits de l’Homme » n’a été interdite par les autorités. En revanche, nous savons parfaitement qu’elles ont un agenda précis, idéologique, antisioniste et qu’elles sont financées par des fondations palestiniennes et européennes et par des organisations onusiennes. Sans leur soutien ces ONG n’auraient jamais existé !
Il n’y a bien entendu aucune comparaison à faire entre la conduite de Tsahal et les violations des règles de la guerre et le terrorisme que pratique brutalement et aveuglement le Hamas. Toutes les bavures ou les défaillances sont enquêtées minutieusement, et les auteurs sont traduits en justice.
Nous pouvons affirmer que, contrairement à des armées membres de l’OTAN, Tsahal reste une armée qui fonctionne avec un code moral et éthique dans des conditions très difficiles et un environnement hostile et cruel. La presse peut toujours s’associer à la désinformation et prendre partie pour les Palestiniens mais nous, ici, nous connaissons la vérité sur le terrain.
Le JCPA-CAPE a publié de nombreuses enquêtes et études sur ce sujet pour répondre en détail à toutes les allégations mensongères formulées contre Tsahal en donnant notamment des témoignages révélateurs d’officiers européens et américains.
Le correspondant du journal Le Monde, Louis Imbert, a publié le 7 décembre 2020 un article sous le titre « En Cisjordanie, la colonisation par les routes ». Se basant sur une « enquête importante » de l’ONG israélienne Breaking the Silence (« rompre le silence »).
L’ambassadeur Alan Baker, expert de renommé mondial en Droit international explique (voir l’article sur ce site) que cette « étude », et la terminologie très critique et trompeuse employée systématiquement par ses auteurs, ignorent complétement les dispositions pertinentes des accords d’Oslo signés par l’OLP et Israël. Elle vise simplement à délégitimer la présence d’Israël dans les territoires et à saper un processus de négociation convenu. Elle ne peut être dissociée des organisations non gouvernementales internationales et nationales et des États membres de l’Union européenne qui prônent une ligne politique hostile à Israël, tout en finançant et soutenant l’ONG israélienne « Briser le silence ».
Au lieu de plaider tout naturellement pour leur pays, manifester pour la cause de leurs compatriotes et combattre les injustices et les disparités sociales, des ONG israéliennes préféreront toujours plaider ailleurs, salir leur gouvernement dans les pages des journaux étrangers, noircir la situation en évoquant, bien entendu, et hypocritement, les droits de l’Homme, la conscience humaine et la morale. Nous connaissons parfaitement leur stratégie malsaine qui en réalité ne sert surtout que leurs propres intérêts personnels, et ainsi profiter de subventions et aides financières.
Le débat sur le conflit israélo-arabe est certes légitime et nous discutons sur le sujet depuis la création de l’Etat juif sans toutefois trouver de solution.
Il est aussi tout à fait légitime de critiquer la politique du gouvernement et de participer au débat public, mais pas pour servir la cause de la délégitimation dans les instances internationales. Ici, tout est transparent et nous n’avons rien à cacher. Mais comment ne pas être scandalisé et révolté contre une attitude indigne et odieuse de la part de nos propres compatriotes au moment où tous les diplomates israéliens tentent dans les instances internationales de faire avorter des résolutions mensongères et anti-israéliennes.
Comments
Le dim. 27 déc. 2020 à 16:22, Daniel BUK a écrit :
Merci pour ton article.
Notre cher pays est victime d’un trop plein de démocratie ( presse, cour suprême, système électoral suicidaire, etc. ) qui exacerbe à merveille notre diversité.
Certains juifs ont un problème avec la part juive de leur être.
Déjà en 1930 le philosophe juif allemand Theodor Lessing avait publié son livre: « la haine de soi du juif » où il décrit cette part juive tellement détestée chez de célèbres juifs allemands qui conduit à l’antisémitisme du juif tellement apprécié par les goyims.
Jean Daniel avait alimenté ce courant par son pitoyable « la prison juive ».
Chez nous ces mêmes énergumènes se nomment Shlomo Sand, Elie Barnavi, Abraham Burg, etc…et bien entendu ils font les délices de la bien-pensance européenne dont le Monde porte le flambeau.
Je crains fort que cette détestation de soi du juif , de l’israélien soit un « défaut de fabrication » de notre identité qui touche certains intellectuels de gauche et cie.
Que faire?
Je pense que notre pays devrait être plus strict quant à ces ONG qui surfent sur la générosité excessive de notre démocratie.
Interdissions les ONG financées par nos ennemis ou plutôt interdissions tout financement étranger et levons l’anonymat sur les soit-disants témoins d’exactions qui devront, sous peine de parjure, témoigner devant des juges.
De toutes les façons quoi que Israël fasse ( bien ou mal), elle sera toujours coupable parce que cette culpabilité est consubstantielle à notre être depuis la nuit des temps.
Alors laissons aboyer les chiens tandis que notre caravane progresse.
Amitiés