Conflit russo-ukrainien-aucune comparaison juridique avec les Palestiniens

Alan Baker

Les tentatives des Palestiniens d’établir des comparaisons avec le conflit russo-ukrainien sont manifestement manipulatrices.

Contrairement à la situation en Ukraine, Israël ne mène pas une guerre d’agression et ne s’engage pas dans le bombardement aveugle et massif de centres urbains, ne cible pas des centrales nucléaires, n’utilise pas des bombes et armes interdites, et ne force pas des millions de réfugiés à quitter leurs foyers.

Aucune comparaison à faire avec ces graves violations des conventions de Genève et de l’utilisation d’armes interdites par le Droit international.

Devant les actes terroristes palestiniens et les lancements de missiles contre sa population civile, Israël répond en état de légitime défense, ciblant de manière sélective et proportionnelle des cibles militaires, des cellules terroristes et des dépôts de munitions.

Les groupes terroristes palestiniens se cachent lâchement à l’intérieur des hôpitaux, écoles, et mosquées, utilisant ainsi la population civile comme boucliers humains, et malgré tout, Israël déploie des efforts considérables pour éviter les pertes civiles. Avant toute opération militaire contre des cibles terroristes, Israël alerte les civils afin qu’ils puissent trouver refuge.

Israël s’assure que toutes ses actions défensives contre les attaques terroristes palestiniennes sont conformes à toutes les normes internationales et conventions pertinentes. Tsahal n’a jamais bombardé massivement des zones urbaines et des hôpitaux, n’a pas utilisé des armes illégales, ni affamé la population civile.

Ukraine

(Yan Boechat/VOA)

La tentative palestinienne de comparer ou d’assimiler la question palestinienne à la guerre en Ukraine s’inscrit dans une campagne politique malveillante.

Suite aux échecs du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale de l’ONU de mettre fin aux combats en Ukraine, et régler le conflit par des moyens pacifiques conformément à la Charte des Nations unies, de nombreux pays ont saisi la Cour internationale de Justice pour exiger une enquête immédiate. Dès le départ, le Procureur général de la CPI a formellement pointé des violations du droit international, des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre.

De ce fait, aucune équation ne peut, ni ne doit être faite, entre ces horreurs et les plaintes palestiniennes juridiquement contestables devant la Cour.

Kiev Metro

(Kiev City Council, Wikimedia)

La communauté internationale et le Procureur de la CPI en particulier, sont bien conscients des questions juridictionnelles auxquelles la Cour est confrontée concernant sa compétence sur l’avenir de Territoires contestés. En effet, le statut permanent et la souveraineté des Territoires doivent encore être déterminés par des négociations entre Israël et les dirigeants palestiniens, conformément aux accords internationalement reconnus entre l’OLP et Israël.

Ces questions juridictionnelles ne sont pas moins pertinentes en ce qui concerne le statut palestinien vis-à-vis de la CPI. Tout en prétendant être un État membre de la Cour, il existe de sérieux doutes juridiques quant à la validité de leur revendication de statut d’État et de leur affirmation selon laquelle les territoires sont des territoires palestiniens souverains dans lesquels la Cour peut exercer sa compétence.

Ces facteurs engendrent inévitablement la nécessité de placer dans la juste proportion les autres conflits régionaux et locaux. En fait, la question palestinienne ne mérite aucune comparaison.

Au contraire, ces tentatives de comparer font partie de la lutte politique palestinienne pour manipuler les organismes judiciaires internationaux au sein de la communauté internationale afin de cibler et de délégitimer l’Etat Juif.

Contrairement au conflit russo-ukrainien, Israël ne cible pas les installations d’utilité publique, les centrales électriques, les lieux saints, ni les monuments de culte, culturelle ou historique.

Israël permet le passage de milliers de camions transportant de la nourriture, des provisions, des médicaments et des matériaux de construction.

Toutes les tentatives palestiniennes devraient être rejetés d’emblée. Il n’y a absolument aucune base logique ou réaliste pour une telle comparaison.

Voir l’intégralité de l’article et ses références sur le site du Jerusalem Center
https://jcpa.org/article/the-russia-ukraine-war-and-its-legal-and-political-implications/